fendille dans mon cœur au creux de la poitrine comme au premier jour quand j'ai serré mon sexe en pensant que nous ne ferions ferions jamais l'amour. Mais jouissance était alors ton absence comme un arbre aux minuscules ramures noires qui se fendillèrent dans ma poitrine. Je sais aujourd'hui que c'était ce fendillement à l'endroit de ma jouissance qui me faisait aimer l'amour.
Tout cela tu l'oublieras car ton lourd sceau marqué contre mes tempes c'est ton amnésie que tu m'offres tandis que je suis seulement riche d'une immense tristesse d'être habité de froid. Ce qui pour toi est le signe que rien n'est possible pour moi est le signe que tu es redevenu libre.
Ces phrases se sont enroulées elles ont dessinées une danse qui flottait, à présent elles flottent devant mes yeux, phrases que j'ai voulues simples dans la forêt des signes que tu m'as donnés pour me deviner et qui disaient dans le silence de ton regard combien tu m'avais aimé.
Toutes les femmes sont devant les hommes sans secret avec leurs poings et leurs silences est comme un poing et leurs paroles est comme un poing et l'on ne sait si ce sont les hommes qui sont sans secret ou les femmes mais les hommes sont sans secret sans quoi les femmes n'ouvrirait pas leurs poings pour caresser et qu'elles n'auraient pas la beauté du silence elles n'auraient pas de beauté du tout elles se taperaient le ventre avec les poings et il n'y aurait que des cris. l
-a
Aujourd'hui sans doute je suis mort et cette go" est morte aussi et il n'y a personne pour me sortir du tombeau. L'enfant que je fais naître est un enfant qui porte mes rides. Il n'est ni beau ni laid. Il existe sans me connaître trop occupé à vivre pour un petit temps sur la planète. Il ne sait même pas que je n'avais aucun secret et que les hommes ont si peu de secrets. Qu'importe son sexe à présent que j'ai rejoins les ombres.
La Mort doit être une femme, une femme à qui on ne résiste pas, une de ces femmes poétiques pour qui se tait et contre laquelle on reste
La compassion ne l'habite pas. On prête de la compassion à la Mort quand on est atteint d'une maladie qui fait souffrir. Sûrement on est idiot de dire cela. Sûrement je suis idiot.

l'écriture des morts (suite)
Débuté par Jean-Marie Vidal, août 26 2008 11:37
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 26 août 2008 - 11:37
#2
Posté 26 août 2008 - 11:57
qu'on se le dise j'ai nommé mon site http://Kribler1.spaces.live.com (pour ceux qui ont spaceslive ou quoi ??? mystère et boole d'internet ???) vous y retrouverez Kribler le personnage avatar de votre serviteur au prise avec les siens les proches et les moins proches ainsi que de la poésie . a condition de passer directement à la page 3 on peut aussi chers afficionados de JMV visiter http://lanuitcannibale.over-blog.com bon et puis personne ne fait attention à mon blog sur toutelapoesie le Jean-Marie Vidal Blog . Ben alors où elle est la vie bouillonnante des internautes et la communauté idéale de cette jeune pensée en expension sur le Monde ??? et puis si vous voulez me pourrir ma boîte au lettre au point où j'en suis je suis preneur de tout ce qui vient sauf les spams que je zappe il ne me reste qu'à vous laisser mon adresse email perso http://jeanmarievidal2@wanadoo.fr je suis à la recherche de revues ,concours , et autres maisons d'éditions , voire de site , pouvant me publier . Vous zetes gentils de pas vous moquer ... JM