112 L’ile d’elle
J’aime (nous)
J’adore ta barbe de minuit (elle)
Ton silence posé sur du velours (lui)
Le petit mot sur le papier toilette
Le jazz qui tombe les seins
L’embuscade des réverbères
Le trottoir à sens unique
Les terrasses bouclées comme des gabardines
Les têtes dans les paumes
La musique dénouée sur toi
Une écharpe prise dans un parfum
Le petit caillou dans la chaussure du dernier tango à paris (nous)
J’aime (nous)
on dirait un vieux film (elle)
Sur un miroir rouge : Château Câlin (lui)
Puis une fleur jetée dans un vase
Une reprise en laiton désespérant
Enfin un rai de lumière perçu par un haut de porte
Monopole de la foire du trône
Défaite aussi comme boîte à sardines
Couronne les nostalgies bleues
Soulève tout le froid de ta jupe
Fait de petits chiens sous sa laisse.
Ce pas de danse appris sur les doigts de pied en bout de quai.
J’aime (nous)
J’adore ta barbe de minuit on dirait un vieux film (elle)
Ton silence posé sur du velours sur un miroir rouge : Château Câlin (lui)
Le petit mot sur le papier toilette puis une fleur jetée dans un vase
Le jazz qui tombe les seins une reprise en laiton désespérant
L’embuscade des réverbères enfin un rai de lumière perçu par un haut de porte
Le trottoir à sens unique monopole de la foire du trône
Les terrasses bouclées comme des gabardines défaites aussi comme boîte à sardines
Les têtes dans les paumes couronnent les nostalgies bleues
La musique dénouée sur toi soulève tout le froid de ta jupe
Une écharpe prise dans un parfum fait de petits chiens sous sa laisse.
Le petit caillou dans la chaussure du dernier tango à Paris
Ce pas de danse appris sur les doigts de pied en bout de quai.

l'ile d'elle
Débuté par pasmonkov, juin 08 2007 08:39
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