La mort du perroquet
Mon oiseau aux couleurs sans égal
S’amuse, du haut de son piédestal,
A me seriner au fil des saisons,
ne savoir me remettre en question.
- Pour ne rien dire, tais-toi, volatile !
Prends garde, ta vie tient à mon fil ! -
Mais cet ara de malheur, ce nigaud
S’obstine tel un pauvre grelot.
Alors, empoignant un très vieux lacet,
D’un geste, je pends le perroquet.