J'aimerais, le soir venu, m'étendre à tes côtés, jouir de la chaleur de ton corps nu, et dans une étreinte effrenée sentir mes yeux alourdis par le doux sommeil. Ciel! Que je t'aime, ange délicat, chaleureuse princesse, maîtresse de mes sentiments. Je m'offre à toi tout entier, mais mon appel résonne au loin comme l'écho se perd dans l'immensité.
Un visage si parfait ne peut exister, ma peine est si lourde que je te crois irréel, mascarade de Dieu venu torturer mon âme. Et là , seul avec ton image, je souffre d'un amour qui, pour toujours, ne réside que dans mon coeur. Ah! Quelle affreuse et dolente réalité! Moi qui suis le pestiféré de l'amour, moi qui suis condamné à vivre hanté par ta pensée! Vois, vois le transport pathétique d'un coeur brisé qui en vain crie, mélancolique structure du mal, psychédélique défaut de l'humanité, qui par deux fois fait de moi l'homme le plus pauvre.
Pitié! Pitié! Je t'implore, éloigne-toi de mon écrit; j'ai si peur de plus être aimé, si peur de ne plus être désiré, si peur de n'être point compris, à l'heure où l'impétuosité de ma flamme assèche la source presque tarie de mon coeur. Je l'ai dit: je meurs.

C..st...e
Débuté par Blasère, oct. 08 2008 01:37
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