
Affligeant.
#1
Posté 28 mai 2007 - 07:55
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Je suis resté longtemps sans lire les quatrains
Ciselés par INFONTE, Eddy Wolf, ou le Chêne
Un sonnet du Condor ou de Nady Mary
Les pleurs de Baudelarme
Les chants de Dame Erre
Balila, ses dentelles, Mary, ses cris du cœur
Tout en cristal, un Comte,
Tranchante, Suhali,
Le vent que fait Lacape
Tous les bals d’Héloïse
Calinira l’amante
Lucille la luciole
Paname le sensuel
Et d’autres que j’oublie…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Me disant qu’ils avaient, depuis, fait des émules
Que de nouveaux bretteurs venaient croiser ici
Le fil de leur épée
Tout d’alexandrins fait
Un jardin de régal, de respect, de travail
Où l’entraide des uns fait grandir tous les autres.
J’ai trouvé un désert…
Des combats, des injures, la finesse bannie
Des trublions pédants fiers de médiocrité
La poésie trahie, foulée par des pieds sales
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Vous n’imaginez pas comme était cet endroit
Quand il était peuplé des poètes cités
Quand tout ce qu’on lisait n’était que poésie
Vous qui n’avez connu le temps dont je vous parle
Les textes ont disparu, vous ne pouvez comprendre
Même au prix d’un plongeon aux entrailles du site
Je m’attache aujourd’hui à découvrir parmi
Les discours affligeants, les textes poétiques.
Il en est, Dieu merci, et pas que des anciens.
Le tri n’est pas aisé tant la benne est remplie
Peut-être un jour les gnous seront-ils fatigués
Et quitteront l’espace…
Hauteur
#2
Posté 28 mai 2007 - 08:17
#3
Posté 28 mai 2007 - 08:19
#4
Posté 28 mai 2007 - 08:26
tous mes amis si morts...
#5
Posté 28 mai 2007 - 09:47
La poésie n'est morte et jamais ne mourra
Les forums sont nombreux autant que les étoiles
Ils y vont déposer le fruit de leur aura
Si tu passes là -bas dis-leur bien de ma part
L'amitié d'un voisin qui parle en langue d'oc
Quant à moi si je reste, un peu, si je ne pars,
C'est que j'y lis parfois, un peu, mon amie socque.
#6
Posté 28 mai 2007 - 10:04
Affligeant…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Je suis resté longtemps sans lire les quatrains
Ciselés par INFONTE, Eddy Wolf, ou le Chêne
Un sonnet du Condor ou de Nady Mary
Les pleurs de Baudelarme
Les chants de Dame Erre
Balila, ses dentelles, Mary, ses cris du cœur
Tout en cristal, un Comte,
Tranchante, Suhali,
Le vent que fait Lacape
Tous les bals d’Héloïse
Calinira l’amante
Lucille la luciole
Paname le sensuel
Et d’autres que j’oublie…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Me disant qu’ils avaient, depuis, fait des émules
Que de nouveaux bretteurs venaient croiser ici
Le fil de leur épée
Tout d’alexandrins fait
Un jardin de régal, de respect, de travail
Où l’entraide des uns fait grandir tous les autres.
J’ai trouvé un désert…
Des combats, des injures, la finesse bannie
Des trublions pédants fiers de médiocrité
La poésie trahie, foulée par des pieds sales
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Vous n’imaginez pas comme était cet endroit
Quand il était peuplé des poètes cités
Quand tout ce qu’on lisait n’était que poésie
Vous qui n’avez connu le temps dont je vous parle
Les textes ont disparu, vous ne pouvez comprendre
Même au prix d’un plongeon aux entrailles du site
Je m’attache aujourd’hui à découvrir parmi
Les discours affligeants, les textes poétiques.
Il en est, Dieu merci, et pas que des anciens.
Le tri n’est pas aisé tant la benne est remplie
Peut-être un jour les gnous seront-ils fatigués
Et quitteront l’espace…
Hauteur
Cher,
Je m'attache singulièrement, dans votre texte, aux mots "imaginez" et "tri".
Vous savez comme j'aime imaginer hier. Mais s'il faut l'imaginer, c'est pour en faire des pierres, des dalles et des poutres. Je crois, cher, que nous pourrions imaginer en avant, les yeux rivés sur la lumière.
Quant au mot "tri"... il fait surgir en moi des listes, des catégories, des cages, des petites boîtes aussi étroites que des yeux humains. Cependant, il fait partie de votre texte et je vois que vous êtes affligé.
