22 réponses à ce sujet

[Louise Brune]

Dernier ébat


Détrompée dans le lourd silence des mots tus,
Dans un désert où les séraphins même pleurent,
Où la torpeur régit les battements du cœur,
J'ouïs les susurrements de nos corps dévêtus.

Triste reine déchue d'un royaume perdu,
Citadelle prise d'un ultime combat,
Je m'ouvre, me livre dans le velours grenat
Des derniers éclats de nos ébats éperdus.

Dans les exhalaisons et les suées poivrées,
Rappels forts de brulants voyages exotiques,
Je m'enivre et je me dégrise mutique.

Puis de l'animale crainte d'être sevrée,
Je me cabre encore, rebelle moribonde,
Car demain seront les aubes d'un nouveau monde.

[.ds.]

J'adore la chute.
Merci bien pour cette lecture.

Bien amicalement à toi.

[Louise Brune]

J'adore la chute.
Merci bien pour cette lecture.

Bien amicalement à toi.

Merci sincèrement .ds. pour ta lecture et ton agréable commentaire.

Amicalement.
Louise Brune

[.ds.]

Avec plaisir, c'est moi qui te remercie.
Le dernier vers de ton sonnet, m'a fait penser à une naissance.
Je me trompe s'en nul doute ; mais ce fût agréable de le lire, et :

"Car demain seront les aubes d'un nouveau monde."

J'y ai vu bien d'autres choses, mais je préfère ne rien dire.

Merci énormément ; parfois un sourire fait du bien.

Que le vent t'emporte sur les ailes du bonheur (que je méconnais toutefois).

[Louise Brune]

Avec plaisir, c'est moi qui te remercie.
Le dernier vers de ton sonnet, m'a fait penser à une naissance.
Je me trompe s'en nul doute ; mais ce fût agréable de le lire, et :

"Car demain seront les aubes d'un nouveau monde."

J'y ai vu bien d'autres choses, mais je préfère ne rien dire.

Merci énormément ; parfois un sourire fait du bien.

Que le vent t'emporte sur les ailes du bonheur (que je méconnais toutefois).

La signification du dernier vers est propre à chacun. Tu y vois une naissance, on peut y voir un départ. Les deux interprétations sont justes.

"J'y ai vu bien d'autres choses, mais je préfère ne rien dire" est un merveilleux compliment. Ce que tu as vu est du domaine de l'intime. Moi aussi, derrière ce texte, je vois tant de choses que je préfère taire...

Que le vent t'emporte sur les ailes du bonheur (que je méconnais toutefois).
Que le vent t'entende et qu'il ne t'oublie pas !

[claricorne]

Dernier ébat


Détrompée dans le lourd silence des mots tus,
Dans un désert où les séraphins même pleurent,
Où la torpeur régit les battements du cœur,
J'ouïs les susurrements de nos corps dévêtus.

Triste reine déchue d'un royaume perdu,
Citadelle prise d'un ultime combat,
Je m'ouvre, me livre dans le velours grenat
Des derniers éclats de nos ébats éperdus.

Dans les exhalaisons et les suées poivrées,
Rappels forts de brulants voyages exotiques,
Je m'enivre puis je me dégrise mutique.

Puis de l'animale crainte d'être sevrée,
Je me cabre encore, rebelle moribonde,
Car demain seront les aubes d'un nouveau monde.

Bonsoir Louise.
La répétition de "puis" a troublé ma lecture.
Le dernier vers me fait voyager...

[Louise Brune]

Bonsoir Louise.
La répétition de "puis" a troublé ma lecture.
Le dernier vers me fait voyager...

Oui, tu as entièrement raison.
Je transforme le 1er "puis" en "et", puisque je m'enivre et me dégrise tour à tour.

[ABRACADABRA]

Dernier ébat


Détrompée dans le lourd silence des mots tus,
Dans un désert où les séraphins même pleurent,
Où la torpeur régit les battements du cœur,
J'ouïs les susurrements de nos corps dévêtus.

Triste reine déchue d'un royaume perdu,
Citadelle prise d'un ultime combat,
Je m'ouvre, me livre dans le velours grenat
Des derniers éclats de nos ébats éperdus.

Dans les exhalaisons et les suées poivrées,
Rappels forts de brulants voyages exotiques,
Je m'enivre et je me dégrise mutique.

