
Poète ?… Sale typ' !
#1
Posté 21 août 2008 - 09:16
T'as les mots qui racol'nt sur un' gueul' d'inventaire
Tout en haut sous ton front dans tes yeux d'acajous
Qu'on dirait qu't'as fouillé dans l'tiroir à colères
Qu'on dirait qu't'es tombé d'un nuage à genoux
C'est la rim' qui t'efface en tes nuits de lumières
Sous la lampe à déprime où t'arrives contre jour
Qu'on dirait qu't'as vendu des visages de misère
Pour du vent qu'on imprime au papier de velours
Avec plein ton chapeau, avec plein ta vitrine.
Plein tes rêv's d'insensés, dans un coin de ton cœur.
Quand ta voix pour casser fait ta rime assassine.
Face à tant d'éventails face aux pleurs pour des leurres .
Dans tes planques halogènes au plancher trop chauffant.
Quand tes mains te retiennent au clavier trop grinçant.
À fouiller dans sa lettre une humeur dans ta veine .
À nous tendre des miettes à nous tendre du vent .
Dans ta langu' sans faux-pas découpée de rancunes.
Dissipant des senteurs des couleurs du plein ciel.
L'aube grise des pleurs ou tes yeux se consument.
Des visions camouflées sous un fond d'aquarelle.
T'es du bluff pardonné du brillant dans ton ventre.
Pour tes yeux parsemés de pépites aux éclats.
Pour ton bec azuré des ivresses des encres.
Pour ta min' crève-coeur à la tête des rois.
T'as l'cheveux Rock n'roll et la danse de derviche.
T'as du rêv' maquillé des faux airs du printemps.
T'es du poil à gratter à bouffer du caniche.
À toujours rechercher dans la Rose-des-vents.
C'est la clope que t'oublies enfumé de prières
C'est l'amour qu'a jauni des absences et de toi
Une trace dans tes lign's qu'ont fait l'tour de la terre
Poursuivant ton nuage à demeure sous un toit
T'es la mer bavarde quand les mauves transpirent
Tes qu'un cri qu'on effleure au matin rouge sang
Des goélands au ressac où des gueules chavirent
Où tu chantes les heurts au plus clair de tes dents
À saper du kaki dans tes vertes rengaines
À défendre ta plume…
Il faut bien que tu vives…
À la Une à la haine au drapeau pour les cons
Brancardier dans tes vein's comme coule l'eau vive
Aux syllabes noyées et la mort en sourdine
Aux satires de l'ode à tes sables mourants
Aux paroles qu'on ose à cell's qu'on assassine
T'as la gueul' du hasard à croquer du carcan
T'es pas toi, tu t'consoles
T'es tout l'monde et pourtant
On dirait qu't'es poète, t'es du rêve qui fout l'camp
*Poète… sale type » Est une expression de Léo Ferré
#2
Posté 21 août 2008 - 09:58
Salut Beotien, beau poème, j'ai aimé aussi "Nuit nue".Poète ?… Sale typ' ! *
T'as les mots qui racol'nt sur un' gueul' d'inventaire
Tout en haut sous ton front dans tes yeux d'acajous
Qu'on dirait qu't'as fouillé dans l'tiroir à colères
Qu'on dirait qu't'es tombé d'un nuage à genoux
C'est la rim' qui t'efface en tes nuits de lumières
Sous la lampe à déprime où t'arrives contre jour
Qu'on dirait qu't'as vendu des visages de misère
Pour du vent qu'on imprime au papier de velours
Avec plein ton chapeau, avec plein ta vitrine.
Plein tes rêv's d'insensés, dans un coin de ton cœur.
Quand ta voix pour casser fait ta rime assassine.
Face à tant d'éventails face aux pleurs pour des leurres .
Dans tes planques halogènes au plancher trop chauffant.
Quand tes mains te retiennent au clavier trop grinçant.
À fouiller dans sa lettre une humeur dans ta veine .
À nous tendre des miettes à nous tendre du vent .
Dans ta langu' sans faux-pas découpée de rancunes.
Dissipant des senteurs des couleurs du plein ciel.
L'aube grise des pleurs ou tes yeux se consument.
Des visions camouflées sous un fond d'aquarelle.
T'es du bluff pardonné du brillant dans ton ventre.
Pour tes yeux parsemés de pépites aux éclats.
Pour ton bec azuré des ivresses des encres.
Pour ta min' crève-coeur à la tête des rois.
T'as l'cheveux Rock n'roll et la danse de derviche.
T'as du rêv' maquillé des faux airs du printemps.
T'es du poil à gratter à bouffer du caniche.
À toujours rechercher dans la Rose-des-vents.
