9 réponses à ce sujet

[Alain LE GRATIET]

Les Bourdieu, les Meirieu, Dolto et pédagos
Ont ouvert notre école à tous les courants d'air
On y a fait entrer à tire-larigot
Les miasmes plus nocifs que tous ceux du karcher.

Programmes délaissés au profit des projets
Qu'on devait concocter sur les "motivations",
L'enfant pouvait manier quelques colifichets
Le bonheur était là, l'effort malédiction.

A faire de l'école un grand milieu de vie
On a mis de côté la vertu du travail
A voir quelques enfants à la mine ravie
On a oublié de les mettre sur les rails.

A croire que tout se fait par le viscéral
On a occulté ce beau mot de Valéry
"Méfiez-vous des transports car ils transportent mal"
On voit où nous conduit toujours quelque ferry.

On a multiplié les aides à l'envi
Qui ont écartelé des êtres indivis
On a tenté de leur redonner l'unité
Par un magma d'interdisciplinarité.

Il est temps de montrer à chacun des enfants
Que l'école n'est pas, loin de là, la maison
C'est quand il est élève qu'alors il apprend *
Hormis ce credo, nul ne peut avoir raison.


* d'après J. Muglioni. L'école ou le loisir de penser. CNDP. 1993. P. 57

[Paname]

Les Bourdieu, les Meirieu, Dolto et pédagos
Ont ouvert notre école à tous les courants d'air

l'air frais était bien nécessaire, et peu porteur de miasmes

...l'école n'est pas, loin de là, la maison

ah...! si la maison pouvait, elle, être un peu plus l'école

C'est quand il est élève qu'alors il apprend

truisme.
ça n'empêche pas d'apprendre (des comportements) à la maison

[stellerlouis]

à mon humble avis le problème de " l'école " , aujourd'hui , c'est de vouloir faire de l'éducation de masse , sans suffisamment considérer chaque enfants comme un cas particulier . Ce type d'enseignement est le refflet d'une société normalisée à l'extrême ce qui est infiniment déshumanisant et même dangereux ! ce ne sont pas les psy et les pédagos qu'ils faut incriminer sans discernement ; mais les gouvernements successifs qui ont utilisés certains d'entre eux comme étendards de la bonne pensée ! et il n'y a pas qu'à l'école que cette mode fait du mal ! je vous renvoi à ce que dit Alain touraine dans son livre "penser autrement " :" il est urgent de rendre à l'homme sa place de sujet " merci de m'avoir donner l'occasion de dire cela !

[J.G. Mads]

Monsieur Gratiet,

Vous enseignez, j'imagine, mais alors j'imagine ni quoi ni comment !

D'abord Bourdieu n'a rien à foutre dans le même sac que Meirieu & Dolto. Je crois me souvenir en effet que Meirieu a une moustache blanche de la gendarmerie nationale sous le nez et que Dolto a eu un gamin témoin édifiant : voir le gamin dispense de lire l'oeuvre de sa maman ; de même que sa moustache discrédite Meirieu d'avance.

Vous parlez sans savoir. Vous comprenez tout de traviole. Vous disez n'importe quoi bref.

Meirieu & Dolto sont des Jacques Martin, des tocards, des... Bourdieu nom de dieu songez même pas à l'ouvrir : qui sait ce que vous y comprendriez !

Je vous expliquerai moi-même tout ce qu'il vous faudra un de ces jours.

[au fil des mots]

à mon humble avis le problème de " l'école " , aujourd'hui , c'est de vouloir faire de l'éducation de masse , sans suffisamment considérer chaque enfants comme un cas particulier . Ce type d'enseignement est le refflet d'une société normalisée à l'extrême ce qui est infiniment déshumanisant et même dangereux ! ce ne sont pas les psy et les pédagos qu'ils faut incriminer sans discernement ; mais les gouvernements successifs qui ont utilisés certains d'entre eux comme étendards de la bonne pensée ! et il n'y a pas qu'à l'école que cette mode fait du mal ! je vous renvoi à ce que dit Alain touraine dans son livre "penser autrement " :" il est urgent de rendre à l'homme sa place de sujet " merci de m'avoir donner l'occasion de dire cela !

Je ne suis pas française, mais je ne crois pas que mes voisins ressemblent à ce point à cette description réductrice du milieu scolaire français.
L'individu doit en effet trouver sa place au sein du groupe, sans pour autant oublier la viabilité de ce fameux groupe, question d'équilibre.
L'éternel : un pour tous et tous pour un.
Le gouvernement n'a à mon avis pas tout pouvoir, entre ce qui se décide (qui concerne souvent la forme et non le fond) et ce qui se passe en classe, il y a souvent un énorme fossé.
Mais bon, je porte un regard extérieur à votre institution, avec toute la subjectivité dont je suis capable.

bonne soirée à tous.