Puis de l'animale crainte d'être sevrée,
Je me cabre encore, rebelle moribonde,
Car demain seront les aubes d'un nouveau monde.

un sonnet poivre et selle ...
j'ai aimé

papy robert

[canelle]

Puis de l'animale crainte d'être sevrée,
Je me cabre encore, rebelle moribonde,
Car demain seront les aubes d'un nouveau monde.

Viscéral......

Amitié
Canelle

[Shedim]

J'ai arrêté de lire après 3 lignes.
Trop lourd et feutré pour moi.
Il faut savoir écrire son époque.
Les spice girls représentent mieux notre ère que ton morceau de vieux.
Assumez votre médiocrité que diable.
Quand vous essayez de la cacher, on dirait un désodorisant qui tenterait de cacher un pampers moite

En même temps que vaut un avis ici?
N'importe qui peut s'inscrire.

Nous en sommes tous la preuve.

[Moietmoi]

J'ai arrêté de lire après 3 lignes.
Trop lourd et feutré pour moi.
Il faut savoir écrire son époque.
Les spice girls représentent mieux notre ère que ton morceau de vieux.
Assumez votre médiocrité que diable.
Quand vous essayez de la cacher, on dirait un désodorisant qui tenterait de cacher un pampers moite

En même temps que vaut un avis ici?
N'importe qui peut s'inscrire.

Nous en sommes tous la preuve.

J’ai beaucoup aimé ce texte, il m’a ouvert les portes de l’émotion et c’est ce que j’attends de la poésie, il y a de belles sonorités les images se dessinent magnifiquement, simplement et le style et le rythme sont bien là ! je suis ravi quand je peux encore lire, sur ce site cette qualité d’écriture…
Et trouver « vieux » ce style de poème, et surtout le dire, et critiquer, est une naïveté d’enfant provocateur ou de poétereau aigri n’ayant rien compris à la poésie, c’est croire qu’il existe des modes, c’est vouloir comparer, noter, évaluer, c’est avoir pour la poésie les yeux de la « star Académie » (si vous avez aimé taper 1 !) C’est surtout n’avoir rien à faire ici !
Bref, c’est nul à chier, méchant, inutile, déplacé et pédant
Et pourquoi donc venir cracher gratuitement dans une soupe qu’on dit ne pas aimer ?
L'intelligence, et la bonne éducation, c'est bien souvent ,quand on apprécie pas , de savoir se taire , tant de médiocrité m'obligeant aujourd'hui ,à moi aussi devenir assez con, pour commenter un avis de con !
Désolé , d'apporter cette touche de négatif sur un texte aussi beau !

[Louise Brune]

un sonnet poivre et selle ...
j'ai aimé

papy robert

J'ai apprécié ton commentaire parfaitement assaisonné.

Puis de l'animale crainte d'être sevrée,
Je me cabre encore, rebelle moribonde,
Car demain seront les aubes d'un nouveau monde.

Viscéral......

Amitié
Canelle

Oui, animal et viscéral.

[Louise Brune]

J'ai arrêté de lire après 3 lignes.
Trop lourd et feutré pour moi.
Il faut savoir écrire son époque.
Les spice girls représentent mieux notre ère que ton morceau de vieux.
Assumez votre médiocrité que diable.
Quand vous essayez de la cacher, on dirait un désodorisant qui tenterait de cacher un pampers moite

En même temps que vaut un avis ici?
N'importe qui peut s'inscrire.

Nous en sommes tous la preuve.

Merci Shedim pour ton plaisant commentaire.
As-tu arrêté de lire après 3 lignes parce que tu ne sais pas encore bien lire ?

"Trop lourd et feutré pour moi." Il faut choisir : c'est lourd ou c'est feutré ?

Sans doute es-tu très jeune et encore trop inexpérimenté pour lire le récit de mes ébats ? Rendez-vous dans 10 ans quand tu arrêteras de reluquer les spice girls et quand tu n'auras plus besoin de désodorisant pour tes pampers.

Ton avis ne vaut pas rien, ma réponse en témoigne.

