Comme ce sable… qui suait dessous ses sels le matin ;
Dans l'insolence ils suçaient leur gelée ténue, émus
Tel ce vent qui pelait les neiges… sur son chemin.
Ils restaient en hiver entre deux rives désertes
Dénuées d’odeur sous leurs mines éteintes, revoir
Leurs semblables qui raccompagnaient, inertes,
Les finitions des houles qu’ils n’aimaient pas voir.
Ils repartaient bredouilles, inhumer leurs maux
Sans fleurs sous leurs sommes pour sertir la nuit
Qui revenait souvent les recouvrir d’un repos
Porteur d’heur mythique, plein d’images inouïes.
L’accointance a bien roulé des moiteurs intenses ;
L’insolence a aussi suçoté des gelées bien dures,
Mais plus perfides que la nuit, en toutes mes romances,
Vous trouveriez : octobre, les ombres et les impures…
Je ne décrirai pas l’impure comme la nuit, ce soir
Je ne laisserai pas octobre lever le toit des sobres…
La nuit ne fera pas ses nuits derrière mes miroirs ;
Les impures n’ont pas à attendre la venue d’octobre.
J’ai plié vos vains élans comme l’échine du temps
Avant vos impétrants, il y a de cela un temps mort,
J’ai repris seul le chemin des ténèbres où souvent
Mourraient ceux qui dormaient la nuit, sans cors.
Dans l’accointance, ils ont fusé des chaleurs tendues
Comme ce sable… qui suait dessous ses sels le matin ;
Dans l'insolence ils ont sucé leur gelée ténue, émus
Mais bien cette nuit… ils ont perdu leur demain.
moi farid khenat.
vous faites erreur !
rabah amar akli et complices n'ont rien avoir ici.
Enregistré le 17 Mai 2007 à 21:11
par
degourdi - 2102228
(tous ses textes)
Oeuvre Originale
Auteur :
farid khenat.
