La mort du jour
C'est l'heure sanglante
Dans l'horizon en feu
Où les nues ardentes
S'en remettent à Dieu.
C'est l'heure où bascule
Le dernier rayon de soleil,
L'instant où tout recule
Face au soir qui s'éveille.
C'est l'heure souffrante
Du jour qui se meurt,
Ouvrant une poitrine béante
D'où surgit un autre cœur.
C'est l'heure scintillante
Hors du brasier du jour.
L'heure palpitante
Où brûlent nos amours.
C'est l'heure presque innocente
Où l'homme tombe à genoux.
Cette heure qui arpente
Le royaume des fous.
Et je suis là , haletante,
A la regarder poindre
Et s'avancer triomphante,
Cette heure que la nuit va étreindre.
Arwen Gernak
Lunes écarlates, nuits de granit

La mort du jour
#1
Posté 08 août 2008 - 09:27
#2
Posté 09 août 2008 - 10:48
avant l'invasion de la nuit.
Amicalement
Claricorne
#3
Posté 09 août 2008 - 12:10
Amitiés,H.
#4
Posté 09 août 2008 - 12:22
Merci à toutes deux
amitiés, Margod
#5
Posté 09 août 2008 - 04:32
La mort du jour
C'est l'heure sanglante
Dans l'horizon en feu
Où les nues ardentes
S'en remettent à Dieu.
C'est l'heure où bascule
Le dernier rayon de soleil,
L'instant où tout recule
Face au soir qui s'éveille.
C'est l'heure souffrante
Du jour qui se meurt,
Ouvrant une poitrine béante
D'où surgit un autre cœur.
C'est l'heure scintillante
Hors du brasier du jour.
L'heure palpitante
Où brûlent nos amours.
C'est l'heure presque innocente
Où l'homme tombe à genoux.
Cette heure qui arpente
Le royaume des fous.
Et je suis là , haletante,
A la regarder poindre
Et s'avancer triomphante,
Cette heure que la nuit va étreindre.
Arwen Gernak
Lunes écarlates, nuits de granit
tout en restant sobre,ton poème illustre l'amour dans sa force,dans sa pression sur les éléments qui nous entoure. il est torride. on peut il prévoir une suite?
#6
Posté 10 août 2008 - 11:34
La mort du jour
C'est l'heure sanglante
Dans l'horizon en feu
Où les nues ardentes
S'en remettent à Dieu.
C'est l'heure où bascule
Le dernier rayon de soleil,
L'instant où tout recule
Face au soir qui s'éveille.
C'est l'heure souffrante
Du jour qui se meurt,
Ouvrant une poitrine béante
D'où surgit un autre cœur.
C'est l'heure scintillante
Hors du brasier du jour.
L'heure palpitante
Où brûlent nos amours.
C'est l'heure presque innocente
Où l'homme tombe à genoux.
Cette heure qui arpente
Le royaume des fous.
Et je suis là , haletante,
A la regarder poindre
Et s'avancer triomphante,
Cette heure que la nuit va étreindre.
Arwen Gernak
Lunes écarlates, nuits de granit
Très imagé comme poème, j'aime aussi sa dynamique.
C'est vrai très suggestif, il n'y a que le dernier verbe qui ne sonne pas bien à l'oreille ... pourquoi pas éteindre et non étreindre.
Il me plait à lire et relire.