Ta fleur trop tôt cueillit, à l’orée de l’enfance,
Le mal ne s’oublie, petite sœur de souffrance,
Que pour mieux écorcher le seuil de ta conscience
Par un mot, par un geste ou juste une fragrance
Qui vient sortir de l’ombre de ton inconscience
Souvenirs, sensation, image de violence.
Ramenée de tes songes à la trop dure réalité
D’un cauchemar qui devient insoutenable vérité
Qu’enfant tu brandissais dans un grand cri muet
Mais sans jamais pouvoir seulement la nommer
Sans te souvenir encore qu’en ton corps abîmé
C’est toute ton enfance que l’on avait violé
Je t’espère maintenant plus heureuse et sereine
Je sais qu’on oublie pas, on apprivoise seulement
Je sais que ma sollicitude, Ã apaiser est vaine
Le souvenir amer en ta mémoire d’enfant.

Petite Soeur de souffrance
Débuté par Miechka, oct. 03 2008 07:07
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 03 octobre 2008 - 07:07
#2
Posté 03 octobre 2008 - 10:20
Nos textes sont impuissants, ainsi que nos silences...
Il est trop tard pour la justice et pour la guérison.
Nous ne pouvons qu'aimer peut-être plus, pour exploser cette ténèbre...
Il est trop tard pour la justice et pour la guérison.
Nous ne pouvons qu'aimer peut-être plus, pour exploser cette ténèbre...
#3
Posté 03 octobre 2008 - 11:51
Nos textes sont impuissants, ainsi que nos silences...
Il est trop tard pour la justice et pour la guérison.
Nous ne pouvons qu'aimer peut-être plus, pour exploser cette ténèbre...
mon mal n'est pas le même que le tient mais je suis d'accord, les blessures de l'enfance on n'en guerris jamais vraiment. Est ce qu'on peut vraiment aimer plus ? je ne suis pas sure, j'ai defois l'impression au contraire que les ténèbres me saisissent de toutes part et que je ne peux rien contre elles.