la couleur de la terre ne sauve pas de l'enfer
ses larmes sèches son haleine brûlante
le corps des autres en échos voilés
mirages silencieux caresses trop lointaines
le deuil dresse un mur hérissé de tessons
la sollicitude s'y déchire en lambeaux
cri silencieux étiré comme le temps
les silhouettes sont comme des cierges
dans la nef le chant d'autre rive nous arrive
mais l'on descend le fleuve
seul
alourdit par un ciel d'encre

Petite soeur tu connais la peine (juillet 2006)
Débuté par volpone, août 23 2008 10:18
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 23 août 2008 - 10:18
#2
Posté 24 août 2008 - 12:10
Merci Volpone, tous tes vers déchirent, et rappelent la solitude.. j'aime et bravo. amitiés laireveuse
#3
Posté 24 août 2008 - 10:51
Bienvenue Volpone!
Ce texte a un écho qui dure
en moi.
Ce texte a un écho qui dure
en moi.
#4
Posté 24 août 2008 - 08:10
merci @ vous deux
je suis déjà presqu'un vieux sur ce site mais j'ai disparu avec l'ancienne version :-)
amicalement
je suis déjà presqu'un vieux sur ce site mais j'ai disparu avec l'ancienne version :-)
amicalement