Reste cool
Reste cool gobes et roules
Rien a foutre si tout coule
La tête qui décolle
Les pieds vissés au sol
Fallait pas jouer avec la colle
Reste cool gobes et roules
Rien à foutre si tu coules
Les pieds collés au plafond
La tête vissée dans le béton
Fallait pas jouer au con
« Mon enfant terrible »
Lucide, tu m'as surpris
Stupide, tu m'as instruit
Détruit, tu m'as soumis
Limpide, je sais
Sombre, je coule
Déprime, je rime
Lassitude, il bascule
Sincère, il doute
Dément, il hallucine
Lampions, ils brillent
Serpents, ils mordent
Dragons, ils brûlent
Tranquille
J’y vais tranquille
Je les pose en quelques lignes
Entre deux proses pour débiles
Je lâche ma bille
Fébrile je tends l’oreille
Impatiens j’attends l’oseille
Je joue avec vos cerceaux
Comme un enfants avec sons yoyo
Si vous y cherchez un sens
Vous ne trouverez pas pénitence
Allez pleurer sur l’évêché
Si cela peut vous soulagez
Dans mes entrailles
Ce livre cette impartial bataille
Je ne puis m’en empêcher
Sur ce magnifique pré
Mes boyaux torturés
Je viens soulager
Hymne a la connerie
Je m’improvise prophète
T’en veux encore
Que ta volonté soit faite
Que ces gaz infectes
Liquéfient ton intellect
Tu respires bien fort
Tu gigotes comme un port
Encore quelques efforts
Je serai ton mentor
Vautré dans ma lie
Hérite de ma folie
Pour couronner ce supplice
J’hisse mon étendard
Sans prendre d’égards
J’introduis avec passion
Par tout les orifices de ta cloison
La fouge de mon poison
Salauds de clowns
Funambules déséquilibrés
Jongleurs manchots
Trapézistes obèses
Dompteurs allergiques
Mais qu’es qu’ils foutent dans ce cirque
Impatient
Il est bientôt lÃ
Il arrive à petits pas
Quand le jour ne rougira plus
De ces trop longes nuits
De son indulgente chaleur
Il apaisera nos heurts
Nos corps engourdis
Seront tantôt dégourdis
Dans les champs à gambader
Les cheveux au vent dressé
Prêt à tout envoyer balader
Ces corps doucement dénudés
Vont nous faire valser
L’espace gonflera de ces doux chants
Le bonheur des uns
En fera tousser plus d'un
Ignobles paysans je vous aime
N’en mettez pas tend
Gros chien aux fesses
Ton maître je mettrai bien en laisse
Sur mon beau vélo
Tu pourras toujours jouer des crocs
Pour les impatients
Il arrive il est bientôt lÃ
Le printemps avance à petits pas
L’exalté
La tapis dans l’orée sans que personne ne puissent si fier,
Impossible de les distinguer, quand bien même nous avons nié
Aveuglé que nous sommes par le contenant de nos brassées.
Mis à nue entre grave et aigu le médium les a perçu,
L’étendue d’un clin d'oeil apparus les voila déjà disparus,
Résiduelle nuée d’images sans age dans l’espace temps il c’est perdu.
Alchimistes de nos faiblesses ils en font pièces,
Tranchants ils nous servent les grands-messes,
Avalant sans conteste l’alambique de leurs promesses.
Détenteurs du joueur au simple pion, des règles au patron,
Loing des affectations peut nombreuses sont les exceptions,
Amoureuses de confessions seules les âmes heureuses jouissent de protection.
Sarcastiques volatiles
Crier à en perdre la voix
Les chiens ne vous écouteront pas
Ils n’entendent qu'une voix
Rapporter le aux poissons
Qui sais si ils vous entendront
Comme en veut la coutume
Vous en perdriez des plumes
Ne vous fatiguez pas avec le loup
Tout le monde sait qu’il est fou
Avent même que vous ne parliez
L’ours mal léché vous auras mangé
Carapace
Tu n’est pas une tortue, ma dit un drôle de lézard.
Mais que me dis-tu là , et voila qu’il me crie dessus.
Rendez là moi c’est ma carapace, sale limace.
Part, pour qui te prends-tu, je lui lance avec grimace.
Je suis une tortue m'a t-il répondu avec un ton aigu.
Tu as bien de l’audace, tu n’en porteras pas moins ma carapace.
Va voir ce que porte l’escargot, peut-être lui en reste-t-il une sur le dos.
J’ai une tête à porter une coquille, ne me prends pas pour une bille.
Tu as raison lézard je ne suis pas une tortue car elle n’est plus.
Tout comme toi tu ne l’es pas plus, laisses moi je suis repu.
Je ne vais pas me laisser faire par une limace, tu vas virer tes fesses de cette besace.
Tu l’auras voulu lézard mais sache que je ne suis pas une limace.
Salut bien la tortu de ma part petit lézard.
Encéphalogramme plat
Encéphalogramme plat plus aucune connexions me donne raison. Mes doigts s’accrochent au clavier l’information n’est pas encore passée. La tête de lecture s’est figée net sur une image des plus flou c’est fou. Des jours croisent la passion les lendemains chantent la déraison. Faire la belle à la gravité ne fut pas une si bonne idée le sablier s’est tue. Ma bouche dans un dernier souci d’exprimer se met à hurler le silence. Reflex incontrôlable de ganglions à l’agonie mon cortex me la bien dit, mes oreilles me mentent, chute où envol, absence de bruit ou surdité. Mon oeil gauche me la dit le droit ne répond déjà plus de ce qu’il a vue. Je l’ai bien senti mes sens m'ont menti.
