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Le mythe était pour nous de suivre la voie claire,
Guidés par la lumière nous attendions,
Éblouis, fascinés par les chemins sans nom
Fiers d’être destinés à dévoiler la Terre.
On abandonna les mystères, les soupçons
Pour les prairies en fleurs, les bêtes et les pierres
Les astres, navires aux cycles millénaires
Sans mauvaise pensée, sans prêter attention
Aux uns qui s’attardaient sur les pâles narcisses
Aux autres qui, ravis, écoutaient les oiseaux.
Disséminées, les voix renvoyaient les échos
Des cris émerveillés poussés par les novices.
Certains s’étaient assis au milieu du chemin,
Pleuraient les disparus comme on pleure les morts.
En cercle, ils oubliaient, vint le premier accord
Et il fallut chanter les souvenirs lointains.
Réuni, l’unisson dans son flux fera naître,
Non pas l'intimité qui relie toute vie,
Ni la Musique enfin, mais ces jeux infinis,
Répéteront, vibrants, le battement de l'Etre.
Voila le dernier mais il en manque un, je tacherai de le finir sous peu mais cela s'avère difficile.

Le Mythe V
Débuté par le_faune, août 10 2008 07:24
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