Vous êtes venu de loin, vous avez sans doute marché longtemps. C'est que quelque chose vous poussait.
Hihi, et si je peux, j'ajoute le mot "gnou"... qui m'a plu. J'ai soudain vu une image très expressive et assez farfelue.
Reposez-vous de votre marche.
Jaguar.
#7
Posté 29 mai 2007 - 03:38
Pour dire adieu à ceux qui repartent loin,
à pieds enflés ou sur les gnous...
#8
Posté 29 mai 2007 - 03:42
ahah
#9
Posté 29 mai 2007 - 05:27
#10
Posté 29 mai 2007 - 07:32
Affligeant…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Je suis resté longtemps sans lire les quatrains
Ciselés par INFONTE, Eddy Wolf, ou le Chêne
Un sonnet du Condor ou de Nady Mary
Les pleurs de Baudelarme
Les chants de Dame Erre
Balila, ses dentelles, Mary, ses cris du cœur
Tout en cristal, un Comte,
Tranchante, Suhali,
Le vent que fait Lacape
Tous les bals d'Héloïse
Calinira l'amante
Lucille la luciole
Paname le sensuel
Et d'autres que j'oublie…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Me disant qu'ils avaient, depuis, fait des émules
Que de nouveaux bretteurs venaient croiser ici
Le fil de leur épée
Tout d'alexandrins fait
Un jardin de régal, de respect, de travail
Où l'entraide des uns fait grandir tous les autres.
J'ai trouvé un désert…
Des combats, des injures, la finesse bannie
Des trublions pédants fiers de médiocrité
La poésie trahie, foulée par des pieds sales
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Vous n'imaginez pas comme était cet endroit
Quand il était peuplé des poètes cités
Quand tout ce qu'on lisait n'était que poésie
Vous qui n'avez connu le temps dont je vous parle
Les textes ont disparu, vous ne pouvez comprendre
Même au prix d'un plongeon aux entrailles du site
Je m'attache aujourd'hui à découvrir parmi
Les discours affligeants, les textes poétiques.
Il en est, Dieu merci, et pas que des anciens.
Le tri n'est pas aisé tant la benne est remplie
Peut-être un jour les gnous seront-ils fatigués
Et quitteront l'espace…
Hauteur
Réponse d'un gnou à la suffisance , à l'intolérance et à l'arrogance
Questions de poètes .</FONT></FONT>
Nos doutes sont de tous temps, ils coulent dans nos veines,
Des sciences mathématiques aux meneuses de revues
Chacun voudrait savoir : « l'ai je bien descendu ? »
Le poète lui aussi est soumis à cette peine.
Ainsi quand vous chantez, l'audimat vous renseigne,
Et même pour vos peintures il y a toujours un prix ;
Mais pour la poésie il n'y a rien aujourd'hui ;
Le poète s'interroge sur lui et son enseigne.
Voilà déjà longtemps il en était de même,
Qui suis je ? Que fais je ? Ou vais je ? Déclamait le poète,
Mon histoire est elle saine ? Mon style est il suprême ?
Et certains en faisaient une véritable quête.
Poésie didactique ou poésie épique,
A Chalcis en Eubée Hésiode s'le demandait
Voilà plus de mille ans, c'est donc pas dramatique !
Il est dans la nature de n'être pas satisfait.
Que vous soyez poète ou bien simple apprenti,
Que vos vers aient un pied ou même deux de trop !
Que vos rimes soient riches ou qu'il vous manque le mot !
Continuez d'écrire si c'est là votre envie.
Laissez dire ceux qui croient qu'ils détiennent la loi,
Laissez leur rechercher la gloire l'éternité,
Laissez les s'enfermer dans leur tout petit moi,
Ecrivez, publiez si vraiment vous aimez.
Les écrits sont encore une bouffée d'liberté,
L'un des derniers remparts contre l'intolérance,
Racontez-nous vos joies, vos peines et vos idées,
Vous lire, sans obligeance, est ma plus grande chance.
Moietmoi avril 2007
trés triste d'engager ce genre de polémique sur ce site merveilleux plein de si beaux textes de toutes natures, de toutes factures , de toutes origines, et qui croyait naivement que le sectarisme n'existait pas dans le monde de la poésie.....
Et même si la nostalgie a guidé votre plume, qui plus est pour un trés beau poème au niveau de sa forme , vous ne vous grandissez pas , vous la "hauteur", à avoir ce manque de respect envers ceux qui ont envie, eux aussi ,de participer et d'apprendre (peut être en vous lisant d'ailleurs !) dans ce monde merveilleux de la poésie....
