ermarché MAVIE
Sur ma pensée je m’en suis allé
Chercher au grand supermarché
A l’enseigne populaire : Mavie
LÃ un caddie pour y mettre ainsi
Le quand, le que, le quoi, le qui
Qui fut valise de mes malaises
Quand mon voyage n’eut son aise
☼
Quand nous fumes arrivé tout brillait
On fêtait la naissance d’un jour né
Ton caddie reçu son premier bienfait
Un corps qui se senti l’us malvenu
Pas assez riche pour être bienvenu
N’est ce pas là une somme de bévue
Le surveillant te regarda d’un étrange
Ton cabas de vie à l’odeur qui dérange
☼
Oh corps as-tu volé de venir nous dissimuler
Tu n’as pas les ors qui ne le laissent aisé aller
Tes pas tu ne les auras pas facile pour circuler
Quel argent as-tu, comment sans or tu te peux
Cette vie tu ne l’as demandé, tu ne la veux
Car tu sais que se dérober n’est pas jeux
Tu as ouvert les yeux sur tes insuffisances
Qui empêcheront toutes les bienséances
☼
Tourne à gauche, rayon de l’éducation
LÃ un livre nouveau, image de la soumission
Pour toi le pauvre ce n’est qu’obligée solution
Pas de question qui ne fâche demain le maitre
L’oubli tu le verras sans magie apparaître
On t’apprendra à compter tes petits sous
Toi de ta table tu ne verras que les dessous
☼
Rentrée des classes, lourd le cartable
Apprendre des leçons de choses inimaginables
Les requins, leur valeur ne t est pas adaptable
Tu triches ta place n’est pas parmi les majors
Ne dérange leur peau d’insolence sinon dehors
Pourront-ils faire un jour de toi un être idéal
Seules tes mains pourront guider ton destin infernal
☼
Les rayons sont trop riches quel travail
De ton labeur, de ta douleur ils l’avitaillent
Ils te prennent, pour un con, toi tu semailles
Ils s’engraissent de tes petit sous sans pitié
Trop fort, ils te lèsent d’illusions, leur Amitiés,
Des promotions trois en un, deux prix d’un
Ils te prennent pour un idiot, reste malin
☼
Tu continues tes courses, n’es-tu malade
Bien garni ce rayon, toutes les pommades
Pour te faire digérer toutes leurs salades
Tu viens là car les médecins préfèrent l’autre
Vous savez celui dont la place n’est pas votre
Vous ne pouvez souffrir vous n’avez à penser
Au fric que leur psychiatre cynique allonge intéressés
☼
Les livres oh oui les livres, c’est génial
Ces auteurs du pouvoir, vous promettent l’idéal
Leurs mains sont tendues, vers le sentimental
De votre bulletin politique, projet de libéralisme
Qui vous retirent le droit du romantisme
Partager le fric, pour un meilleur vivre
Un peu plus dans ta bourse tu n’en serais ivre
☼
Oh celui-ci, celui-ci, il parle de la bourse
Ah non, pas possible il faut que tu débourse
Tu n’as pas joué, tu ne comprends leur course
Des millions qu’ils ont spoliés aux petits
Ils nous volent et tu dois payer leur faillite
Un instant, Mon pays troque t’il l’illicite
☼
Tu te retrouve devant les boissons
Devrais-tu boire la pilule sans raison
Tu es bête, imbécile, mais sans façon
Tu ne veux croire que cela soit ta vie
Que pourrais-tu dire, faire sans dépit
L’alcool de ta pensée est trop fort
Pour eux une douche froide ne fais tord
☼
Quoi ! C’est déjà la sortie, ah tu oublies
Le prospectus de la banque, plus de crédit
Mais comment feras-tu, ils ont failli
Chez eux tu as épargné depuis des années
Tu voulais te construire un chalet
Ton caddie est vide, traine leur faillite
Elle t’a tout pris, l’autre est en fuite
☼
A la sortie le gros ventru, carte dorée
Paie comme si de rien n’était, un rire fait
Bonne soirée Monsieur, un sac pour vous aider
Tu passes, un qu’avez vous voler te surprend
Tu n’as de carte, tu as des billets, on vous prend
Vous venez de les voler, vilain pickpocket
Suivez-nous i que l’on fouille le fond de votre pauvreté
☼
Tu es reparti libre pour aller porter plainte
La police t’a dit il n’y’a de malhonnêteté feinte
La justice ne pourra croire à la toux de ta quinte
Toi malade, notre sincère confrérie des riches
Te croire, Ne se peut qu’elle pleurniche
C’est non lieu pour nos bons amis bafoués
Par l’incrédule qui se croit être raisonné
☼
Rentré dans ta demeure tu as compté
Dur seront les demain, tu n’as assez
De vie pour payer toutes les inégalités
Du à ton rang : la caste des mal nés
On nait esclave des millionnaires sans espoir
On nait esclave du pouvoir dont ils ont pouvoir
☼₣€

Supermarche MAVIE
Débuté par macha, oct. 01 2008 09:49
1 réponse à ce sujet