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[Wilfried Jacquard]

Je crois en l’avenir de l’enfer
Aux souvenirs macabres que je n’ai jamais vécu
D’aimer ou d’haïr, à cette vie nul n’est tenu

J’ai cru tenir bon aux atrabiles déconvenues
Ne pas sentir sous mes pieds ce tapis de bris de verre
Et pouvoir vivre au-delà de tout ça en solitaire.

J’arpente chaque jour un peu plus de ma vie
Et j’y apprends tous les jours que j’ai commis des erreurs la veille.
Chaque jour je rétabli la bienséance et commet une erreur pour le lendemain.
Chaque jour je pense être un meilleur homme qu’hier
Et suis médiocre face a l’homme que je serai demain .

On dit d’un homme qu’à l’orée de son cœur
Il trouve pour nourriture essentielle l’assouvissement de désirs charnels,
L’appropriation en toutes mesures du corps d’une femme, et le désir d’accroître son confort.
L’amour a donné vie et grâce à l’aimable objet de Pygmalion
Quand la technologie anime presque véritablement les gestes soumis de Chery 2000.

A l’orée de mon cœur dansent par millier les rêves follets qui font de moi l’humain.
J’ai composé des airs pour charmer et éloigner les serpents,les vils besoins du corps
Et les attirances hormonales. Les humeurs naturelles conduisent chacune de mes caresses,
Me permettent ou pas d’étreindre ton corps contre le mien et de rêver à une complicité des silhouettes.
Quand nos rêves se confondent pour devenir un seul et même, quand le désir appartient a chacun
Et fini par être celui de l’autre, quand silhouettes confondues, les soulas Vénus ont raison de nous deux,
Alors à ce moment, sans précipiter les secondes, je te ferai l’amour.

Il faut avoir couru longtemps, avoir avaler des kilomètres
Avoir goûter aux chaleurs antithermomètres
S’être blotti difficilement, par le froid, transi
Avec un sonore estomac qui pleure d’appétit
Avec des pieds grévistes qui abandonnent leur maitre
Energie et esprit concentrés à la survie,
Pour apprécier ce qu’aujourd’hui j’ai fais naître.

Je suis donc né à 30 ans je goûte enfin mes premières saveurs,
J’apprends à écouter, ressentir, exprimer
Chaque frémissement contenu de ta peau me donne la couleur.

[Metalexia]

Tu es née depuis que ta muse c'est posée dans ta vie , ensoleillée ton chemin embrumé par le destin, a bercer ta vie de notes colorées pour te redonner la force de renaitre de tes cendre de phoenix solitaire. (écoute j'ai l'impression que tout le monde laisse des commentaire assé jolie alors pourquoi pas ?)