24 réponses à ce sujet

[Abraham]

[claricorne]

Dur de sortir de certaines traces...
Je trouve toujours que c'est trop court!

[Fraelnir]

Dur de sortir de certaines traces...
Je trouve toujours que c'est trop court!

oui, tout à fait d'accord ! un don d'écriture comme celui-ci, qui arrive à évoquer en qques mots des sons, des couleurs et des odeurs, c'est malheureusement devenu trop rare, de nos jours...

[.ds.]

Salut Frérot,

Tu me fais penser à l'un des poèmes de mon père, décédé le 11 Janvier 2006 :

« L’Algérie souviens toi des splendeurs des matins
Des orangers en fleur aujourd’hui si lointains
Des enfants qui jouaient avec l’insouciance
Que donne bien souvent le temps d’adolescence…
Souviens toi de la mer de nos visages bruns
Et de nos corps salés où perlaient les embruns
Souviens toi des moments où nous avons pu rire
Souviens toi du meilleur et souviens toi du pire..
Car sous le béret noir et dans nos habits bleus
Quand le regard de l’un devenait ténébreux
L’autre savait alors avec quelque habitude
Que l’espoir faisait place à de la solitude….
Va donc savoir pourquoi je te dis tout cela
Que je te parle ainsi de nous, de KOLEA
Et pourquoi le passé dans ma tête résonne
Les souvenirs ne sont que ce qu’on les façonne…
Seuls témoins du passé aux étranges contours
On voudrait les parer de merveilleux atours
Et laisser notre esprit revivre en filigrane
Les images d’un temps devenu diaphane….
Je regarde le monde où tout a bien changé
Un monde où je voudrais ne pas être étranger
Où l’on pourrait encore inventer plein de choses
Où l’on pourrait défendre encore quelques causes
Un monde où toi et moi avons parfois souffert
Sans pour autant penser qu’il était un enfer…
Tu m’as dit qu’il fallait que je parle et j’écrive
Que tu serais toujours là bas sur l’autre rive
De ce fleuve amitié où nous avions rêvé
De nous revoir enfin et de nous retrouver…
C’est pourquoi je t’envoie ces quelques mots à lire
Quelques vers arrachés à mon âme en délire
Afin que vive en nous l’ineffable désir
De prendre avec le coeur ce qu’il reste à saisir… »
N.M (KO.43-47)

Bisous

[Fraelnir]

Un poème magnifique, qui méritait d'être lu... félicitations posthumes à un homme qui devait, lui aussi, gagner à être connu...

[Moriarty]

découverte d'un talent ! Ca c'est de la prose AVEC du sens.

[Abraham]

Dur de sortir de certaines traces...
Je trouve toujours que c'est trop court!

Avec la merde que j'ai jusqu'au cou, les traces, c'est à vie. Du coup, je sculpte comme je peux.

Pour ce qui est de la longueur, je ne sais pas comment je dois le prendre. Ce sont des fragments, à l'image de derevo, mais en prose ; c'est donc, forcément, plus ou moins court.

L'ensemble, lui, sera plus long. Mais faudra être patient.

[.ds.]

Un poème magnifique, qui méritait d'être lu... félicitations posthumes à un homme qui devait, lui aussi, gagner à être connu...

Réponse d'un Ami de mon Père :

Je t’envoie quelques mots pour te dire bonjour
Quelques vers égrenés à la tombée du jour
Quelques rimes cachées au fond de ma mémoire
Quelques lambeaux de vie ressurgis de l’histoire…
Je te fais le cadeau de mes songes discrets
Ceux là qu’on garde en soi sous le sceau des secrets
Et qui sont les lueurs de ces pensées profondes
Qui rendent l’espérance et l’amitié fécondes…
Je t’apporte le chant qui fait battre le coeur
De celui qui veut croire ici que rien ne meurt
Car même si l’on doit un beau jour disparaître
Il restera toujours un poème, une lettre
Comme celle là même envoyée par Norbert
Qui vient de nous quitter en plein coeur de l’hiver
Avant de nous laisser en guise d’égérie
La sublime chanson de la nostalgérie….
Jean-Paul SILVANO (KO.42-55.AI 59-62)


Je m'excuse Frérot d'intervenir ainsi, j'ai pas pu m'empêcher, mais c'est de ta faute. Bisous.

[Abraham]

oui, tout à fait d'accord ! un don d'écriture comme celui-ci, qui arrive à évoquer en qques mots des sons, des couleurs et des odeurs, c'est malheureusement devenu trop rare, de nos jours...

Merci pour ton compliment. Il est sûrement un peu surfait, j'écris de la prose depuis deux semaines. Mais c'est gentil.