[Louise Brune]

J'ai beaucoup aimé ce texte, il m'a ouvert les portes de l'émotion et c'est ce que j'attends de la poésie, il y a de belles sonorités les images se dessinent magnifiquement, simplement et le style et le rythme sont bien là ! je suis ravi quand je peux encore lire, sur ce site cette qualité d'écriture…
Et trouver « vieux » ce style de poème, et surtout le dire, et critiquer, est une naïveté d'enfant provocateur ou de poétereau aigri n'ayant rien compris à la poésie, c'est croire qu'il existe des modes, c'est vouloir comparer, noter, évaluer, c'est avoir pour la poésie les yeux de la « star Académie » (si vous avez aimé taper 1 !) C'est surtout n'avoir rien à faire ici !
Bref, c'est nul à chier, méchant, inutile, déplacé et pédant
Et pourquoi donc venir cracher gratuitement dans une soupe qu'on dit ne pas aimer ?
L'intelligence, et la bonne éducation, c'est bien souvent ,quand on apprécie pas , de savoir se taire , tant de médiocrité m'obligeant aujourd'hui ,à moi aussi devenir assez con, pour commenter un avis de con !
Désolé , d'apporter cette touche de négatif sur un texte aussi beau !

Bonjour Moietmoi,

Je te remercie doublement.
D'une part pour tes délicieux et très encourageants commentaires concernant mon poème. Avoir suscité toutes ces émotions est un plaisir aussi pour moi.
D'autre part pour t'être fait mon avocat et défenseur.

Amicalement.
Louise Brune

[Marcheur]

L'atmosphère ténébreuse et la noire musique de ce poème me plaisent beaucoup. La déchéance et la rébellion qui le maillent font partie des thèmes que j'affectionne. Dans ces vers sont encore liés les amants maudits, Eros et Thanotos ou plutôt Amour et Mort. Dans l'état où tu te décris dans le 1er quatrain, je te vois forcée par la Mort à lui livrer les «derniers éclats» de tes «ébats éperdus» et malgré cela, te rebeller contre son dictat et trouver encore la force de vivre. Ce poème m'apparait très proche de ta Renaissance.
En tous cas, bravo !

PS pour Shedim : il semble que non seulement tu assumes ta médiocrité mais qu'en plus tu la revendiques... Bah, on ne te tiendra pas rigueur de ne pas avoir tout compris à ton age...

[Shedim]

Ok je fais un petit effort pour me socialiser.
J'ai lu un peu plus. STUPEUR.

"Triste reine déchue d'un royaume perdu,
Citadelle prise d'un ultime combat,
Je m'ouvre, me livre dans le velours grenat
Des derniers éclats de nos ébats éperdus."

C'est de la soupe. Il faut tout refaire.
On dirait un texte de Pascal Obispo

[Marcheur]

Etant donné que ni les Spices Girls, ni Obispo ne font parties de mes références, je ne peux pas juger de l'acuité de cette comparaison. Par contre, il me semble, Shedim, que tu dans le poème de Louise Brune, tu lises l'histoire mélodramatique de la rupture d'un couple. La lecture appartient au lecteur, lapalissade. Cependant, l'attaque du premier quatrain et la fin du poème me semblent situer le présent du poème en dehors d'une relation de couple ou d'un ébat quelconque. Ce présent, selon moi, se passe bien après le moment des «ébats perdus». L'atmosphère funeste du poème me suggère alors que velours grenat est du sang ; ainsi, la narratrice s'ouvre dans le sang... Le 1er tercet aussi est difficilement compatible avec les transports amoureux... Exhalaisons et suées suggère plus l'effort et la douleur... Et de ce traumatisme, la narratrice devient moribonde...
Sérieusement, je ne suis pas un expert de la production littéraire d'Obispo comme toi, Shedim, mais je doute qu'il soit aussi noir...

[Shedim]

Sérieusement, je ne suis pas un expert de la production littéraire d'Obispo comme toi, Shedim, mais je doute qu'il soit aussi noir...

On dirait un walt disney post pubère avec un prince en erection.
D'accord pour Obispo pas aussi noir mais tout aussi lourd.

Juste mon avis.

[Louise Brune]

L'atmosphère ténébreuse et la noire musique de ce poème me plaisent beaucoup. La déchéance et la rébellion qui le maillent font partie des thèmes que j'affectionne. Dans ces vers sont encore liés les amants maudits, Eros et Thanotos ou plutôt Amour et Mort. Dans l'état où tu te décris dans le 1er quatrain, je te vois forcée par la Mort à lui livrer les «derniers éclats» de tes «ébats éperdus» et malgré cela, te rebeller contre son dictat et trouver encore la force de vivre. Ce poème m'apparait très proche de ta Renaissance.
En tous cas, bravo !

