
Je sais
#1
Posté 20 août 2008 - 09:11
Je sais les heures basses où le rêve se hisse
Je sais tous ses visages à la nuit consumés
Des femmes pratiquantes et de mauve et de parme
Fleuries de lit en lit d’infidèles pensées
Je sais un peu d’aurores et je sais des poussières
Je sais vingt ans déjà … Je sais bien mille années
Je sais aussi d'autres matins
D’une étoile et d’un siècle un tissé de lumières
Un champ haut comme un ciel vide d’éternité
Et des soleils couchants
Un peu comme une offense
Un peu comme un chagrin
Un peu... comme une idée
Des lèvres et puis des mains bavardes d’indolence
Avec un chant d’hier au cœur assassiné
Suivant parfois d'autres chemins
Je sais comme tu sais, un jour, comme une alarme
Du rouge mit aux lèvres et des airs maquillés
Un crayon fleurissant d’artifice la larme
A son bleu soulignant la place d’un passé
Je sais bien d'autres vies...
Bien d'autres lendemains
Je sais les yeux voyants de nos joyaux perdus
Je sais comme une trace et de vagues refus
Je sais le temps d’un autre au bout de ta patience
Dans les mains de Cassandre indexées à l'alliance
Je sais ton cœur si haut sans gestes de secours
Des langues assoiffées et des comptes à rebours
Une autre destinée d’invisibles tendresses
Avec tous tes baisers venus les ramasser
Avec une tiédeur et le temps qui se venge
Avec une paresse et des servilités
Les matins en retard et les soirs où se range
Au fond de nos placards toute une éternité
Avec des lits tranquilles… Un fantôme qui passe
Avec ses humeurs en phrases éternuées
A peine des silences et puis des mots de passe
Tant de gestes oubliés … Aux heures à pas comptés
Je sais comme tu sais ... Mais il se fait tard
Je sais tant de "je t'aime"
Je sais déjà demain !
#2
Posté 20 août 2008 - 09:49
...Avec une tiédeur et le temps qui se venge
Avec une paresse et des servilités
Les matins en retard et les soirs où se range
Au fond de nos placards toute une éternité
Avec des lits tranquilles… Un fantôme qui passe
Avec ses humeurs en phrases éternuées
A peine des silences et puis des mots de passe
Tant de gestes oubliés … Aux heures à pas comptés
Je sais comme tu sais ... Mais il se fait tard
Je sais tant de "je t'aime"
Je sais déjà demain !
Tout à fait à la hauteur du plat pays
un merci made in belgium
Margod
#3
Posté 21 août 2008 - 04:34
Je sais (Texte écrit sur la musique de "Le plat pays" de Jacques Brel)
Exercice périlleux de ta part.
...
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent d'ouest écoutez le tenir
Le plat pays qui est le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mats de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent de l'est écoutez le vouloir
Le plat pays qui est le mien
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez le craquer
Le plat pays qui est le mien
Avec l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez le chanter
Le plat pays qui est le mien
______________________
La force du texte de Brel, son interprétation musicale résident dans le mouvement des vagues, ces allers et retours crescendo-decrescendo de souffles qu'on a l'impression de prendre en pleine figure comme une éternité, une rafale à l'âme. Avec des contrastes, des reliefs, des frémissements, des contreforts, des ressaisissements, un étau si gris qu'il nous coucherait sur des chemins de ciels, larmes-brumes cristallisées sur nos joues. Où la voix rejoint le paysage jusqu'à en tordre la bouche. Jusqu'à en aplanir la dune des mélancolies. Jusqu'à en oublier à jamais que ce tableau est paysage. On le croirait humain à chaque écoute.
Je ne retrouve pas dans ton texte ces modulations, cette force, ces tours de passe-passe entre ciel et grève. Allant de la bouche de Brel au cœur de la mer, puis de la mer à nos émotions collées à la dune. Où platitude devient sommet. Ceci pour dire que je ne comprends pas l'intérêt de s'inspirer d'un rythme musical, d'une composition et d'un texte inimitables qui resteront à jamais uniques dans un paysage. Dans un paysage où chaque tentative de détournement semblera inévitablement pale. De ta bouche à ton paysage de femme, je ne sens pas la vague qui écartèle. Qui prend aux tripes. Peut-être que j'aime trop Brel pour le voir aller ailleurs que là où il voulait aller.
