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L’existence ou le non : la liberté, cette chose irrépressible se désire- t’elle ?
Quelle est sa fonction ?
La gloire figure, nie le combat.
L’écrivant se sait autres, au comble de la volonté dit la solitude, le seulement, le vide.
Il entreprend l’humanité en se servant de la réalité, le secret dévoilé, incomplet pour quiconque, constitue pour lui une menace qui demeure.
Ses moments avec, c'est-à -dire échappés, à écrire les urgences, partant qu’il doit fidélité à la vérité, noble présence, et cette nécessité, ces prétendues circonstances secrètes, cette communication racine le possède, fait de lui quelqu’un révélé à ce qu’il a à dire : une permanence naît.
L’inconscience reconnue productive, une pression - parole qui rejaillie dans l’acte, accroît le désastre du début mais le geste victoire se produit et l’écrivant part avoir et se taire.
Il publie alors du silence qui déroute, lui confère une réponse mais l’immédiateté se tait et d’être lu n’étanche en rien sa soif, récurrence de ce qui a été, l’enfance et tous ses soubresauts ou ces regards qui se heurtent au mur de ce qui naît ou n’est plus, - îlot fantasmé, disparu, oublié que saignent les mots (…)
c’est -si- à la place de -faire-
un jet de dés hasardeux et l’inhumaine assurance ordonne, ainsi se fixe en lui une multiplicité d’autres, en un lieu où il se retrouve tout à la fois au cœur et loin du mensonge de l’être, si libre d’exister et prisonnier du vivre.
Pendant l’effet l’être s’écrit vivant, se forme mais aucune réconciliation ne lui a été laissé, sitôt le dernier point posé, perdu, sauvé tout à la fois d’être révélé.
S’appuyer pour parler, un peu boiteux, il se créer une communauté dans sa solitude indépendamment stimulante, solitude du dedans s’entend car il est dans le monde au même titre que les autres, assoiffé d’amour et le désir pour canne, sauf peut-être qu’il ne peut le taire de peur (ou à défaut) de le perdre.
(...)
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Sans nom
Débuté par Salam, juin 01 2007 11:14
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 01 juin 2007 - 11:14
#2
Posté 01 juin 2007 - 11:24
Des désirs et des besoins.
Et puis fuir, ou se retancher, se soustraire à la réalité...
Il en manquera un.
Mais le monde continue à tourner...
Et puis fuir, ou se retancher, se soustraire à la réalité...
Il en manquera un.
Mais le monde continue à tourner...
#3
Posté 02 juin 2007 - 09:41
J'aime bien ce texte, un peu discursif mais qui procède par ellispes et reste mystérieux. Une autre forme de poésie...
#4
Posté 04 juin 2007 - 02:53
Merci de votre passage
Et de vos mots Belvis et Harry
Au fait belvis, il reste, dire le monde qui tourne.
Amitiés SAlam
Et de vos mots Belvis et Harry
Au fait belvis, il reste, dire le monde qui tourne.
Amitiés SAlam