Cherche ma femme
j'ai perdu mes couleurs, mes pommiers en fleur, mon humour
je suis un exclu,un exclu des femmes aimantes
je meurs de l'absence de leurs phrases troublantes
je suis devenu un crève la faim « des je t'aimes, »
je suis plus qu'un silence qui erre seul dans la brume
je suis devenu transparent, Ã leurs lumineux regards
je suis, comme un chien sans maitre,perdu à l'œil hagard
de colère!! je jette une pierre et c'est une envolée de chimères
qui viennent avec la grisaille hanter mon royaume imaginaire
elle m'épie:froide et silencieuse,dans sa longue robe de crêpe noir
Elle à couvert ma vie,avec ce lourd et horrible,peignoir
elle m'aime,d'un amour triste,et silencieux celui qui vous rend seul
elle me veux jusqu'à la fin, partir ensemble dans le même linceul.
je suis son prisonnier elle m'étreins de ses longs bras,froid comme l'hiver
pour la tuer il à que les mots,rien des mots tous en vers
elle m'a volé du temps,le temps d'aimer, madame la solitude
je lui murmure à l'oreille,j'en ai terminé avec vos bonnes habitudes
moi j' veux ouvrir la porte a la lumière,lui dire bonjour!! en souriant
moi j' veux être ébloui,par son visage et l'éclat de ses yeux pétillants
moi suis pas comme Ulysse,je veux entendre le chant des sirènes
le chant de l'amour,qui sous les caresses se transforme en fontaine
je la chercherai sans cesse ,même si elle est l'ombre du soir
Épuisé,solitaire je tituberai de désespoir en désespoir
Mais un jour,je trouverai dans ce long désert son fruit défendu
je la voudrai là : simplement là prés de moi:là ,entendue
je la prendrai dans mes bras, et l'aimerai éperdument pour toujours
toi que j'attends,depuis si longtemps ne soit pas le rêve que d'un jour
charlitoune
désolé pour la pontuation,mais c'est un texte à lire