3 réponses à ce sujet

[Alain LE GRATIET]

Comme un château de sable
Que la main d'un enfant
Défend résolument
Contre l'assaut des vagues

Comme un château de cartes
Reconstruit chaque instant
Avec l'acharnement
D'une main délicate


Notre amour se fissure
De chaque déchirure
Notre amour se déchire
Dans les plaies des soupirs

Mais au cœur des tempêtes
Brûle encor cette flamme
Comme une foi secrète
Qui ravive notre âme


Comme un souffle de vie
Qu'un seul enfantement
Redonne au châtiment
En un nouveau sursis

Comme le condamné
Voit sa vie basculer
Au pied de l'échafaud
En jetant son fardeau


Comme un avion soudain
Privé de gouvernail
Comme un train sur les rails
Lancé sans plus de frein

Au bord de notre abîme
Que faut-il de prières
Pour franchir les barrières
Libéré de sa dîme

[Paname]

ma perception est peut-être erronée
mais c'est la mienne
Alain fonctionne le plus souvent par publications géminées
où le plus qu'acceptable de l'une compense l'inacceptable de l'autre

l'équilibre du funanbule sans doute
et le spectacle est garanti

bravo pour ce texte, moins plat que ta Hollande !

[Alain LE GRATIET]

ma perception est peut-être erronée
mais c'est la mienne
Alain fonctionne le plus souvent par publications géminées
où le plus qu'acceptable de l'une compense l'inacceptable de l'autre

l'équilibre du funanbule sans doute
et le spectacle est garanti

bravo pour ce texte, moins plat que ta Hollande !

Il faut savoir que la 3ème et 4ème strophes constituent le refrain de ce qui est en fait une chanson...