doux rivage
tes bras
aux ailes de tes lèvres
l'oiseau s'est tu
peaux brûlées suspendues
à l'ombre de nos silences
les éclats d'étoiles endormies
la force évanescente
des rêves n'est rien
sous le poids de nos corps
et nos lointains espoirs
ne font silence au fond
qu'immergés dans l'instant
puisque le ciel sommeille
que la terre nous voit naître

Le poids des corps
Débuté par dav, juin 08 2007 07:37
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