16 réponses à ce sujet

[darkpixel]

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Voilier
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Sous la quille laquée blanc
Glissent les eaux turquoise
Tandis que les nuages ardoise
Dans l'air chaud vont tremblants
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Les voiles claquent dans le vent
Quelques coryphènes paresseuses
Ondulent dans le sillage, gracieuses
Remontant doucement vers l'avant
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Le chaud éclat des cuivres éclabousse
La légère écume de doux reflets roux
Arrachant au pont quelques lueurs acajou
Tandis que faiblit le zéphyr qui me pousse
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N'aimant pas de ce monde les côtés trop amers
Je fuis sur mon bateau la compagnie des hommes
Spectre glissant sur l'eau dans son vaisseau fantôme
Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière.
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Sur mon bateau je vais,
Aux vents mauvais,
Vers l'horizon
Sans raison.

[recreation]

Joli

Alain

[Poèt-Poèt]

Au pont de votre navire
au fil de vos stances
quand l'horizon chavire
les restes d'existence
aspiré par un vide
si plein de souvenir
l'étrave qui vous guide
à l'écume soupire.

P.P

[Arwen G]

Avec pareille voilure, le 4ème quatrain risque d'être vérifié

Tout glisse à merveille jusqu'au dernier vers de celui-ci

"Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière" : l'inversion pointe tel un écueil où échouer.

Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière pas facile....peut-être choisir mer comme rime ?

Jusqu'au jour où m'engloutira la mer, mon cimetière.

ou

Jusqu'au jour où m'engloutira mon cimetière, la mer.

ou...

Mille excuses pour ce jugement mais le poème est trop beau pour qu'une rime le brise.

amitiés, Margod

[plusloin]

Très joli poème. J'ai aimé ce poème où j'apprends à la quatrième strophe la raison du voyage, et qu'à la cinquième toute la détermination.

Contre vents et marées
Partir, fuir, détaler ...

Belle progression.

Amicalement

[Poèt-Poèt]

Avec pareille voilure, le 4ème quatrain risque d'être vérifié

Tout glisse à merveille jusqu'au dernier vers de celui-ci

"Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière" : l'inversion pointe tel un écueil où échouer.

Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière pas facile....peut-être choisir mer comme rime ?

Jusqu'au jour où m'engloutira la mer, mon cimetière.

ou

Jusqu'au jour où m'engloutira mon cimetière, la mer.

ou...

Mille excuses pour ce jugement mais le poème est trop beau pour qu'une rime le brise.

amitiés, Margod

Franchement ce vers n'est pas si mal!
engloutir à la rigueur me semble plus gènant que l'inversion
et si j'osais une suggestion:
Jusqu'au soir où, marin, sera mon cimetière
Mais bon! moi j'aime pas retoucher!
touche rien dark pixel,
l'ensemble se lit bien, cela coule tout seul, à l'image de l'idée.

P.P

[darkpixel]

J'avoue que je n'aime guère retoucher mes textes. Non pas que je sois imbu de ma personne et que je les trouve parfaits, mais parce qu'ils sont la photographie de l'instant. Je n'aime guère regarder derrière et cours toujours de l'avant. Mais je retiens la suggestion. Ce poème ne fait encore l'objet d'aucun recueil et peut donc être modifié sans remord. Ceci dit, cette inversion ne me choque décidément pas, je trouve que le vers coule bien.

[Petite Fée]

Très joli !
J'aime bien aussi de temps en temps m'adonner à cet exercice...

Amitiés de Provence

[darkpixel]

Merci petite fée, Ah la Provence !!! As-tu lu Digne ? Il doit traîner un peu plus bas. C'est une région magnifique qui chante à mon âme et dont l'accent parfois me revient.

[claricorne]

Je me suis laissée aller à lire
et regarder ce texte fluide.
Amicalement
Claricorne

[claricorne]

les tanka et les pétales gisants sont mauvais conseillers claire

[ailebleue]

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Voilier
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Sous la quille laquée blanc
Glissent les eaux turquoise
Tandis que les nuages ardoise
Dans l'air chaud vont tremblants
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Les voiles claquent dans le vent
Quelques coryphènes paresseuses
Ondulent dans le sillage, gracieuses
Remontant doucement vers l'avant
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Le chaud éclat des cuivres éclabousse
La légère écume de doux reflets roux
Arrachant au pont quelques lueurs acajou
Tandis que faiblit le zéphyr qui me pousse
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N'aimant pas de ce monde les côtés trop amers
Je fuis sur mon bateau la compagnie des hommes
Spectre glissant sur l'eau dans son vaisseau fantôme
Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière.
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Sur mon bateau je vais,
Aux vents mauvais,
Vers l'horizon
Sans raison.

un seul mot suffira : MAGNIFIQUE !

AILEBLEUE

[darkpixel]

Merci Ailebleue, ce mot me suffit.

[tollelege]

N'aimant pas de ce monde les côtés trop amers
Je fuis sur mon bateau la compagnie des hommes
Spectre glissant sur l'eau dans son vaisseau fantôme
Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière.
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Sur mon bateau je vais,
Aux vents mauvais,
Vers l'horizon
Sans raison.

"Jusqu'au jour où m'engloutira mon marin cimetière."
Il faut revoir le nombre de pieds
"Aux vents mauvais," rappelle les chansons d'automne de Verlaine
On peut trouver autre chose je pense

Trés beau poème ceci dit.

Tollelege

[darkpixel]

Si je dois éviter tout ce qui a déjà été écrit, cela va m'obliger à deux choses. Primo, lire la poésie des "grands" auteurs, je n'en ai ni le temps ni l'envie, je n'aimerai pas en être influencé. Secundo, Il me faudrait créer une base de donnée regroupant toutes les associations de mots déjà parue. Là, c'est la compétence qui va me manquer. Je ne puis donc, comme le septième art, que déclarer que toute ressemblance avec un texte déjà connu est une pure coïncidence. J'ai déjà plus de 500 poèmes à mon actif sur pratiquement tous les sujets, il est vraisemblables que j'ai déjà exploré des terrains défrichés par d'autres... Par contre, je n'ai pas lu leurs "rapports". Cela vaut pour le poème "Champ de bataille" et G. Brassens. De plus, je n'arrive même pas à me souvenir de mes textes, alors ceux des autres... (Une bizarrerie de la nature fait que je ne puisse apprendre par cœur, parfois handicapant, mais là, je n'y peux rien). Quand au métrage du vers, désolé, mais je n'ai rien compté dans ce poème, c'est un calligramme, là c'est la forme qui compte... Ceci dit, souvent je m'affranchi de cette "obligation". Après tout, les vers n'ont pas de pieds...
Cordialement,
Daniel

[darkpixel]

Merci souris de ton gentil passage
Je ne voudrais en faire un fromage
Mais rongeur dans les parages
Amènent famine et naufrage.

Non, c'est une blague !!! Ravi que tu aies apprécié.