
Rebut d'insomnie
#1
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 23 août 2008 - 05:52
Se fige sur mes yeux cernés
Dans la bronca étrange
Des brancards d'un autre été
Les rivières d'insuline
Courent dans mes veines oxydées
La couleuvre utérine
Attend l'heure de trépasser
C'est la nuit
Blanche et pâle, laiteuse
Insomnie
Quand tu dors, bienheureuse
A courir, saltimbanque
Aveuglément sourd et muet
A l'espoir un peu branque
Aux douleurs comme un menuet
A gémir, fauve idiot
Noyé dans les fumées bleues
Perdu dans le métro
D'une Bible qui a perdu son Dieu
C'est la nuit
Blanche et pâle, laiteuse
Insomnie
Quand tu dors, bienheureuse
Le jour se lève enfin
Sur le champ de bataille
D'un monde sans lendemains
Noyé dans ses entrailles
Egaré, allumé
Entre rêve et transcendance
Bouteille vide jetée
Par un marin en errance
Reste un port de coton
Qu'on déserte par peur du vide
D'un crépuscule trop con
Quand on rêve de vents avides
C'est la nuit
Blanche et pâle, laiteuse
Insomnie
Quand tu dors, bienheureuse
#2
Posté 23 août 2008 - 07:36
#3
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 23 août 2008 - 10:19
#4
Posté 23 août 2008 - 05:07
A gémir, fauve idiot
Noyé dans les fumées bleues
Perdu dans le métro
D'une Bible qui a perdu son Dieu
Dieu en poésie, arrivent les ennuis!
Amicalement
#5
Posté 23 août 2008 - 06:44
J'aime, mais il y a (il me semble) une strophe plus fragile que les autres:
A gémir, fauve idiot
Noyé dans les fumées bleues
Perdu dans le métro
D'une Bible qui a perdu son Dieu
Dieu en poésie, arrive les ennuis!
Amicalement
Dieu n'y est pour rien dans le coté bancal de ce passage la médiocrité du prince des cons en est la principale responsable.
#6
Posté 24 août 2008 - 06:07
#7
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 24 août 2008 - 10:50
Mais prince tout de même
Si médiocre tu dis
De ce pauvre poème
Ecris-en un meilleur
C'que tu n'a jamais fait
Ainsi, petit râleur
Tu pourra bien parler
Mais sache que pour l'instant
Tes textes et tes messages
Sont trop inconséquents
Pour me faire un ombrage
Alors petit gamin
Retourne à tes jouets
Et laisse les grands, enfin,
D'choses sèrieuses discuter
Pour ce qui es de Dieu dans la poésie... sache que Dieu est partout quoi qu'on en dise. Et le poète ne doit pas se couper d'une dimension mystique de la vie. Sans quoi il se coupe du céleste pour rester sur la terre... autant dire dans la boue si ce n'est dans la merde.
Et merci à Noirpowa...
#8
Posté 25 août 2008 - 10:15
Prince des cons je suis
Mais prince tout de même
Si médiocre tu dis
De ce pauvre poème
Ecris-en un meilleur
C'que tu n'a jamais fait
Ainsi, petit râleur
Tu pourra bien parler
Mais sache que pour l'instant
Tes textes et tes messages
Sont trop inconséquents
Pour me faire un ombrage
Alors petit gamin
Retourne à tes jouets
Et laisse les grands, enfin,
D'choses sèrieuses discuter
Pour ce qui es de Dieu dans la poésie... sache que Dieu est partout quoi qu'on en dise. Et le poète ne doit pas se couper d'une dimension mystique de la vie. Sans quoi il se coupe du céleste pour rester sur la terre... autant dire dans la boue si ce n'est dans la merde.
Et merci à Noirpowa...
J'espère ne pas t'avoir fâché...
La dimension spirituelle est indispensable à l'être tu as raison.
J'ai commenté un peu vite, mais en toute amitié.