
Le Mythe I
#1
Posté 04 août 2008 - 06:32
Voguent les astres et la claire lumière,
Parmi eux, le Soleil, capitaine, tenant
Du rythme liant entre eux les variés éléments
Pour les vivants, vivant ici-bas sur la Terre.
«Contemplez-moi» dit-il aux vivants éveillés,
«Contemplez-moi car je suis le rythme et la vie,
Le souffle, l'inspiration, le jour et la nuit,
Écoutez car voilà de tout chant le premier.»
Chant de la lumière, inaudible, insondable
Et pourtant tout présent, ardent rayonnement,
Envahissant le cœur de celui qui ressent,
Sur lui, se déposer l'éclair insurmontable
(Le bonheur du lézard qui s'étend et se dore,
Immobile et béat, chauffant sa vie, son sang
Froid et l'élan sans fin des feuilles vertes quand
Fanent les nuages au ciel, photophore).
La vie avait lié sa vie à la lumière,
Crépitait en tout sens, exubérant fouillis,
Avec ce seul effort de tout ce qui grandit,
Et puis la main, et puis le feu aux temps des pierres.
Voila le premier d'un groupement de 5 poèmes auxquels je travaille actuellement. J'aimerai des avis donc je vous le livre. Je mettrai la suite demain. Le quatrième n'est pas fini, voire à recommencer mais je vous le ferai lire aussi, dans quelques jours.
#2
Posté 04 août 2008 - 07:24
1
Voguent les astres et la claire lumière,
Parmi eux, le Soleil, capitaine, tenant
Du rythme liant entre eux les variés éléments
Pour les vivants, vivant ici-bas sur la Terre.
«Contemplez-moi» dit-il aux vivants éveillés,
«Contemplez-moi car je suis le rythme et la vie,
Le souffle, l'inspiration, le jour et la nuit,
Écoutez car voilà de tout chant le premier.»
Chant de la lumière, inaudible, insondable
Et pourtant tout présent, ardent rayonnement,
Envahissant le cœur de celui qui ressent,
Sur lui, se déposer l'éclair insurmontable
(Le bonheur du lézard qui s'étend et se dore,
Immobile et béat, chauffant sa vie, son sang
Froid et l'élan sans fin des feuilles vertes quand
Fanent les nuages au ciel, photophore).
La vie avait lié sa vie à la lumière,
Crépitait en tout sens, exubérant fouillis,
Avec ce seul effort de tout ce qui grandit,
Et puis la main, et puis le feu aux temps des pierres.
Voila le premier d'un groupement de 5 poèmes auxquels je travaille actuellement. J'aimerai des avis donc je vous le livre. Je mettrai la suite demain. Le quatrième n'est pas fini, voire à recommencer mais je vous le ferai lire aussi, dans quelques jours.
Attendons les autres alors, avant de commenter!
Amicalement
Claricorne
#3
Posté 07 août 2008 - 02:00
Ce texte dégage qqch de très positif, je ne sais comment expliquer cela!
encore bravo !