Regarde tomber les atomes.
Ils tombent sans poids, horizontaux.
L'équerre est retombée sur l'angle
Droit, droite.
Les axes parrallèles s'enfuient
Dans des pluies d'infini, souple.
Ils ouvrent l'arbre des parapluies
En fontaines.
Regarde tomber les atomes.
Ils remontent sans effort, verticaux.
Le compas est fiché en garde à vous
Fixe, fixe.
Les intersections s'illuminent
En un point, seul de son couple.
Elles arborent des cimes et culminent
En chaînes.
Regarde tomber les atomes.
Notre puit est sans fond et s'en font
Un tombeau les piètres et les pitres.
Que faut-il te dire à la fin ?
Que je t'aime ?
Tais-toi, tais-toi ... tais-toi.
Mon espace est enclos.
Mon esprit s'évade.
Il manque de la hauteur et du temps.
Les géométries sont imparfaites.
Les géomètres rient.
Que dis-tu ?
Oui, je t'aime.

L'abscisse et l'ordonnée
Débuté par INFONTE, juin 08 2007 02:36
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