#11
Posté 29 mai 2007 - 10:07
Et quitteront l’espace…"
Bon aller, j' ai assez entendu de sornettes pour aujourd'hui moi!
J'en baille.
J'applique la consigne du vénéré poète cité ci-dessus,
je quitte l'espace,
las.
Bonne nuit.
#12
Posté 04 mars 2008 - 11:34
Affligeant…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Je suis resté longtemps sans lire les quatrains
Ciselés par INFONTE, Eddy Wolf, ou le Chêne
Un sonnet du Condor ou de Nady Mary
Les pleurs de Baudelarme
Les chants de Dame Erre
Balila, ses dentelles, Mary, ses cris du cœur
Tout en cristal, un Comte,
Tranchante, Suhali,
Le vent que fait Lacape
Tous les bals d'Héloïse
Calinira l'amante
Lucille la luciole
Paname le sensuel
Et d'autres que j'oublie…
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Me disant qu'ils avaient, depuis, fait des émules
Que de nouveaux bretteurs venaient croiser ici
Le fil de leur épée
Tout d'alexandrins fait
Un jardin de régal, de respect, de travail
Où l'entraide des uns fait grandir tous les autres.
J'ai trouvé un désert…
Des combats, des injures, la finesse bannie
Des trublions pédants fiers de médiocrité
La poésie trahie, foulée par des pieds sales
Je suis venu de loin revoir tous mes amis
Vous n'imaginez pas comme était cet endroit
Quand il était peuplé des poètes cités
Quand tout ce qu'on lisait n'était que poésie
Vous qui n'avez connu le temps dont je vous parle
Les textes ont disparu, vous ne pouvez comprendre
Même au prix d'un plongeon aux entrailles du site
Je m'attache aujourd'hui à découvrir parmi
Les discours affligeants, les textes poétiques.
Il en est, Dieu merci, et pas que des anciens.
Le tri n'est pas aisé tant la benne est remplie
Peut-être un jour les gnous seront-ils fatigués
Et quitteront l'espace…
Hauteur
Je suis venu de loin, j'ai eu faim très souvent,
J'ai dormi dans le foin et marché de tout temps
Retrouver ce pays aux rimes bien taillées
Qui hantaient mon esprit de souvenirs ailés...
Je suis parti un jour il y a fort longtemps,
J'y ai laissé l'Amour et ses vers si chantants
Pour prendre le bateau vers d'immenses contrées
Dont les monts sont plus hauts que les vieilles cités...
J'ai trouvé en chemin, au milieu de nul part
Mêlées aux pèlerins les traces du hasard
Que j'ai suivi alors jusqu'au bout de la terre,
Sans le moindre sou d'or et richesse de pierres...
Le monde est bien plus riche que tous ces artifices,
Et c'est de toute friche où la faussille glisse
Que l'on met en lumière un coeur et des entrailles
Qui coûtent bien trop chers à ceux qui font ripaille...
Les tables sont garnies trop souvent de victuailles
On dîne en appétit jusqu'à naître le baille
Oubliant qu'un souper n'a le goût ravissant
D'une âme délivrée, au coeur étincelant...
#13
Posté 05 mars 2008 - 06:24
Je suis venu de loin, j'ai eu faim très souvent,
J'ai dormi dans le foin et marché de tout temps
Retrouver ce pays aux rimes bien taillées
Qui hantaient mon esprit de souvenirs ailés...
Je suis parti un jour il y a fort longtemps,
J'y ai laissé l'Amour et ses vers si chantants
Pour prendre le bateau vers d'immenses contrées
Dont les monts sont plus hauts que les vieilles cités...
J'ai trouvé en chemin, au milieu de nul part
Mêlées aux pèlerins les traces du hasard
Que j'ai suivi alors jusqu'au bout de la terre,
Sans le moindre sou d'or et richesse de pierres...
Le monde est bien plus riche que tous ces artifices,
Et c'est de toute friche où la faussille glisse
Que l'on met en lumière un coeur et des entrailles
Qui coûtent bien trop chers à ceux qui font ripaille...
Les tables sont garnies trop souvent de victuailles
On dîne en appétit jusqu'à naître le baille
Oubliant qu'un souper n'a le goût ravissant
D'une âme délivrée, au coeur étincelant...
Vuduciel,
Une bien belle histoire, accrochée sous mon verre d'acide.
Une bien belle histoire, qui lui donne équilibre.
Une bien belle histoire...
Amitié
Hauteur