
Une histoire de Zombies
#1
Posté 06 mars 2007 - 10:00
Ceci n'est pas un zombi aurait dit Ben et moi la maman, je l'aurai confirmé.
Il m'a dit que je lui avais sauvé la vie, avec mon amie, celle dont il est amoureux, tellement elle est belle, me dit il toujours. On était des princesses. On lui a lancé une corde qu'il a attrapé et on l'a tiré si fort qu'on l'a fait ressortir de la fenêtre.
Mon mari n'était pas là. Absent des limbes. Ce n'est pas son père qui lui a sauvé la vie.
Je me demande qu'elles sont ces étranges cauchemars qui font qu'un petit garçon rêve que deux princesses lui sauvent la vie.
Je me demande enfin plutôt je me dis qu'il est déjà trop tard pour tout changer.
Quel est le véritable ennemi ? Les zombis ? Les deux princesses qui s'aiment en cachette ?
Le père qui n'est pas dans le sauvetage ?
Ce n'est qu'un cauchemar me direz vous.
Ceci n'est pas une fatalité aurait dit Ben et moi, la maman j'aurai confirmé.
Corinne.
#2
Posté 06 mars 2007 - 11:37
qui pendaient sur ses lèvres m'ont ému je dois dire. J'ai croisé ce matin le sourire de cet
homme. Il errait solitaire, j'allais seul moi aussi. Nous nous sommes rencontré au hasard
je dois dire. Dans un rêve sans doute aux couleurs espagnoles ou des monstres vivants
s'agitaient sur les murs. Corrida, rouge sang, sombres songes et Dali...
#3
Posté 06 mars 2007 - 11:50
J'ai croisé ce matin au détour de l'hiver le sourire de Dali. Les moustaches noires et fines
qui pendaient sur ses lèvres m'ont ému je dois dire. J'ai croisé ce matin le sourire de cet
homme. Il errait solitaire, j'allais seul moi aussi. Nous nous sommes rencontré au hasard
je dois dire. Dans un rêve sans doute aux couleurs espagnoles ou des monstres vivants
s'agitaient sur les murs. Corrida, rouge sang, sombres songes et Dali...
Je connais bien cet endroit. Il fait parti de mon histoire. Le sourire de Dali, son impertinence, les montres irradiés qui s'écoulent, s'étalant en flaques grotesques par terre.
Un vieux Monsieur dans la rue qui crie au génie. Un autre passant, qui lui hurle à la farce. Des autres qui se promènent, n'accordent aucun regard à la scène étrange. Ne la voyant pas.
L'accent chantant de Dali qui dévale les rues et s'effondre à la fenêtre.
Le son a percuté l'espace froid, n'a pas su le traverser. La note d'un mot se retrouve sur le sol, entortillé dans un mouvement chaotique. Dali le regarde et aime ce qu'il est devenu.
Il ouvre la bouche et projette une nouvelle onde à l'extérieur. Il dit que ça, ce petit truc, cette chose, il l'appèlera le mot fracassé en souvenir d'une princesse.
Le vieux sourit. L'autre ricane.
#4
Posté 06 mars 2007 - 11:51
Corinne
#5
Posté 06 mars 2007 - 02:13
Ravi de te revoir également...Ravie de te revoir ici Sébastien.
Corinne
Sébastien
#6
Posté 06 mars 2007 - 04:28
J'ai perdu la fantasmagorie quand le temps m'a pris de vitesse pour me laisser derrière lui. Le temps s'écoule, mon corps le suit . . .
#7
Posté 06 mars 2007 - 07:02
Quel tableau . . . Tout ça donnerait l'illusion que les couleurs sombres se muent en couleuvres chatoyantes. Que les zombies trottent comme les aiguilles d'une vie sans jamais se croiser sur le même espace - temps.
J'ai perdu la fantasmagorie quand le temps m'a pris de vitesse pour me laisser derrière lui. Le temps s'écoule, mon corps le suit . . .
J'aime l'idée de ces couleuvres chatoyantes. Serpents mordorés de couleurs agressives et dangereuses. Mais les couleuvres ne sont pas venimeuses, comme les zombis, là, ne traverseront sans doute jamais la fenêtre.
Pourquoi craint on alors leurs morsures ?
Les aiguilles avancent, toutes en parallèle, et donnent un tempo à des vies différentes.
L'une ouvre le monde bienséant, où chaque action sera guidée par la raison.
L'autre est un chaos intemporel où fondent des montres qui retardent l'échéance.
Les autres, je tairai leurs noms car je ne les ai pas encore essayé. Je reste devant cette porte distordue, dissolue dans un peu de couleur qui sort d'un tube. L'artiste a encore le pinceau en l'air.
Bientôt, il touchera la toile.
Et moi, j'embrasserai une vipère à pleine bouche.
#8
Posté 06 mars 2007 - 07:15
Faussement naïf.
Faussement.
Merci. Je me plais à jouer ainsi oui.
#9
Posté 07 mars 2007 - 07:58
J'aime l'idée de ces couleuvres chatoyantes. Serpents mordorés de couleurs agressives et dangereuses. Mais les couleuvres ne sont pas venimeuses, comme les zombis, là, ne traverseront sans doute jamais la fenêtre.
Pourquoi craint on alors leurs morsures ?
Les aiguilles avancent, toutes en parallèle, et donnent un tempo à des vies différentes.
L'une ouvre le monde bienséant, où chaque action sera guidée par la raison.
L'autre est un chaos intemporel où fondent des montres qui retardent l'échéance.
Les autres, je tairai leurs noms car je ne les ai pas encore essayé. Je reste devant cette porte distordue, dissolue dans un peu de couleur qui sort d'un tube. L'artiste a encore le pinceau en l'air.
Bientôt, il touchera la toile.
Et moi, j'embrasserai une vipère à pleine bouche.
La vie nous mord, parfois nous mort, alors pourquoi ne pas, à notre tour, lui jouer quelques tours de passe-passe . . . La vie est le venin de l'ombre.
#10
Posté 16 mars 2007 - 07:24
#11
Posté 16 mars 2007 - 08:04
#12
Posté 17 mars 2007 - 12:52