#4
Posté 21 août 2008 - 08:58
On s'en fout, d'où il voulait aller ton Brel, moi j'écris comme un cri la mer comme un tango, dans son chant en allé où sa brume me beugle. Loin d'ici où tout meurt où y'a même pas d'oiseaux, où cingle la syntaxe aux chaloupes aveugles. Après les ponts du ciel et de brume et de gris, les cardigans de chaume à l'âme ruisselante. Je suis l'arc et le feu en écho du mépris. Qu'un bêlement têtu... Articulant sa vague. Qu’un rêve à tous les vents et des gosiers de houle. Son ciel de barbier suant sous les étoiles. La phrase entre les dents où le verbe s'enroule.Où je hisse la mer au brisant sous ma voile… Léo Ferré disait "On couche toujours avec les morts" Alors, Bonnes nuits .
#5
Posté 21 août 2008 - 12:36
"Je ne retrouve pas dans ton texte ces modulations, cette force, ces tours de passe-passe entre ciel et grève. Allant de la bouche de Brel au cœur de la mer, puis de la mer à nos émotions collées à la dune. Où platitude devient sommet. Ceci pour dire que je ne comprends pas l'intérêt de s'inspirer d'un rythme musical, d'une composition et d'un texte inimitables qui resteront à jamais uniques dans un paysage. Dans un paysage où chaque tentative de détournement semblera inévitablement pale. De ta bouche à ton paysage de femme, je ne sens pas la vague qui écartèle. Qui prend aux tripes. Peut-être que j'aime trop Brel pour le voir aller ailleurs que là où il voulait aller."
On s'en fout, d'où il voulait aller ton Brel, moi j'écris comme un cri la mer comme un tango, dans son chant en allé où sa brume me beugle. Loin d'ici où tout meurt où y'a même pas d'oiseaux, où cingle la syntaxe aux chaloupes aveugles. Après les ponts du ciel et de brume et de gris, les cardigans de chaume à l'âme ruisselante. Je suis l'arc et le feu en écho du mépris. Qu'un bêlement têtu... Articulant sa vague. Qu'un rêve à tous les vents et des gosiers de houle. Son ciel de barbier suant sous les étoiles. La phrase entre les dents où le verbe s'enroule.Où je hisse la mer au brisant sous ma voile… Léo Ferré disait "On couche toujours avec les morts" Alors, Bonnes nuits .
Ce n'est pas " mon " Brel mais Brel. Petit rappel, grand moment :
http://www.dailymotion.com/video/x93qe_jacques-brel-interview_music
Tu as tout à fait le droit de t'en foutre comme j'ai pris le droit de signaler mon point de vue. Faut rester vivants. On peut faire dire tout ce que l'on veut à un mort, ce n'est pas pour autant que le ton est obligatoirement juste et le pas de danse réussi. Ils peuvent le paraître ainsi pour certains et pas pour d'autres. L'exercice périlleux consistait à accepter la critique éventuelle. Qui n'est que la mienne. Puisque tu évoques Ferré, il faut remettre ses paroles dans leur contexte, à savoir la disparition de son chimpanzé, Pépée, auquel il tenait comme à un homme. Evidemment, on interprète comme on veut, on ne se couche pas tous de la même manière. C'est bien ce même Ferré qui disait aussi : " A l'école de la poésie on n'apprend pas : on se bat ! ". Là encore il est possible d'interpréter.
...
"... où cingle la syntaxe aux chaloupes aveugles. Après les ponts du ciel et de brume et de gris, les cardigans de chaume à l'âme ruisselante. Je suis l'arc et le feu en écho du mépris. Qu'un bêlement têtu... Articulant sa vague. Qu'un rêve à tous les vents et des gosiers de houle. Son ciel de barbier suant sous les étoiles. La phrase entre les dents où le verbe s'enroule.Où je hisse la mer au brisant sous ma voile…".
Je trouve cela fort, beau, infiniment plus libre dans la sonorité et l'enroulement que le texte précedemment commenté, même si au demeurant je trouvais quelques belles images. Bonne poésie.
