On faisait des dictées, plume dans l'encrier,
Il fallait s'appliquer, certes pour les gauchers
Ce n'était pas facile on n'avait pas prévu
Le chemin que la plume aurait bien parcouru.
Le maître surveillait, passant dans les rangées,
On était bien quarante et sa mine affligée
Nous disait aussitôt une "faute" à la clef,
Pas question d'une "erreur", c'était un camouflet.
Le tableau était noir, le vert n'était pas né,
L'écologie non plus, qu'aurait-elle ordonné ?
Les parents inculquaient quelques bonnes conduites,
La leçon de morale accompagnait la suite.
Le maître n'avait pas à s'épancher sur lui
Et encor moins sur nous pour que l'on soit séduit :
De l'estrade venait toute l'autorité,
La hauteur invitait à mieux nous affûter.
Il n'avait pas besoin de tous ces satellites
Qui, autour de la classe, désormais gravitent ;
Le collège d'experts a tué le vrai maître
Inéluctablement conduit à se démettre.

LA CLASSE
Débuté par Alain LE GRATIET, sept. 02 2008 07:22
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 02 septembre 2008 - 07:22
#2
Posté 02 septembre 2008 - 07:39
le vrai maître
Inéluctablement conduit à se démettre
faut pas pousser !
ça devient obsessionnel
je n'ai jamais senti la démission inéluctable
et je te prie de croire que je n'ai jamais enseigné à Henri IV ou Louis le Grand
l'excès est insignifiant
#3
Posté 02 septembre 2008 - 08:12
faut pas pousser !
ça devient obsessionnel
je n'ai jamais senti la démission inéluctable
et je te prie de croire que je n'ai jamais enseigné à Henri IV ou Louis le Grand
l'excès est insignifiant
Et voilà ! elle a explosé !
#4
Posté 02 septembre 2008 - 08:27
Loin de moi l'idée de te donner un conseil, mais si un jour tu mets la main sur le livre "L'école ou le loisir de penser" de Jacques Muglioni, qui fut I.G. de philosophie et doyen des I.G., ne le manque pas (CNDP -1993)
#5
Posté 02 septembre 2008 - 09:46
je connais sa réputation
mais ne l'ai pas lu
j'y songerai. merci
mais ne l'ai pas lu
j'y songerai. merci