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Autour de la lumière, la tige de la vie,
Et pour l'homme le feu du ciel, et sa chaleur
Gardiens divinisés, esprits vivants, veilleurs,
Ayant vu dans la main la force qui saisit.
Sans griffe ni poison le feu avait fait l'homme,
Témoigné du geste qui montre et veut montrer.
Car la Terre était ivre et pleine de dangers,
Et il s'y trouvait pris, au coeur du maelström.
Assis auprès du feu pour remercier le ciel,
-Qui seul alors était signe du régulier-
Les voix s'étaient nouées en rythme pour chanter
La foudre incendiaire et la pluie fraternelle.
Le temps était compté. Les nomades suivaient
Les pistes indiquées, par l'eau et les troupeaux
Qui parlent aux saisons. La vie faisait écho,
A la palpitation qu'en coeur elle engendrait.
Séduit par la Musique, émerveillé, ravi,
L'homme y prêta l'oreille en y cherchant la source
De ce qui maintenait les astres dans leur course
Sans savoir quel exil il s'imposait ainsi.

Le mythe II
Débuté par le_faune, août 06 2008 07:09
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 06 août 2008 - 07:09
#2
Posté 06 août 2008 - 11:56
Merci le faune
Le mot "maîtrise" me vient à l'esprit,
amicalement
Povoite.
Le mot "maîtrise" me vient à l'esprit,
amicalement
Povoite.
#3
Posté 07 août 2008 - 01:53
Je n'ai pas le sentiment de lire tes textes, mais l'impression d'entrer dans le monde que tu décris, d'entrer dans un mythe dans un passé lointain, comme si tes mots formaient un véhicule .
vite je cours au n°1
amicalement
afdm
vite je cours au n°1

amicalement
afdm