Les eaux vaporisées tombent de la cascade,
Sublimant l’arc en ciel, en spectre des couleurs.
Dans le glauque bassin s’exhalent des odeurs,
que le soir polarise en senteurs de muscade.
La Forêt garrottée par les palétuviers,
Se bigarre de vert, des grands arbres aux mousses.
Des lichens jaune brun, pendent aux branches rousses
Où tels des papillons naissent les orchidées.
Émue et statufiée, je semble si fragile
Devant le mystère de l’améthyste soir
En pensant que des fées dans le noir sont habiles
A se dissimuler, pour mieux m’apercevoir
Un colibri bleuté pompe une liqueur rose
Au fond du fin calice d’un cana au cœur noir,
Et l’oiseau enivré fait alors une pose
Modifié par ELYSE, 09 octobre 2008 - 06:40 .