#6
Posté 21 août 2008 - 12:57
#7
Posté 21 août 2008 - 01:12

#8
Posté 21 août 2008 - 03:29
Impressionnante, cette mer si calme : quelle puissance ! J'ai apprécié ta prose, lé clone.
Un connaisseur !
#9
Posté 21 août 2008 - 10:55
vous analyser brel comme chanteur, grosse erreur.
1) Brel peint un tableau, joue avec toutes ses trippes ce qu'il voit
2) il n'est écrit à aucun moment 'imitation' mais bien 'inspiration', ce qui est propre à chacun
pourquoi chaque texte devient-il un champs de bataille ?
Lisez Ruppert Everett, vous vous détendrez un peu !
a +, margod
#10
Posté 21 août 2008 - 11:04
Ce qui implique une musique, un rythme, une sonorité.
Mais, en disant qu'il était aussi bon voire meilleur que Brel, tu as tout résumé.
Laurent
#11
Posté 21 août 2008 - 11:24
Faux. Il a écrit :"écrit sur la musique du plat pays de Jacques Brel".
Mais, en disant qu'il était aussi bon voire meilleur que Brel, tu as tout résumé.
Laurent
Mais ça va pas la tête ? T'as lu ça où que je prétendais que c'était mieux que Brel, t'es malade mec, va vite te faire soigner... Moi qui n'irais même par insinuer que je suis meilleur que toi, alors tu vois, y'a du chemin à faire... J'ai dit que c'était écrit sur la musique c'est tout et les paroles de Brel je m'en tape, d'ailleurs les deux sujets sont différents... Et j'aurais même pu écrire un texte sur la musique de "Tomber la chemise" ou autre chose ; ou "Mon amie la rose" tiens
Tiens bonne idée "Mon amie la rose" ! On essaie ?
Au Printemps
Des matins et des choses
L'horizon qui repose
En retard de l'heure.
J'en ai fait ma raison
J'en ai fait ma saison
J'en ai fait ma maison
J'en ai fait des douleurs
Des éclats sans éclats
La tristesse à revendre
En poème à cracher
Ce que coûte le coeur
Mais demain j'oserai
J'oserai le printemps
Une fleur inventée
Des Marquises d'aimer
Des Baisers Girouettes
Et la Rose des Vents
Des matins et des choses
L'horizon qui repose
En retard de l'heure.
J'oserai l'impossible
Sous l'écorce la sève
Comme un arbre qui rêve
Aux morsures d'aimer
Quand tu montres tes dents
J'oserai tous les sables
L'eau le vin et la terre
Un printemps jamais vu
Une source à ton chant
Ruisselante de toi
J'oserai qu'un printemps
Une parole nue
Dans des désirs voyous
Lorsque l'hiver s'en va
Aux matins et aux choses
L'horizon qui repose
J'oserai l'autre cœur
J'en ferai ma raison
J'en ferai ma saison
J'en ferai ta maison
J'en ferai des douceurs
La virgule à mon style encensé de scandale
Les couleurs à genoux
Où le temps vient mouiller en baiser sous ta voix
J'oserai l'invisible en un ciel de voyance
Une orchidée fantôme
A des Roses jalouses comme des filles en pleur
Aux matins et aux choses
Que ma tête repose
En un lit de douceurs
Ton sourire aux éclats
A ta lèvre à jamais
En poème à aimer
Ce que coûte le coeur
Alors c'est le même sujet là aussi, et on compare comment, si ce n'est pas le même sujet justement ?
#12
Posté 22 août 2008 - 08:58
Mais ça va pas la tête ? T'as lu ça où que je prétendais que c'était mieux que Brel, t'es malade mec, va vite te faire soigner... Moi qui n'irais même par insinuer que je suis meilleur que toi, alors tu vois, y'a du chemin à faire... J'ai dit que c'était écrit sur la musique c'est tout et les paroles de Brel je m'en tape, d'ailleurs les deux sujets sont différents... Et j'aurais même pu écrire un texte sur la musique de "Tomber la chemise" ou autre chose ; ou "Mon amie la rose" tiens
Tiens bonne idée "Mon amie la rose" ! On essaie ?
Au Printemps
Des matins et des choses
L'horizon qui repose
En retard de l'heure.
