Epines et lianes entre les mains échardées
La montagne s’affole de feux denses
Vois comme au travers de la cendre elle rappelle sa mémoire
Quelle force s’est un jour éteinte dans la blancheur de l’os
Have we ever met before ?
L’obstination et la science hissent des pierres graves
Où se retient la terre-souvenir
Dans la tendresse du bois la feuille se nourrit d’elle-même
How should we recognize ourselves ?
Past the pass
There is another place
Another age
But the same old story
Par l’entremise d’un monde qui éloignait sa cage silencieuse naquit l’ordre du dire
Ensuite, les ailes de la patience ont couvert les épaules.
Shoulders, recovered
All this words,
Could I find them elsewhere
Tell me
« … Et je me surpris à penser qu’en dépit de toute logique, tout s’était passé exactement, au détail près
comme je ne l’avais pas imaginé, mais déjà vécu, tant de fois … »
Somewhere in time
Ther’s so many seasons circling all along.
Lives, in those sparkling bubbles ...
How can you breeze inside ?
Mais j’étais déjà loin, bien loin,
Cherchant la sente à flanc de falaise
…
A l’instant même où je me retournai, j’entendis les voix :
“ I’d swear there was somebody there â€

Somewhere
#1
Posté 06 juin 2007 - 03:52
#2
Posté 06 juin 2007 - 05:15
Somewhere
Epines et lianes entre les mains échardées
La montagne s’affole de feux denses
Vois comme au travers de la cendre elle rappelle sa mémoire
Quelle force s’est un jour éteinte dans la blancheur de l’os
Have we ever met before ?
L’obstination et la science hissent des pierres graves
Où se retient la terre-souvenir
Dans la tendresse du bois la feuille se nourrit d’elle-même
How should we recognize ourselves ?
Past the pass
There is another place
Another age
But the same old story
Par l’entremise d’un monde qui éloignait sa cage silencieuse naquit l’ordre du dire
Ensuite, les ailes de la patience ont couvert les épaules.
Shoulders, recovered
All this words,
Could I find them elsewhere
Tell me
« … Et je me surpris à penser qu’en dépit de toute logique, tout s’était passé exactement, au détail près
comme je ne l’avais pas imaginé, mais déjà vécu, tant de fois … »
Somewhere in time
Ther’s so many seasons circling all along.
Lives, in those sparkling bubbles ...
How can you breeze inside ?
Mais j’étais déjà loin, bien loin,
Cherchant la sente à flanc de falaise
…
A l’instant même où je me retournai, j’entendis les voix :
“ I’d swear there was somebody there â€
Je crois que c'est ça, que tu dois apprécier chez Bach ou dans la techno : la superposition des couches. Des langues. Des images. Le truc des sédiments, quoi. Le truc contrapuntique...
J'ai beaucoup aimé ce texte. je me réjouis parce que j'en ai lu des vraiment chouettes aujourd'hui, sur tlp.
je me demande... dans "all this words"... le "this" s'écrit bien "this" ? Tu es sûr ? Parce que si c'est ça, quyelque chose m'a échappé et il faut que je le sache.
Jaguar.
#3
Posté 06 juin 2007 - 06:28
#4
Posté 07 juin 2007 - 09:31
C'est la phrase que tu cites qui m'a fait ressortir ce texte de mes cartons
(une envie de ne pas écrire, actuellement inviolable,
et a contrario une incapacité chronique à me taire)
Comme beaucoup de textes émergeant sur les forums, on pourrait penser qu'il n'a rien à y faire,
sauf à orienter vers les pages jaunes de la psychothérapie.
Dans toute son imparfaite intégrité.
Charge émotionnelle ou objet littéraire .... Touch'd mon bon Prince .....
Je pense que tu as mis ce commentaire - et d'autres - en sachant que je les lirais,
et que j'y prêterais de l'importance. Ce en quoi tu as eu sans doute raison.
Je me demande (j'aime beaucoup les portes ouvertes, où je m'enfonce avec la plénitude d'un coup de vent)
si écrire - et en l'occurence, aussi, le communiquer, n'est pas seulement un acte fondateur d'identité.
Paradoxe, paradoxes (mais ce sont les miens et je les soigne, egoïstement)
Le reste c'est de la cuisine (tout un art la cuisson du mille-feuilles, n'est-ce pas, chère bienheureuse ?)
#5
Posté 07 juin 2007 - 10:43
Tiens .... Parenté des écritures grises (Salam dirait translucide)
C'est la phrase que tu cites qui m'a fait ressortir ce texte de mes cartons
(une envie de ne pas écrire, actuellement inviolable,
et a contrario une incapacité chronique à me taire)
Comme beaucoup de textes émergeant sur les forums, on pourrait penser qu'il n'a rien à y faire,
sauf à orienter vers les pages jaunes de la psychothérapie.
Dans toute son imparfaite intégrité.
Charge émotionnelle ou objet littéraire .... Touch'd mon bon Prince .....
Je pense que tu as mis ce commentaire - et d'autres - en sachant que je les lirais,
et que j'y prêterais de l'importance. Ce en quoi tu as eu sans doute raison.
Je me demande (j'aime beaucoup les portes ouvertes, où je m'enfonce avec la plénitude d'un coup de vent)
si écrire - et en l'occurence, aussi, le communiquer, n'est pas seulement un acte fondateur d'identité.
Paradoxe, paradoxes (mais ce sont les miens et je les soigne, egoïstement)
Le reste c'est de la cuisine (tout un art la cuisson du mille-feuilles, n'est-ce pas, chère bienheureuse ?)
très beau texte et aussi "trop beau" texte
en ce sens que son raffinement freine son envol
quand le fond appelerait plus de sauvagerie
il y quelque chose de trop serti
c'est juste une impression première
#6
Posté 07 juin 2007 - 10:56
C'est parce que la vérité est nue qu'elle éprouve le besoin de se cacher - Robert Molimard-
mais il parlait de la motivation dans les comportements addictifs; quoique ........
#7
Posté 07 juin 2007 - 05:48
ceci dit j'ai bien aimé lire aussi-seul- comme un texte - les paragraphes français
mais la fin : A l’instant même où je me retournai, j’entendis les voix :
“ I’d swear there was somebody there â€
justifie bien à la fin, si besoin est, la complémentarité des deux.
Elle est belle la phrase de Molimard