
Dialogue de sourds
#1
Posté 28 mai 2007 - 12:44
De l'autre coté, appuyé sur le battant.
Tu m'as laissée partir, et maintenant je sors,
Laissant trop de moi sur ta porte en m'en allant..
-On m'avait prévenu qu'un jour tu t'en irais,
Qu'il faudrait être fort, se battre pour survivre
Mais le plus dur ce ne fut pas de t'oublier,
Ce fut de m'empêcher de te regarder vivre
-Je sais que ce moment était inévitable,
Et qu'un jour il viendrait, comme pour tout le monde,
Sans frapper, calmement s'asseoir à notre table
Et dire la nouvelle de sa voix immonde.
-Oui mais moi, j'ai encor la gorge toute pleine
Des sanglots de ton coeur, et de ces lourdes larmes,
Mon coeur lui aussi se lamente, inonde dans sa peine
Ma poitrine creusée par ces amères armes.
-Mais je ne voulais pas que tous cela s'arrête.
Mon âme entend encor l'écho de ce serment
Qui toujours viendra résonner dans ma tête
Et qui restera la, endormi mais vivant.
-Je te vois t'en aller, a travers le judas,
Je me vois moi-même comme un infâme traître,
Mais je n'ai pas pu te dire que je n'aimais que toi
Alors même que mon coeur n'avait d'autre maître
-Et je m'en suis allée, j'ai fuit ton âme morte
Laissant derrière moi un sillage de pleurs,
Emportant avec moi tout ce qu'un deuil apporte :
Du sang dans les souliers, et des bleus pleins le coeur.
-Et je t'ai vue t'éloigner, et puis disparaître,
A pas lents, incertains, chancelants, résignés,
Et j'ai laissé couler le long de la fenêtre
Une larme, trace de ton dernier baiser. »
#2
Posté 28 mai 2007 - 10:02
« Ta porte est dans mon dos, je sens presque ton corps
De l'autre coté, appuyé sur le battant.
Tu m'as laissée partir, et maintenant je sors,
Laissant trop de moi sur ta porte en m'en allant..
-On m'avait prévenu qu'un jour tu t'en irais,
Qu'il faudrait être fort, se battre pour survivre
Mais le plus dur ce ne fut pas de t'oublier,
Ce fut de m'empêcher de te regarder vivre
-Je sais que ce moment était inévitable,
Et qu'un jour il viendrait, comme pour tout le monde,
Sans frapper, calmement s'asseoir à notre table
Et dire la nouvelle de sa voix immonde.
-Oui mais moi, j'ai encor la gorge toute pleine
Des sanglots de ton cœur, et de ces lourdes larmes,
Mon cœur lui aussi se lamente, inonde dans sa peine
Ma poitrine creusée par ces amères armes.
-Mais je ne voulais pas que tous cela s'arrête.
Mon âme entend encor l'écho de ce serment
Qui toujours viendra résonner dans ma tête
Et qui restera la, endormi mais vivant.
-Je te vois t'en aller, a travers le judas,
Je me vois moi-même comme un infâme traître,
Mais je n'ai pas pu te dire que je n'aimais que toi
Alors même que mon cœur n'avait d'autre maître
-Et je m'en suis allée, j'ai fuit ton âme morte
Laissant derrière moi un sillage de pleurs,
Emportant avec moi tout ce qu'un deuil apporte :
Du sang dans les souliers, et des bleus pleins le cœur.
-Et je t'ai vue t'éloigner, et puis disparaître,
A pas lents, incertains, chancelants, résignés,
Et j'ai lassé couler le long de la fenêtre
Une larme, trace de ton dernier baiser. »
J'ai bien aimé ! je l'ai lu alors qu'il y avait du rapp à la radio , et j'ai trouvé que ce texte s'harmonisait totalement avec cette musique
Bravo pour ce trés beau poème .
Moietmoi