A chaque coup de vent ce sont lèvres qui s'ouvrent
est-ce à dire le soir avide d'un cri rouge
signal d'une sortie où la foule s'engouffre
le monde s'en va que s'en vient battre la houle
et moi qu'attend la mer à la croisée des sels
mon essor éperdu sur la lame du temps
chevauchée de musique au palais de mémoire
je te fais ce don clair de mon coeur au plus noir
fier à fleur de néant tant qu'au fil du silence
et trombe fond la plénitude et voici ma nuit

In situ
#1
Posté 27 mai 2007 - 08:28
#2
Posté 27 mai 2007 - 09:32
#3
Posté 27 mai 2007 - 09:57
Mais non, je ne fais pas dans.
#4
Posté 28 mai 2007 - 12:10
A chaque coup de vent ce sont lèvres qui s'ouvrent
est-ce à dire le soir avide d'un cri rouge
signal d'une sortie où la foule s'engouffre
le monde s'en va que s'en vient battre la houle
et moi qu'attend la mer à la croisée des sels
mon essor éperdu sur la lame du temps
chevauchée de musique au palais de mémoire
je te fais ce don clair de mon coeur au plus noir
fier à fleur de néant tant qu'au fil du silence
et trombe fond la plénitude et voici ma nuit
J'ai lu un texte comme ça, y'a pas longtemps... le dernier de Belvis, je crois. Enfin... évidemment, les textes sont différents. Ce que je juxtapose, ce sont les sensations que j'ai eues. Je renvoie donc au com que j'ai laissé chez Belvis.
Y'a des ensembles très purs, comme "et moi... à la croisée des sels", ou pfff... non mais le texte est super.
Jaguar.
#5
Posté 28 mai 2007 - 12:22
#6
Posté 28 mai 2007 - 08:46
" et moi....
Je la vois, cette image,
comme une ligne d'équilibre à ce poème,
où les mots s'enchaînent et que la nuit s'en vient ponctuer...
A lire, lire et lire encore
#7
Posté 28 mai 2007 - 09:04
A chaque coup de vent ce sont lèvres qui s'ouvrent
est-ce à dire le soir avide d'un cri rouge
signal d'une sortie où la foule s'engouffre
le monde s'en va que s'en vient battre la houle
et moi qu'attend la mer à la croisée des sels
mon essor éperdu sur la lame du temps
chevauchée de musique au palais de mémoire
je te fais ce don clair de mon coeur au plus noir
fier à fleur de néant tant qu'au fil du silence
et trombe fond la plénitude et voici ma nuit
On est sur un fil et on regarde.
Est-ce le monde qui passe sous nos pieds ?
Equilibre instable comme celui d'une vague déferlante
Mais équilibre puissant
La rive du monde
Et être à contre-courant
Toujours
Quelque part.
Artemisia
#8
Posté 28 mai 2007 - 11:15
et je lis
et puis, je lis encore.
De belles alliterations...
#9
Posté 29 mai 2007 - 08:52
Je suis particulièrement sensible au rapprochement que fait Jaguar-Felice avec Belvis.
"A lire" dites-vous. Je n'en demande pas plus.
Le septième vers me chiffonne: il s'intègre mal.
"J'ai rien compris" dit quelqu'un: ben moi non plus! Enfin, pas tout. Il arrive qu'en poésie on cerne moins des idées que des sensations ou des sentiments fugitifs. Une "mystique sauvage", pour reprendre le beau titre d'un livre de Michel Hulin.
Au plaisir de vous lire!

#10
Posté 31 mai 2007 - 03:00