J'en ai fait ma raison
J'en ai fait ma saison
J'en ai fait ma maison
J'en ai fait des douleurs
Des éclats sans éclats
La tristesse à revendre
En poème à cracher
Ce que coûte le coeur
Mais demain j'oserai
J'oserai le printemps
Une fleur inventée
Des Marquises d'aimer
Des Baisers Girouettes
Et la Rose des Vents
Des matins et des choses
L'horizon qui repose
En retard de l'heure.
J'oserai l'impossible
Sous l'écorce la sève
Comme un arbre qui rêve
Aux morsures d'aimer
Quand tu montres tes dents
J'oserai tous les sables
L'eau le vin et la terre
Un printemps jamais vu
Une source à ton chant
Ruisselante de toi
J'oserai qu'un printemps
Une parole nue
Dans des désirs voyous
Lorsque l'hiver s'en va
Aux matins et aux choses
L'horizon qui repose
J'oserai l'autre cœur
J'en ferai ma raison
J'en ferai ma saison
J'en ferai ta maison
J'en ferai des douceurs
La virgule à mon style encensé de scandale
Les couleurs à genoux
Où le temps vient mouiller en baiser sous ta voix
J'oserai l'invisible en un ciel de voyance
Une orchidée fantôme
A des Roses jalouses comme des filles en pleur
Aux matins et aux choses
Que ma tête repose
En un lit de douceurs
Ton sourire aux éclats
A ta lèvre à jamais
En poème à aimer
Ce que coûte le coeur
Alors c'est le même sujet là aussi, et on compare comment, si ce n'est pas le même sujet justement ?
Je répondais à Arwen.
Ainsi, le "il" te correspond, et le "tu" correspond à Arwen.
Ce qui donne :
Beotien a dit qu'il avait écrit sur la musique de bla bla bla.
ET
Arwen a dit que t'avais rien à envier à l'original. Ce qui est un tendre mensonge.
En soi, j'm'en fous.
L'important, c'est que tu écrives et que tu sois lu.
A+
#13
Posté 22 août 2008 - 09:55
stop !
vous analyser brel comme chanteur, grosse erreur.
1) Brel peint un tableau, joue avec toutes ses trippes ce qu'il voit
2) il n'est écrit à aucun moment 'imitation' mais bien 'inspiration', ce qui est propre à chacun
pourquoi chaque texte devient-il un champs de bataille ?
Lisez Ruppert Everett, vous vous détendrez un peu !
a +, margod
J'aperçois cela seulement à l'instant. Ton " stop ", Arwen, tu peux en faire du bois pour le feu. L'étincelle servira à t'éclairer. Fais donc des lectures plus approfondies avant de soutenir n'importe quoi (" grosse erreur ") :
1/ Oui, Brel peint un tableau, merci pour ta précision, c'est écrit en toutes lettres dans mon commentaire initial.
2/ Bien sûr que l'inspiration est propre à chacun mais bien sûr aussi que cela apporte un autre regard. Il ne s'agit nullement de comparer mais de se servir des éléments proposés : " Texte écrit sur la musique de "Le plat pays" de Jacques Brel l". Si cela a été signifié aussi clairement, je suppose que cela a un contenu, n'est pas anodin. Cela suppose, effectivement, un accord de sonorités, un rythme, des modulations, un flirt rapproché avec des tournures de phrases, etc. Bref, quelque chose qui aurait dû (me) prendre aux tripes et que je n'ai pas retrouvé dans le texte de Beotien. Cela n'a pas à te déranger, a/ parce que toute opinion est bonne à dire, b/ parce qu'il vaut mieux un échange même vif qu'un autoritaire " stop " qui tombe comme un cheveu sur la soupe et c/ parce que même Beotien ne semble pas m'en tenir particulièrement rigueur. Cela ne nous a pas empêchés de dialoguer. Et nous dialoguerons encore.
… 3/ Je n'ai pas vu de " champ de bataille " ici, au point de devoir arrêter un échange par ton autoritaire " stop ". J'y vois un chantier, des perceptions différentes, des approches différentes. L'auteur lui-même n'a pas mis de stop. Alors, qu'est-ce que tu as besoin de faire ta crise d'autorité. Etre détendue n'a jamais voulu dire n'avoir rien à dire.
Je n'ai pas trouvé ton 1er commentaire approprié, juste, est-ce que je t'ai fait taire par un stupide stop ?
