Temps maraudés, exaltés, aurores aux clameurs aussitôt le loqueteau ajusté. Se démanteler sur d’anciens illustrés, revues de style, feuilles de choux, épaisse dénomination. Giron béant d’un passepoil pourpre lèvres étirées, loup gracile, dessein basculé, femme lascive écumant de ses narines. La tourmente est éloignée comme par suspension. Ils parcouraient de fugaces ouvrages d’adolescentes en verve, exalté coup de manchette, ajoute debout en un urinoir de l’avenue, pain imbibé, méfiant, les colonnes de Buren impassibles. Une dame en jupe étroite se frictionne les pommettes va régurgiter, des bestioles virevoltent, prospectent et fourbissent la terre, habits pesants, le dessin se sollicite, afflictions cédées, compères, inclinaisons achoppés ravagés d’affection, la chair balancée de faciles. Au programme d’un café, les feux du fourgon, front torride, asséché, empourpré, sous les boucles sombres en bataille, refusé, évaporé, l’oiseau opaque expectore son verbe sur l’asphalte, pectoraux éclatés.

Seconde d’éternité
Débuté par Aphil, oct. 02 2008 07:37
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 02 octobre 2008 - 07:37
#2
Posté 02 octobre 2008 - 10:19
Ecriture aigüe et forte...
#3
Posté 02 octobre 2008 - 11:27
mais qui ne me dit rien
qui vaille
(n'en déplaise à certain rongeur...)
qui vaille
(n'en déplaise à certain rongeur...)
#4
Posté 02 octobre 2008 - 11:45

Merci pour vos commentaires, sans jugement de valeur... Je tente à réaliser de même.