PS pour Shedim : il semble que non seulement tu assumes ta médiocrité mais qu'en plus tu la revendiques... Bah, on ne te tiendra pas rigueur de ne pas avoir tout compris à ton age...

Merci Marcheur d'avoir pris le temps d'écrire cet agréable commentaire circonstancié. Ton "bravo" me va sincèrement droit au cœur.
Oui, il est bien question d'amour, de mort et de rébellion. Ces thèmes ne sont-ils pas toujours intrinsèquement liés ? Ne fait-on pas "la nique à la mort" (parenthèse dédiée à notre spécialiste pop-variétés, Shedim s'il connait la chanson...)?
Cependant, "Dernier ébat" est très différent de "Renaissance". Seules vie, mort et renaissance sont des notions communes aux deux textes.
Dans "Renaissance", je sors d'un coma, je suis spectatrice, je ne suis pas rebelle.
Dans "Dernier ébat", je suis actrice et rebelle. En aucun cas, je suis "forcée", je dirais même plutôt que je marchande avec la mort. Et à aucun moment, ici, la force de vivre ne m'abandonne car je sais que "demain seront les aubes d'un nouveau monde".

Ok je fais un petit effort pour me socialiser.
J'ai lu un peu plus. STUPEUR.

"Triste reine déchue d'un royaume perdu,
Citadelle prise d'un ultime combat,
Je m'ouvre, me livre dans le velours grenat
Des derniers éclats de nos ébats éperdus."

C'est de la soupe. Il faut tout refaire.
On dirait un texte de Pascal Obispo

Shedim sait lire. Bravo !
Il lui reste à apprendre à lire entre les lignes.
Donc, qu'il mange sagement sa soupe et qu'il grandisse écoutant autre chose que Pascal Obispo !

Etant donné que ni les Spices Girls, ni Obispo ne font parties de mes références, je ne peux pas juger de l'acuité de cette comparaison. Par contre, il me semble, Shedim, que tu dans le poème de Louise Brune, tu lises l'histoire mélodramatique de la rupture d'un couple. La lecture appartient au lecteur, lapalissade. Cependant, l'attaque du premier quatrain et la fin du poème me semblent situer le présent du poème en dehors d'une relation de couple ou d'un ébat quelconque. Ce présent, selon moi, se passe bien après le moment des «ébats perdus». L'atmosphère funeste du poème me suggère alors que velours grenat est du sang ; ainsi, la narratrice s'ouvre dans le sang... Le 1er tercet aussi est difficilement compatible avec les transports amoureux... Exhalaisons et suées suggère plus l'effort et la douleur... Et de ce traumatisme, la narratrice devient moribonde...
Sérieusement, je ne suis pas un expert de la production littéraire d'Obispo comme toi, Shedim, mais je doute qu'il soit aussi noir...

Tu as vu beaucoup de choses dans mon poème, certaines n'étaient pas intentionnelles mais se révèlent exactes.
Bravo !

On dirait un walt disney post pubère avec un prince en erection.
D'accord pour Obispo pas aussi noir mais tout aussi lourd.

Juste mon avis.

Bon, Shedim est un peu plus âgé que je ne le supposais au départ. Il regarde toujours Walt Disney mais sait ce qu'est un prince en érection !
Je suis absolument navrée de ne pouvoir disserter sur Obispo que je ne connais fort mal.
Juste mon avis.

[tollelege]

J'adore aussi la chute
de reins

Tollelege

[Louise Brune]

J'adore aussi la chute
de reins

Tollelege

Bonsoir Tollelege et merci pour ce compliment.
J'ai adoré le lire.

[Shedim]

Bonsoir Tollelege et merci pour ce compliment.
J'ai adoré le lire.

Si tu étais aussi dure avec les critiques positives que négatives, j'arriverais à te prendre au sérieux.
On t'aime ne t'inquiète pas!

[Louise Brune]

Si tu étais aussi dure avec les critiques positives que négatives, j'arriverais à te prendre au sérieux.
On t'aime ne t'inquiète pas!

Une fin agréablement inattendue.
Confidence pour confidence : il m'arrive à moi aussi de ne pas me prendre au sérieux.