2 réponses à ce sujet

[Aphil]

Des regards courbatus d’ondes déferlent en mornes jets. Le bouleau du parc, aussi borgne que le surveillant, s’exhibe en immuables heures d’un mouvement lent sans souvenir malgré la structure des poitrines. La douleur balance les fêlures, les escarbilles de stores anciens coiffent brillamment ses vétérans du travail. La célébrité des ornements aigris agrémente les demoiselles du martyr, paralysant alentour les gorges désabusées. Une attèle de léthargie, la colonne à bout d’amarres, le vieux offre à voir la démarche fléchie de la friture ferrée sous pergélisol. L’amoncellement des disques flotte au vent d’Autan, fatigué d’être bercé par les anches lugubres tissées dans une vie comateuse. L'humain approchant va, galérien éreinte des astres, aucune muraille ne l’invite, aucun lien ne l’attend, sinistré de fugitives survies coutumières.

[Ariel]

Je peux ?

- Je trouve ton écriture très originale, je sais que vais y trouver de la surprise; au moins.
Mais ces lumières de la ville demandent une sorte d'économie d'electricité.

J'ai du mal à retrouver le plan des rues, voire les habitants, dans ou hors leurs murs.
Tous les mots sont recherchés, alors lequel a t-il plus d'importance que l'autre ?
Beaucoup d'ornemental, d'épithètes. Mais où est l'architecte, et surtout l'architecture ?

Je ne critique pas celui qui a écrit ce texte,
simplement je regrette de mal y voir dans des idées certainement intéressantes,
mais diluées.

Peut-être j'ai encore essuyé mes lunettes avec une tranche de jambon ...

'lut ...

[claricorne]

je trouve qu'il y a beaucoup de richesse en quelques lignes, très condensée, sans respirer et perso le choix de la police me dérange, le texte n'est pas assez aéré à mon goût, mais ce n'est que mon goût... c'est le fond qui prime que j'apprécie et pas la forme

Moi aussi cette police et ce format me tirent beaucoup mes yeux fatigués!
C'est intéressant, avec des fusées qui n'éclairent qu'un instant...