Mes chagrins
Mes chagrins en cortège s’éreintent
Au creux profond de mes mains ceintes
Sèment la douleur de mon pétulant amour
Dans la litanie de ses lettres défuntes
Qui résonnent au ciel du désespoir vautour
☼
Prostré sur le canapé morne des rancoeurs
J’attendais dans la sagesse la missive collusoire
Celle qui vous soulage de toutes vos peurs
Et vous sort gai, de la nuit des ombres noires
¤
J’aurai tronqué le tintamarre des pompiers
Celui qui preste, vous alarme d’une embûche
Contre la fin d’une vie de bel amour effréné
☼
Dans mon sommeil d’horreurs en ribambelle
L’oreille penchée sur mon réveil, une étincelle
☼
Oh beau rêve « Elle t’aime de passion éternelle »
☼₣€
Mes chagrins
Débuté par Hera, juil. 29 2008 12:32
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 29 juillet 2008 - 12:32
#2
Posté 29 juillet 2008 - 09:15
Bonjour Héra, je vous commente pour la première fois.
Autant vous mettre en garde tout de suite : je n'ai pas aimé ce poème, et je vais vous dire pourquoi. Tout ceci n'est affaire que de goût et chacune de mes positions est aussi contestable que ma légitimité est faible pour vous critiquer. Néanmoins je vous détaille mes quelques remarques par sincérité et parce qu'il me semble plus intéressant pour vous comme pour moi de dire pourquoi on n'aime pas plutôt que d'en rester au seul sentiment bien arrêté et sans signification en lui-même.
Rah ces adjectifs... !
Je milite contre l'adjectif : les adjectifs ne décrivent pas (comment le pourraient-ils, pauvres adjectifs ? En un mot dire la substance : comment "pétulant" peut-il décrire la puissance d'un amour ? comment profond peut-il décrire un creux ? Ces mots n'ont de sens que ce que l'esprit lui en donne. Si je dis d'un homme qu'il est petit : fait-il 1m20, 1m60 ou 1m70 ?).
Et je trouve (d'autres infirmeront ou confirmeront mon sentiment) que vous en avez un peu abusé.
Il est vrai que le vers :
Au creux profond de mes mains ceintes
Me déplait également parce qu'"au creux de mes mains" est une expression toute faite. Et j'ai presque le sentiment que vous l'avez maquillée.
Je trouve que le champ sémantique autour de la mort et du désespoir donne le sentiment que vous essayez artificiellement de noircir le tableau : là encore j'aimerais mieux ressentir votre douleur plutôt que vous nous disiez que l'amour fait mal.
De plus il faut bien avouer que des poèmes noirs nous en lisons beaucoup et beaucoups ont écrit avec un talent tel ces sentiments que le mot "désespoir" a peu de saveur en lui-même.
Enfin je n'ai pas franchement compris la chute. Avec la silhouette familière du sonnet, j'ai eu tendance à chercher la volta dans les tercets, mais non ça ne fonctionne pas. Si vous nous faites le coup du "en fait, c'était un rêve", je considère de façon générale que c'est la pire chute possible pour une histoire (dans le genre je-me-moque-du-lecteur que je fais passer dans tout un périple pour en fin me décharger d'une fin véritable).
Voilà pour mon sentiment, j'aimerai peut-être mieux un autre de vos poèmes.
Autant vous mettre en garde tout de suite : je n'ai pas aimé ce poème, et je vais vous dire pourquoi. Tout ceci n'est affaire que de goût et chacune de mes positions est aussi contestable que ma légitimité est faible pour vous critiquer. Néanmoins je vous détaille mes quelques remarques par sincérité et parce qu'il me semble plus intéressant pour vous comme pour moi de dire pourquoi on n'aime pas plutôt que d'en rester au seul sentiment bien arrêté et sans signification en lui-même.
Rah ces adjectifs... !
Je milite contre l'adjectif : les adjectifs ne décrivent pas (comment le pourraient-ils, pauvres adjectifs ? En un mot dire la substance : comment "pétulant" peut-il décrire la puissance d'un amour ? comment profond peut-il décrire un creux ? Ces mots n'ont de sens que ce que l'esprit lui en donne. Si je dis d'un homme qu'il est petit : fait-il 1m20, 1m60 ou 1m70 ?).
Et je trouve (d'autres infirmeront ou confirmeront mon sentiment) que vous en avez un peu abusé.
Il est vrai que le vers :
Au creux profond de mes mains ceintes
Me déplait également parce qu'"au creux de mes mains" est une expression toute faite. Et j'ai presque le sentiment que vous l'avez maquillée.
Je trouve que le champ sémantique autour de la mort et du désespoir donne le sentiment que vous essayez artificiellement de noircir le tableau : là encore j'aimerais mieux ressentir votre douleur plutôt que vous nous disiez que l'amour fait mal.
De plus il faut bien avouer que des poèmes noirs nous en lisons beaucoup et beaucoups ont écrit avec un talent tel ces sentiments que le mot "désespoir" a peu de saveur en lui-même.
Enfin je n'ai pas franchement compris la chute. Avec la silhouette familière du sonnet, j'ai eu tendance à chercher la volta dans les tercets, mais non ça ne fonctionne pas. Si vous nous faites le coup du "en fait, c'était un rêve", je considère de façon générale que c'est la pire chute possible pour une histoire (dans le genre je-me-moque-du-lecteur que je fais passer dans tout un périple pour en fin me décharger d'une fin véritable).
Voilà pour mon sentiment, j'aimerai peut-être mieux un autre de vos poèmes.
#3
Posté 29 juillet 2008 - 05:12
cher ami
Tout d'abord merci de m'avoir lu et d'avoir commenté cet écrit
il est tant vrtai que l'on ne peut plaire à tout le monde. chacun a sa touche personelle et ce qui ne plait à l'un peut ne pas plaire à l'autre
mais aussi, l'écrtit de ce jour peut plaire, et l'écrit de demain ne pas plaire ou encore inverssement
Il s'agit seulement et seulement bien vouloir lire et apprécier ce qui nous plait
c'est sans prétention que j'écris pour tenter de faire partager mon ressenti.
encore et encore je vous remercie de votre commentaire et je souhaite qu'un jourpeut être un seul de mes écrtit puisse vous faire partager mon bonheur de l'écriture.
amitiés poétique
Héra
Tout d'abord merci de m'avoir lu et d'avoir commenté cet écrit
il est tant vrtai que l'on ne peut plaire à tout le monde. chacun a sa touche personelle et ce qui ne plait à l'un peut ne pas plaire à l'autre
mais aussi, l'écrtit de ce jour peut plaire, et l'écrit de demain ne pas plaire ou encore inverssement
Il s'agit seulement et seulement bien vouloir lire et apprécier ce qui nous plait
c'est sans prétention que j'écris pour tenter de faire partager mon ressenti.
encore et encore je vous remercie de votre commentaire et je souhaite qu'un jourpeut être un seul de mes écrtit puisse vous faire partager mon bonheur de l'écriture.
amitiés poétique
Héra