Réponse d'un Ami de mon Père :

Je t'envoie quelques mots pour te dire bonjour
Quelques vers égrenés à la tombée du jour
Quelques rimes cachées au fond de ma mémoire
Quelques lambeaux de vie ressurgis de l'histoire…
Je te fais le cadeau de mes songes discrets
Ceux là qu'on garde en soi sous le sceau des secrets
Et qui sont les lueurs de ces pensées profondes
Qui rendent l'espérance et l'amitié fécondes…
Je t'apporte le chant qui fait battre le coeur
De celui qui veut croire ici que rien ne meurt
Car même si l'on doit un beau jour disparaître
Il restera toujours un poème, une lettre
Comme celle là même envoyée par Norbert
Qui vient de nous quitter en plein coeur de l'hiver
Avant de nous laisser en guise d'égérie
La sublime chanson de la nostalgérie….
Jean-Paul SILVANO (KO.42-55.AI 59-62)


Je m'excuse Frérot d'intervenir ainsi, j'ai pas pu m'empêcher, mais c'est de ta faute. Bisous.

Hey soeurette, les fleurs d'oranger, le bain, l'enfance, tout ça, c'était toi alors ? Vive les pieds noirs, ça donne envie de se laver en famille !

Sinon, ton père, il l'a écrit avant ou après sa mort, le poème ?

J'ai beaucoup aimé. Vraiment. Et c'est rare que j'aime quand il s'agit de poésie. Souvent ça me fait chier.

Merci pour tout.

découverte d'un talent ! Ca c'est de la prose AVEC du sens.

Merci, ça fait plaisir. J'viens à peine de sortir d'une fausse poésie sans talent, alors !

[Louise Brune]

Ni trop long, ni trop court.
Un texte qui entrouvre une des portes de ton univers, un univers que je retrouve chaque fois avec plaisir.

[Abraham]

Ni trop long, ni trop court.
Un texte qui entrouvre une des portes de ton univers, un univers que je retrouve chaque fois avec plaisir.

L'amant littéraire parfait.

[Louise Brune]

L'amant littéraire parfait.

Un commentaire engageant...

[J.G. Mads]

MOI

Je supprimerais la fin de la 1è phrase.
Je supprimerais "également" (l.2)
Je supprimerais le "Et" qui démarre le dernier paragraphe
Je préférerais le présent de l'indicatif au présent du conditionnel pour le dernier verbe : "me poursuit"
Je trouverais beaucoup mieux que "fidèle comme une ombre" ! Merde ! Ce qui donne :

Nous vivions dans un amas d'objets hétéroclites qui ne formeraient jamais un tout.

Ma grand-mère maternelle était morte, mon oncle était mort, d'autres étaient morts, ou en passe de l'être. De ne plus être. Et, aucun d'entre eux n'était capable d'emporter ses vieilleries dans la tombe afin d'empêcher ma mère de les collectionner.

Il aurait fallu empêcher ce cycle infernal.

Notre viande ornait leurs plats et les motifs passés se répétaient sous leurs couverts ; j'aurais pu devenir végétarien, je suis devenu écrivain.

Je retrace ostensiblement chaque empreinte laissée par les fantômes de ma mère sur le mobilier usé. Quelque chose d'invisible et gluant me poursuit, c'est dégueulasse.

ps : ma correction est offerte, cela va sans dire

POLPOV

[Abraham]

MOI

Je supprimerais la fin de la 1è phrase.
Je supprimerais "également" (l.2)
Je supprimerais le "Et" qui démarre le dernier paragraphe
Je préférerais le présent de l'indicatif au présent du conditionnel pour le dernier verbe : "me poursuit"
Je trouverais beaucoup mieux que "fidèle comme une ombre" ! Merde ! Ce qui donne :

Nous vivions dans un amas d'objets hétéroclites qui ne formeraient jamais un tout.

Ma grand-mère maternelle était morte, mon oncle était mort, d'autres étaient morts, ou en passe de l'être. De ne plus être. Et, aucun d'entre eux n'était capable d'emporter ses vieilleries dans la tombe afin d'empêcher ma mère de les collectionner.

Il aurait fallu empêcher ce cycle infernal.

Notre viande ornait leurs plats et les motifs passés se répétaient sous leurs couverts ; j'aurais pu devenir végétarien, je suis devenu écrivain.

Je retrace ostensiblement chaque empreinte laissée par les fantômes de ma mère sur le mobilier usé. Quelque chose d'invisible et gluant me poursuit, c'est dégueulasse.

ps : ma correction est offerte, cela va sans dire

POLPOV

Tu oublies de dire que je suis meilleur que le meilleur de tes élèves de sixième.

