4 réponses à ce sujet

[darkpixel]

Que peut-il bien rester de cette intense passion

Qui unissait nos âmes comme un puissant étai ?

Dois-je maintenant dire pour amoureux, j’étais.

Et sans soupir, juste souffrir de mon éviction ?



De ce royaume tranquille abritant nos émois

Ne reste plus qu’un lit de brumes en dérive.

Je crois entendre par moment une voix plaintive…

Mais ce n’est que la mienne qui s’échappe de moi.



Aujourd’hui, n’étreignent guère que le vide

Mes mains qui, hier, caressaient ta peau de satin.

Apollon qui m’a surpris, yeux rougis, au matin,

A séché sur mes joues mes larmes acides.



Le monde est bien trop triste et terne

Quand au ciel blafard le bel oiseau se tait.

Je me demande souvent où mon ange était

Quand tu as mis ainsi mon cœur en berne.



Viennent parfois heurter ma conscience meurtrie

Des vagues bruissant de murmures étouffés

Qui crissent douloureusement sur mon cœur griffé.

Fantômes de ton timbre si cher à mon âme flétrie.



Mais tu n’es pas responsable du désastre.

C’est moi qui, inconscient du moindre danger,

Ai profité de ce bonheur sans m’interroger.

Je ne suis qu’un ver ébloui par un astre.

[Eglantine]

Ce qu'il reste ... c'est sans doute ce qui nous prouve que l'on est en vie . Pas possible de soufrir autant sans ça . Je sais pas si c'est autobiographique , mais dans ce cas là bon courage et guéris vite ... sauf si tu n'écris plus d'aussi beaux textes ... tu peux l'aimer encore un peu pour trés longtemps .

[darkpixel]

Ceci n'est qu'un oeuvre de fiction, heureusement car sans ma muse, rien ne m'amuse !!! Merci de ton passage, la prochaîne fois je fais un texte plus drôle !
Amitiés,
Daniel

[ailebleue]

Pour une oeuvre de fiction
c'est sacrément bien ressenti
et superbement écrit !!
Félicitations

Amicalement
AILEBLEUE

[darkpixel]

Merci Ailebleue, comme un acteur je m'imprègne de mon personnage jusqu'à, pour un moment, ne plus faire qu'un avec lui. C'est peut-être pour cela que certains de mes textes sonnent "vrais"... Ou du moins, c'est ce qu'il ressort de la majorité des commentaires.
Amitiés,
Daniel