#14
Posté 22 août 2008 - 05:22
J'aperçois cela seulement à l'instant. Ton " stop ", Arwen, tu peux en faire du bois pour le feu. L'étincelle servira à t'éclairer. Fais donc des lectures plus approfondies avant de soutenir n'importe quoi (" grosse erreur ") :
1/ Oui, Brel peint un tableau, merci pour ta précision, c'est écrit en toutes lettres dans mon commentaire initial.
2/ Bien sûr que l'inspiration est propre à chacun mais bien sûr aussi que cela apporte un autre regard. Il ne s'agit nullement de comparer mais de se servir des éléments proposés : " Texte écrit sur la musique de "Le plat pays" de Jacques Brel l". Si cela a été signifié aussi clairement, je suppose que cela a un contenu, n'est pas anodin. Cela suppose, effectivement, un accord de sonorités, un rythme, des modulations, un flirt rapproché avec des tournures de phrases, etc. Bref, quelque chose qui aurait dû (me) prendre aux tripes et que je n'ai pas retrouvé dans le texte de Beotien. Cela n'a pas à te déranger, a/ parce que toute opinion est bonne à dire, b/ parce qu'il vaut mieux un échange même vif qu'un autoritaire " stop " qui tombe comme un cheveu sur la soupe et c/ parce que même Beotien ne semble pas m'en tenir particulièrement rigueur. Cela ne nous a pas empêchés de dialoguer. Et nous dialoguerons encore.
… 3/ Je n'ai pas vu de " champ de bataille " ici, au point de devoir arrêter un échange par ton autoritaire " stop ". J'y vois un chantier, des perceptions différentes, des approches différentes. L'auteur lui-même n'a pas mis de stop. Alors, qu'est-ce que tu as besoin de faire ta crise d'autorité. Etre détendue n'a jamais voulu dire n'avoir rien à dire.
Je n'ai pas trouvé ton 1er commentaire approprié, juste, est-ce que je t'ai fait taire par un stupide stop ?
Primo ; c'est très mal me connaître si tu a pris ce com pour une intervention autoritaire. Stop égalait "de grâce ne toucher pas à Brel ! " Sache que pour moii toucher à Jacques est pareil que s'en prendre à C.B. ou V., on ne comppare jamais les parfaits.... Je réitère par comprendre mon opinion : ce n'est pas parce que l'on écoute un morceau musical que l'on aura des images apparentées bien que fort improbable

Secundo : ici, c'est exact qu'il n'y a pas eu de bataille. Je sortais d'autres lectures où les répliques frôlait plus que la vulgarité ce qui m'a laissé ce manque d'objectivité.
Tertio : toutes mes excuses pour t'avoir donner l'impression d'irrespect : ah les mots !
Margod
#15
Posté 22 août 2008 - 07:40
Tu n'as pas à t'excuser. Il n'y avait pas la gravité à devoir s'excuser. C'est vrai que je ne te connais et tu ne me connais pas davantage. C'est pourquoi il faut essayer d'être précis dans la rédaction de nos messages afin qu'il y ait le moins possible de malentendus. Et aussi parce que nous n'avons pas le son, le ton. Sur un site de poésie nous pouvons faire cet effort.
#16
Posté 22 août 2008 - 07:46
Ok Arwen, je t'ai entendue. Je ne sais pas ce que c'est que les " parfaits " et il n'y avait pas de comparaison. J'ai suffisamment expliqué pour ne pas y revenir. Par ailleurs, les " intouchables " cela n'existe pas pour moi. On peut toucher à tout et même à Dieu. Ce n'est qu'une question de respect dans la forme. Du respect, il y en avait. On ne va pas se heurter à nouveau, on va passer outre, d'accord ?
Tu n'as pas à t'excuser. Il n'y avait pas la gravité à devoir s'excuser. C'est vrai que je ne te connais et tu ne me connais pas davantage. C'est pourquoi il faut essayer d'être précis dans la rédaction de nos messages afin qu'il y ait le moins possible de malentendus. Et aussi parce que nous n'avons pas le son, le ton. Sur un site de poésie nous pouvons faire cet effort.
"Dieu existe, j'ai marché dedans.", c'était toi, ce déicide en basket ?