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Ce que montrent de presque-doigts


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2 réponses à ce sujet

#1 Ariel

Ariel

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Posté 29 mai 2007 - 09:22

Avril dirait ce que montrent de presque-doigts.


...


Les montagnes se creusent d’autant d’abîmes à leurs pieds.
Un vent souffle entre ces hauteurs extrêmes. Il fouette, parfois sans choisir entre la cime ou le précipice, le sang des visages qui s’y penchent. Où est leur imprudence ?


Et si revient le calme, tout se remet à niveau,
celui de la plage où l’on s’assoit, du désert, où l’on se terre.


Or a t’on bougé d’un pouce, toutes racines inscrites dans ces terres immuables, si loin et pourtant enchevêtrées.


N’a t’on que simplement dessiné ces horizons, limpides, ou déchiquetés, ou lisses à l’infini, ceux que l’on voulait imaginer,
où l’on avait envoyé des oiseaux noirs de lumière
parce qu’on avait choisi de les voir devant soi
pour se prêter les yeux, et dire –tiens, regarde…-


Comme on se soigne de l’absence. Sans jamais guérir. Jamais, non, jamais.

#2 Ariel

Ariel

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Posté 21 novembre 2007 - 04:53

Un hâvre ...

...

Un fragment de correspondance,
dans ce que cette forme d'écriture est capable, parfois de faire émerger.

et resurgir, quand on décide, malgré tout, de le publier.

...

Il y a beaucoup de "on", juste ce qu'il faut de "tu".
Pas de "je", un peu du monde.
J'envie celui qui a pu écrire cela.

Une sorte de patience - insoluble -,
pour Hollandais Volant.

Un hâvre ...

#3 Ariel

Ariel

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  • 571 messages

Posté 21 novembre 2007 - 05:26

Oui.

Je suis assez bavard.


Gilles, que quelques uns connaissent,
avait sur son site "Miroirs",
posé un petit texte très étrange,
sur une pièce, un salon, qui ouvrait sur un balcon.
Au centre il me semble me souvenir qu'il y avait un oeuf.

Surtout dans ce salon, il y avait trois portes.

Il expliqua plus tard que ces portes ouvraient l'une sur le Monde,
une sur l'Autre, et la troisième sur soi-même.
Rien de mystique. Ni d'ésotérique.

De la simple balistique, dans la façon d'aller et venir dans la pièce,
- ou comment tenir son stylo.

Comme le petit paragraphe du Beyssandre de Georges Perec,
- l'homme qui regarde les tableaux -,
la mémoire de ce texte de G. n'est jamais très loin.

...

Très bavard.