" La fumée, dans son ascension, enlève mon regard,
Le porte aux cieux divins et me laisse indolent, hagard.
Dans les sillons immaculés du songe,nuage!
A l'avancée sereine, azur! berceau du mirage,
Du délice de l'Iréelle allégresse, prend mon âme
Si peu docile. En ton prisme révéré, berce la.
Berce l'insatiable esprit, que je me pâme
De bonheur. Vois, je promets: Jamais repu, jamais las,
Que je gouterais l'éternelle atrophie de ma chaire
De tout son long étendu sur le verdâtre parterre,
Je sentirais comme l'arôme suave de la rose
le parfum du jardin d'été que la rosée arrose
En ces matinées si longues, si pures, si frêle.
Jamais je ne pourrais, le cigare brulant les lèvres
Espérer plus somptueux tombeau, sépulcre plus belle
Que cet endroit empli de Vie où ne s'achève mes rêves

Eternelles Rêveries
Débuté par zyron, oct. 01 2008 05:04
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