C'est la clope que t'oublies enfumé de prières
C'est l'amour qu'a jauni des absences et de toi
Une trace dans tes lign's qu'ont fait l'tour de la terre
Poursuivant ton nuage à demeure sous un toit
T'es la mer bavarde quand les mauves transpirent
Tes qu'un cri qu'on effleure au matin rouge sang
Des goélands au ressac où des gueules chavirent
Où tu chantes les heurts au plus clair de tes dents
À saper du kaki dans tes vertes rengaines
À défendre ta plume…
Il faut bien que tu vives…
À la Une à la haine au drapeau pour les cons
Brancardier dans tes vein's comme coule l'eau vive
Aux syllabes noyées et la mort en sourdine
Aux satires de l'ode à tes sables mourants
Aux paroles qu'on ose à cell's qu'on assassine
T'as la gueul' du hasard à croquer du carcan
T'es pas toi, tu t'consoles
T'es tout l'monde et pourtant
On dirait qu't'es poète, t'es du rêve qui fout l'camp
*Poète… sale type » Est une expression de Léo Ferré
J'ai écris un poème qui lui ressemble, je le trouve trop long.
Reste l'envoûtant " The night of loveless nights " de Robert Desnos. A plus.
#3
Posté 21 août 2008 - 11:56
Salut Beotien, beau poème, j'ai aimé aussi "Nuit nue".
J'ai écris un poème qui lui ressemble, je le trouve trop long.
Reste l'envoûtant " The night of loveless nights " de Robert Desnos. A plus.
Merci Marc o d'être là , je n'ai pas trouvé ton texte et pour cause, beaucoup n'ont pas de titre.
#4
Posté 22 août 2008 - 05:36
Poète ?… Sale typ' ! *
T'as les mots qui racol'nt sur un' gueul' d'inventaire
Tout en haut sous ton front dans tes yeux d'acajous
Qu'on dirait qu't'as fouillé dans l'tiroir à colères
Qu'on dirait qu't'es tombé d'un nuage à genoux
C'est la rim' qui t'efface en tes nuits de lumières
Sous la lampe à déprime où t'arrives contre jour
Qu'on dirait qu't'as vendu des visages de misère
Pour du vent qu'on imprime au papier de velours
Avec plein ton chapeau, avec plein ta vitrine.
Plein tes rêv's d'insensés, dans un coin de ton cœur.
Quand ta voix pour casser fait ta rime assassine.
Face à tant d'éventails face aux pleurs pour des leurres .
Dans tes planques halogènes au plancher trop chauffant.
Quand tes mains te retiennent au clavier trop grinçant.
À fouiller dans sa lettre une humeur dans ta veine .
À nous tendre des miettes à nous tendre du vent .
Dans ta langu' sans faux-pas découpée de rancunes.
Dissipant des senteurs des couleurs du plein ciel.
L'aube grise des pleurs ou tes yeux se consument.
Des visions camouflées sous un fond d'aquarelle.
T'es du bluff pardonné du brillant dans ton ventre.
Pour tes yeux parsemés de pépites aux éclats.
Pour ton bec azuré des ivresses des encres.
Pour ta min' crève-coeur à la tête des rois.
T'as l'cheveux Rock n'roll et la danse de derviche.
T'as du rêv' maquillé des faux airs du printemps.
T'es du poil à gratter à bouffer du caniche.
À toujours rechercher dans la Rose-des-vents.
C'est la clope que t'oublies enfumé de prières
C'est l'amour qu'a jauni des absences et de toi
Une trace dans tes lign's qu'ont fait l'tour de la terre
Poursuivant ton nuage à demeure sous un toit
T'es la mer bavarde quand les mauves transpirent
Tes qu'un cri qu'on effleure au matin rouge sang
Des goélands au ressac où des gueules chavirent
Où tu chantes les heurts au plus clair de tes dents
À saper du kaki dans tes vertes rengaines
À défendre ta plume…
Il faut bien que tu vives…
À la Une à la haine au drapeau pour les cons
Brancardier dans tes vein's comme coule l'eau vive
Aux syllabes noyées et la mort en sourdine
Aux satires de l'ode à tes sables mourants
Aux paroles qu'on ose à cell's qu'on assassine
T'as la gueul' du hasard à croquer du carcan
T'es pas toi, tu t'consoles
T'es tout l'monde et pourtant
On dirait qu't'es poète, t'es du rêve qui fout l'camp
*Poète… sale type » Est une expression de Léo Ferré
j'ai bien aimé , même si c'est un peu long ! il y a quelques images interessantes , peut être un peu trop ! mais c'est vrai que ce texte mérite un commentaire positif , bravo !
#5
Posté 22 août 2008 - 10:14
Amicalement
Claricorne
#6
Posté 22 août 2008 - 10:35
Sorry, j'ai pas précisé, il n'est pas là , ce poème trop long.Vais le retravailler.Merci Marc o d'être là , je n'ai pas trouvé ton texte et pour cause, beaucoup n'ont pas de titre.
Sorry aussi pour les titres, mais là j'peux pas. Amitiés.
#7
Posté 22 août 2008 - 12:43
Je te rends hommage pour ce texte.
Il est vrai, qu'il y a des images intéressantes, et l'ironie aussi. Je copie, mais c'est vraiment ce qu'il en ressort.
Je ressens ce texte comme un cri, enfin.
Amicalement