LES MOTS
Quand les mots se taisent
Le silence est de glaise
Et longue est l'attente
Des rimes alléchantes
Ma plume endormie
Cherche en vain un coin de vie
L'effondrement de ma religion inspiratrice
N'est qu'un espace une respiration évocatrice
Dans un clair obscur où je me glisse
Les oxymores toujours s'immiscent
Mais le son cantique des allégories nostalgiques
Ne se fait plus l'écho de ma rhétorique
Mieux vaut n'être plus rien
Qu'une écriture qui ne me dit rien
Et si mon âme est souvent mise à nue
Elle seule comme force ténue
Fera taire la chère muse
De ma place en ce monde de ruse
Je me place en classe première
Où jadis vivait Diane guerrière
Les mots sont ma vocation
Les mots ne sont qu'histrions
Ils apparaissent et disparaissent au rythme suranné
Des comédiens de l'antiquité.

les mots
Débuté par
Invité_valérie bergmann_*
, juin 07 2007 09:56
2 réponses à ce sujet
#1
Invité_valérie bergmann_*
Posté 07 juin 2007 - 09:56
#2
Posté 09 juin 2007 - 11:34
si le sujet de ton poème était, comme l'indique le sous-titre, "de la diffficulté d'écrire", on peut dire que ton poème retranscrit tout à fait cette difficulté.
#3
Posté 10 juin 2007 - 12:18
Je vous ai lue et, chose rare, j'ai eu envie de vous réécrire ...
Cela me prend parfois en furieuse envie.
J'admire votre vocation puisque c'est les mots.
Voici :
Quand les mots se taisent
Et que longue est l'attente,
Le silence est de glaise.
Ma plume endormie
Aux rimes alléchantes
Cherche un souffle de vie.
Morte est ma religion inspiratrice.
Ce clair obscur où je me glisse
N'est qu'une respiration évocatrice.
Mais le cantique des allégories nostalgiques
Où toujours les oxymores s'immiscent
Ne se fait plus l'écho que de ma rhétorique.
Alors bien mieux vaudrait n'être plus rien
Que cette écriture qui ne me dit plus rien.
Et si mon âme si souvent mise à nue
Fera taire la chère muse
C'est qu'elle est seule cette force ténue.
Je m'affirme en classe première
De ma place en ce monde de ruse
Où jadis vivait Diane guerrière.
Les mots, ces vagues histrions,
Par éclipses, au rythme suranné
Des comédiens de l'antiquité,
Les mots sont ma vraie vocation.
Cela me prend parfois en furieuse envie.
J'admire votre vocation puisque c'est les mots.
Voici :
Quand les mots se taisent
Et que longue est l'attente,
Le silence est de glaise.
Ma plume endormie
Aux rimes alléchantes
Cherche un souffle de vie.
Morte est ma religion inspiratrice.
Ce clair obscur où je me glisse
N'est qu'une respiration évocatrice.
Mais le cantique des allégories nostalgiques
Où toujours les oxymores s'immiscent
Ne se fait plus l'écho que de ma rhétorique.
Alors bien mieux vaudrait n'être plus rien
Que cette écriture qui ne me dit plus rien.
Et si mon âme si souvent mise à nue
Fera taire la chère muse
C'est qu'elle est seule cette force ténue.
Je m'affirme en classe première
De ma place en ce monde de ruse
Où jadis vivait Diane guerrière.
Les mots, ces vagues histrions,
Par éclipses, au rythme suranné
Des comédiens de l'antiquité,
Les mots sont ma vraie vocation.