[J.G. Mads]

Les gamins les pauvres comprennent pas ce qui leur arrive : c'est la vie

Leurs parents j'en parle pas : c'est la mort

Les profs : des zombies

[claricorne]

J 'ai eu la chance de rencontrer Dolto en congrès.
C'était un être extraordinaire.
L'enfant a des devoirs certes, mais il a aussi des droits et il est une personne.
Il était bon de le préciser.

[Alain LE GRATIET]

Monsieur Gratiet,

Vous enseignez, j'imagine, mais alors j'imagine ni quoi ni comment !

D'abord Bourdieu n'a rien à foutre dans le même sac que Meirieu & Dolto. Je crois me souvenir en effet que Meirieu a une moustache blanche de la gendarmerie nationale sous le nez et que Dolto a eu un gamin témoin édifiant : voir le gamin dispense de lire l'oeuvre de sa maman ; de même que sa moustache discrédite Meirieu d'avance.

Vous parlez sans savoir. Vous comprenez tout de traviole. Vous disez n'importe quoi bref.

Meirieu & Dolto sont des Jacques Martin, des tocards, des... Bourdieu nom de dieu songez même pas à l'ouvrir : qui sait ce que vous y comprendriez !

Je vous expliquerai moi-même tout ce qu'il vous faudra un de ces jours.

Oh oui ! Disez ! Disez !

[J.G. Mads]

Considérant, pour commencer, la piètre qualité du texte, bah je m'interroge sur la figure de style suivante :



Les miasmes plus nocifs que tous ceux du karcher.



1) Miasmes = gaz putrides

2) « plus nocifs que ceux du karcher » = le jet de Kärcher émettrait donc, selon vous, des... « gaz putrides » ? uh ?...

3) des gaz putrides moins nocifs que les « courants d'air » provoqués par LES Bourdieu, LES Meirieu, LES Dolto ? uh ?... comment interpréter ces pluriels méprisants ? Manifestement, ils servent à souligner leur rôle de « gourous », de « maîtres à penser » (tous ceux qui se réclament de Bourdieu sont des Bourdieu, etc.).

4) Savez-vous que votre « pédagos » en fin de vers ne fait rien d'autre qu'abréger le mot « pédagogues » ? (apocope sans aucune valeur péjorative)... Les pédagogues sont ceux qui s'occupent de pédagogie, n'est-ce pas ? Que peut-on leur reprocher, au juste, aux pédagogues ?... sinon, en effet, de s'occuper de... pédagogie ?! uh ?... Aussi, dans ce vers, vous placez sur un même plan LES Bourdieu, LES Meirieu, LES Dolto et LES pédagos... comme si (l'on vient de voir que votre pluriel était méprisant) on devait mépriser non seulement ces maîtres à penser, leurs adeptes mais encore tous ceux qui se mêlent de réfléchir aux sciences de l'éducation ?!



Voilà pourquoi vous disez n'importe quoi (je ne vais pas non plus analyser votre bouse jusqu'à demain matin, hein). C'était pour la forme.



Le fond maintenant je vais vous dire le fond de ma pensée justement, Monsieur Gratiet : Votre propos aigre est sans intérêt pour la bonne raison que vous avez justement élu l'autre con à la présidence de notre royaume pourri, et que sa majesté ne se gêne pas pour tout démolir. Je connais le débat que vous tentez de ressusciter en soufflant comme un asthmatique sur des braises de glace. Il est clos déjà, ce débat. Vous arrivez, Gratiet, à la fumée des cierges avec votre pamphletouillet. Vous volez là au secours de la Victoire brutale, c'est bête.



Parce que (et vous ne retiendrez peut-être que cette phrase de tout mon commentaire) certains des abus que vous dénoncez sont avérés.



Toutefois Bourdieu n'y est pour rien dans tout ça. Bourdieu n'est pas toujours brillant, parfois divin, presque toujours magnifique. Ces abus dans l'éducation sont dus à un nombre incalculable d'autres facteurs, si bien que je renonce à les énumérer.



J'approuve certaines des mesures qui viennent d'être prises par le ministre actuel, un pauvre con lui aussi. Comme quoi je peux très bien aller jusqu'à approuver (en partie) un pauvre con !



Moi je suis pour une combinaison des deux systèmes. J'aimerais une discipline de fer dans une ambiance de colonie de vacances. J'aimerais, oui, des élèves désireux de surpasser leurs maîtres, et vite. Actifs. De l'ardeur. De la curiosité. De la mémoire. De la vivacité en uniforme. De la joie. L'amour de la beauté avant tout !



Povoite.