Le roi
Au bal des faux te voila canonisé roi
Devant ton publiques tu te gargarises
Tu fais la cours aux pucelles octogénaires
Dans tes beaux discours tu partages avec amour
Regardez comme je vous aime aimer moi
Mais voilà tu n’as d’yeux que pour toi
Jamais repus il t’en faudra toujours davantage
Alors tu souffles un vent de haine
Brûlé par les braises que tu attises
Une aubaine qui te pardonne aux yeux des convives
Les bras des uns et des autres, tu armeras
Vantant les bienfaits de ta panacée
La peur dans toutes les demeures, tu porteras
Hurlant au loup devenu fou de rage inoculé
Étouffant les cris par des sirènes obscènes
Tu feras de nos vies une exhibition grotesque
Que seul une mort désigné pourra parachever
Quand ta panse sera remplie plaine à craquer
Frustrations colères mépris désespoirs infamies
Le tout ne formera plus qu'un amas de haine informe
Balayent tout sur sont passage ni prisonniers ni otages
Ne Soufflera dans ton sillon qu'une aride désolation
Tu te feras couronner roi terré dans ton bunker
A échafauder les plans d’un avenir meilleur
Collection .1
Petite chose sauvage aux ailes de brume pourpre
Illuminé du soleil de notre pièce de feu
Nourrit d’âmes aux cœurs saignants d’amoure pure
Miroirs psychotiques de bons sentiments brisés
Laissant disparaître nos chaussures librement
Elle est ainsi la victoire douce fine de sang
Notre amour va voix dans le vent
Tous à poils
A l’heure ou la terre se fera stérile,
Le jour ou les fleurs partiront en exil,
Nous serons bien habile,
Affublé de nos nouveaux textiles.
Qui pourrait me démasquer.
Fantasmes épars
Trouble de la mémoire
Je préside tous tes déboires
Tu m’évites, me détourne
Tu cours derrière ton ombre sans le savoir
Tôt ou tard a la jonction des temps
Je pourrai me démasquer
Moi le temps passé
Underground
Douce fraîcheur de verdure sous mes pieds
Horizon fertile coupé net par l’éther azure
Accompagner de toute mon innocence
J’y cours sans but avec tout l’amour du monde
Incité par cette douce brise
De ces milles senteurs apaisantes
Outrepassent toutes les barrières
Les arbres en frisonnes de plaisir
Sans appelle tout les animaux si joignent
Zigzaguant, bondissant la joie au coeur
Quelle fut ma frayeur les pieds en sang
Au son de ces flic flac claquant
Sous ceux-ci que du gris
Parsemé du rouge de mon sang
J’ai beau prendre mes jambes à mon cou
C’est sur ma tête qu'ils échouent
A quoi bon si tout n’est que cloisons
A l’horizon plus d’azure juste un mur
Evaporé ces prairies ensoleillées
Décharné ces corps enjoués
Plus qu’à creuser pour espérer
D'or
Égaré dans l’abîme
A trop user de salives
On l’oublie bien souvent
Caresse divine
Effrayante de ça douce froideur
A son écoute les sages entendent
Douloureuses paresse des bavards
Au royaume des sourds
Personne ne si fient
Passe muraille des vertueux
Arme des martyrs
Seule le temps le déchire
Cœur artificiel
Ce soir les sirènes vont hurler
Les mères vont pleurer
Elles l’auront bien cherché
Les mures vont se maculer
Les casquettes vont voler
Accroche bien tes baskets
Tu vas jouer les athlètes
Elle y voit mal mais vise la tête
De rester droite elle est courbe
De faire de beaux sourires à ces sbires
Son visage c’est ruiné
A trop rêver des anges
Ces démons l’ont brisées
Hier elle est allée à la foire fouille
Pour y acheter des douilles
Papy est partit mais il a laissé son vieux fusil
Des années à se cacher sous des cachets
Ca laisse de bien vilaines plaies
Impossible à suturer
Ce soir le sang va gicler
Les racailles vont jouer les volailles
Elle est sourde mais sait que ça brailles
La haine lui ronge les entrailles
Pas de pitié pour la marmaille
Elle en a vue des guerres
Du noir et blanc à la couleur
Elle en a vue des horreurs
Et ce soir elle part avec les honneurs
En vidant tout se qu’elle a sur le cœur
Pas de bol pour les censeurs
Elle s’en fout elle a un pesmeker
Ce soir la vielle du sixième s’en est allée
Tout feux allumé devant ça TV.
Faute de goût
L’air c’est perlé, sur ma carapace fissurée
J'erre avec mon seau, comme un idiot
A la quête de ces diffuses rêveries infuses
Y ajoutant quelques épices complices
Pour en faire une décoction amère
L’âpreté des ces vers m’indiffère
J'engloutis cette infamie d’une traite
Mis à nu, face au cul de l’insoumise
Me bombardant, d’invectives célestes
Mon majeur, du bout, manifeste son dégoût
Se fut ma dernière faute de goût.
La décomposition des songes.
Douce brume de mes nuits
Au loin scintille mille et une vie
Las je reste
Tissé de mains habiles
Prisonnier de ces fils
Parure périssable
A l’ombre du temps
Mirage cristallin
D’une mort sans fin
Constellation illusoire
Parodie d’étoiles
Illumine nos vies ternes
De ta lumière noir
Ivresse de la chute
Aveuglé de ces feux hypnotique
Aujourd’hui condamné à ramper
Sur les cendres de celles qui mon porté

Salauds de clowns
Débuté par gesticule, sept. 28 2008 02:32
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