Sur des chevaux d'acier
Assis comme d'anciens cavaliers
Ils descendent sur la ville
Plus rien n'est tranquille
Les mères serrent leurs fils
Les hommes baissent la tête.
Les belles de nuit referment
Leurs courts manteaux
Et l'on devine leurs frissons.
Une douzaine, bien baraqués,
Chrome hyper lustrés,
Tenue en cuir synthétisé
Les chats ont disparu
Les chiens y en a plus
Ce sont des loups devenus.
Les rues sont ternes
Les bars sans enseigne
La vie est morte.
Le bruit des bottes
Annonce les garrottes
Plus personne ne se pelote.
Pour douze cavaliers
Aux chevaux d'acier
Un monde a décliné.
8/10/08

Les douze cavaliers
Débuté par Cri, oct. 08 2008 07:00
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 08 octobre 2008 - 07:00
#2
Posté 08 octobre 2008 - 07:05
Ha ba voilà un bon poème identitaire, là les faibles ont peur et tout ça ont besoint d'aide de types prêt à les défendre ouais j'aime beaucoup çaé
#3
Posté 08 octobre 2008 - 07:11
Ha ba voilà un bon poème identitaire, là les faibles ont peur et tout ça ont besoint d'aide de types prêt à les défendre ouais j'aime beaucoup çaé
Merci pout ton appréciation General