Un nuage n'est jamais immobile.
Un nuage…
Ça travestit son écriture occidentale
en des pauses
-cueillettes de soupirs-
quand les yeux levés vers des bleus têtus
le corps accompagne l'esprit dans sa fuite
Le temps d'un espace blanc
le nuage s'est tiré!
vers une autre fenêtre, vers d'autres yeux
les tiens qui sait...
Et je fermais les miens
colorant l'invisible de tes nuances.
Ma solitude t'appelle depuis toujours.
Au début des chamades, tu n'avais pas de nom.
Tu étais l'espoir, la silhouette d'un jour.
Mots, notes et blocs d'étoiles…
Tout chantait ton existence!
Il fallait simplement attendre.
Déguiser la vie.
Alors souvent on oublie qu'on attend.
Qu'on ment!
On pense baiser la vie mais c'est elle qui nous baise l'air de rien...
-L'air de rien-
C'est son unique talent! Son dernier crime!
En bon sujet poli, on remercie la vie
Elle nous répond "de rien"
C'est encore le même air...
Je t'ai aimée aux premiers mots.
Entre mes murs infestés de lézardes
j'avais fini par croire que mots, notes et blocs d'étoiles…
Tous avaient aussi bien menti que cette putain de vie et ce satané moi!
J'avais presque cédé mais si la raison l'emporte
le cœur lui…ah le cœur!
Epuisé, il préfère faire le mort, que de renoncer entièrement.
Le cœur est toujours sujet poli pour de faux.
C'est qu'il était à la bonne école, faut dire, avec la vie!
Ainsi oublie-t-il parfois qu'il feint
et les vestiges d'enfance qu'il pensait être sa force l'ensevelissent
La vie abat la dernière carte. La mort gagne.
Car la vie n'est qu'un mensonge sous qui la mort s'abrite.

Ciel en construction
Débuté par Merrick, mai 30 2007 10:57
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