Sa caresse était comme un souffle d’alizé
Sur l’écume de l’océan, sa main était
Fraîche et enveloppante comme la mer d’été
Où se plongeaient nos corps aux premières rosées.
Et sa bouche était celle des vierges d’Astarté
Et sa conque marine se tropicalisait
Lorsqu’à l’heure divine elle se labialisait
Découvrant le sillon aux larmes argentées.
Nos ébats étaient longs sous un ciel sans nuées.
La plage était déserte et mon cœur se muait
En univers d’amour, en rêve perpétué.
Hélas à l’horizon le soleil l’appelait,
Elle partit sans un mot, épure déjà vague,
Que mon cœur suivit, toute voile grand largue
Alors que ma mémoire apprêtait ses filets.
L’iconoclaste

AUBE SUR ZAKYNTHOS
Débuté par l'iconoclaste, avril 27 2007 02:12
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