[J.G. Mads]

Je n'ai pas de sixièmes cette année, je supporte mal les trop petits ils me donnent envie de tuer ou mourir ; plus mes élèves sont âgés mieux je me porte !

[Fraelnir]

Messieurs, s'il vous plaît, évitez ce genre de querelles... j'ai conscience de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais il est inutile de se tirer dans les pattes pour si peu... par contre, je noterais que toi, Polpov, et avec tout le respect que je te dois, tu as tendance à corriger de manière un peu... comment dire... hautaine le texte d'Abraham... cela dit, je pense que nous pouvons nous donner tous des conseils les uns aux autres sans que quiconque le prenne mal... nous sommes tous littéraires, donc un tantinet civilisés, non ?

[Abraham]

Messieurs, s'il vous plaît, évitez ce genre de querelles... j'ai conscience de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais il est inutile de se tirer dans les pattes pour si peu... par contre, je noterais que toi, Polpov, et avec tout le respect que je te dois, tu as tendance à corriger de manière un peu... comment dire... hautaine le texte d'Abraham... cela dit, je pense que nous pouvons nous donner tous des conseils les uns aux autres sans que quiconque le prenne mal... nous sommes tous littéraires, donc un tantinet civilisés, non ?

Popov et moi, nous ne sommes pas civilisés. Nous sommes amis.

Il m'aide à créer mon premier livre à la hauteur des Balzac et consorts. On veut les enterrer tous pour de bon.

Je n'ai pas de sixièmes cette année, je supporte mal les trop petits ils me donnent envie de tuer ou mourir ; plus mes élèves sont âgés mieux je me porte !

Mais t'es quand même un sacré fils de pute.

[Fraelnir]

Popov et moi, nous ne sommes pas civilisés. Nous sommes amis.

Il m'aide à créer mon premier livre à la hauteur des Balzac et consorts. On veut les enterrer tous pour de bon.




Mais t'es quand même un sacré fils de pute.

Dans ce cas, excusez moi. j'ai cru que vous vous engueuliez^^

[Abraham]

Dans ce cas, excusez moi. j'ai cru que vous vous engueuliez^^

Non.

C'est juste qu'il ne sait pas s'exprimer normalement : une relation difficile avec sa mère.

[LeGénéralHamilton]

« Le tout, par opposition au rien,
Est une promesse faite à la vie. »

Nous vivions dans un amas d'objets hétéroclites qui ne formeraient jamais un tout, leur cycle était déjà achevé.

Ma grand-mère maternelle était morte, mon oncle était mort, d'autres étaient également morts, ou en passe de l'être. De ne plus être. Et, aucun d'entre eux n'était capable d'emporter ses vieilleries dans la tombe afin d'empêcher ma mère de les collectionner.

Il aurait fallu empêcher ce cycle infernal.

Notre viande ornait leurs plats et les motifs passés se répétaient sous leurs couverts ; j'aurais pu devenir végétarien, je suis devenu écrivain.

Et je retrace ostensiblement chaque empreinte laissée par les fantômes de ma mère sur le mobilier usé. Quelque chose d'invisible et gluant me poursuivrait, fidèle comme une ombre.

GNAGNAGNANGNAN

[J.G. Mads]

Fais pas gaffe brahmane, le gégé il empeste l'alcool, y bégaye, y pense pas ce qu'il dit, il regrette déjà

[Eglantine]

Texte nostalgique : Cela me plait .
Commentaires querelleurs : Morte de rire .
.DS. : .... Respect .

[Fraelnir]

Commentaires querelleurs : Morte de rire .

Oui, bon, ça va ! errare humanum est, comme on dit ! non, mais c'est vrai, quoi... enfin...

[Eglantine]

A vrai dire , ce sont les répliques qui me font rigoler . Moi aussi j'aicru à une infime prise de bec , mais les répliques qui s'en suivent sont vraiment tordante .
Hi, hi, hi ;
Pardonnez si je m'amuse d'un rien , c'est si plaisant !

[Fraelnir]

A vrai dire , ce sont les répliques qui me font rigoler . Moi aussi j'aicru à une infime prise de bec , mais les répliques qui s'en suivent sont vraiment tordante .
Hi, hi, hi ;
Pardonnez si je m'amuse d'un rien , c'est si plaisant !

et bien disons que lorsqu'un grand fan de Victor Hugo et de Chateaubriand se mêle de ce qui ne le regarde pas, cela donne ce genre de discours... Et lorsque les protagonistes de la "prise de bec" se tirent ensuite amicalement dans les pattes, ça donne ce qui suit ^^