L’ombre bleu de ton fard à paupière
Pour cacher le bleu au souvenir amer
Un sourire accroché au bord de tes lèvres
Pour tuer dans tes yeux les larmes qui les enfièvre
Ton pull en plein été, un foulard a ton cou,
Ton corps ainsi masqué veut oublier les coups
Mais il se fait mémoire dans chaque mouvement
Qui te rappelle encore ses poings sourds et violents
Ton silence résigné déchire en un grand cri
Le crime à peine voilé d’une furieuse folie
Derrière les portes closes de ta soumission
La déferlante implose devant nos abandons
Et c’est dans un cortège de tristesses et de peines
Que s’achèvera enfin cette débauche de haine
Dans la mort tu accueil la fin de ta souffrance
Au fond de ton cercueil se trouve ta délivrance

bleus
Débuté par Miechka, oct. 02 2008 07:32
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