Un bruit sec de talon aiguilles, l'expression se fige, un simulacre. L'œil est dirigé vers cette nécessité intérieure d'où procède le beau, il tend à des vues supérieures. Une condensation, un déplacement sans censure. Un milieu entre tout et rien, un infini à l'égard du néant, comprendre les extrêmes infiniment éloignés de cette femme. Sorte d'univers froissé. Le vide, le temps, l'espace, grammaire de ligne et de couleur emplie de signes à bout de souffle. Aspects pluriels et contradictoires, corps à corps reconfigurés, exils et fragments, l'inutile éloigné influence le regard. Posé, un verbe à l'émotion non finalisée, projette. Soir en jupe de cuir noir talon aiguilles et derrière moi, le soleil qui cherche à faire son lit..

La dernière marche
Débuté par Aphil, sept. 22 2008 05:36
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 22 septembre 2008 - 05:36
#2
Posté 22 septembre 2008 - 06:34
Tout simplement magnifique...
Amicalement, MiKado
Amicalement, MiKado
#3
Posté 23 septembre 2008 - 09:08
J'ai lu le premier sur la page d'accueil, je lis celui-ci et je m'en vais lire les autres.
Au dernier, je vous dirai ce que je ressens.
Vous devriez déjà le savoir, n'est-ce pas?