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Je Suis Kleiô


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12 réponses à ce sujet

#1 Kléiô

Kléiô

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Posté 10 octobre 2008 - 09:16

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Ma glorieuse main saisit la renomée.
D'une main lucide je tiens un volumen
Du nom de Thulcydide et sa forme nomée
En qui gisait "Demain" ce palissant hymen!

Toi, le coffret divin du peuple décimé!
J'ai vu le génocide et je suis ton domaine
En suis-je l'ecrivain? J'en suis l'Inanimé
Les Hommes décident. J'écris l'histoire humaine.

"Demain" se déchirait et vous le défloriez!
Moi la muse ingénue couronnée de lauriers,
Pour oublier vos traits, j'inventais la guitare!

Sa corde belle et nue! son elan! son espoir!
Filiforme et ténu , sublimant la cithare,
Accordait les attraits que renferme l'Histoire


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deuxième poème de la partie I des 40 jours désertiques



#2 Invité_Apocope_*

Invité_Apocope_*
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Posté 10 octobre 2008 - 09:27

C'est bon Gardia, on t'a reconnu ... :rolleyes:

#3 Kléiô

Kléiô

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Posté 10 octobre 2008 - 09:29

C'est bon Gardia, on t'a reconnu ... :rolleyes:



elle va être contente de lire ça!
ce n'est pas elle pourtant!
:D

#4 OuraniaLaCeleste

OuraniaLaCeleste

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Posté 10 octobre 2008 - 01:43

Moi j'ai hate de me décrire!

#5 Kléiô

Kléiô

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Posté 10 octobre 2008 - 01:45

Moi j'ai hate de me décrire!



eh ! minute ! petite crotte de socrate !

c'est mon topic chacune son tour on avait dit!

#6 ThaleiaLaFlorissante

ThaleiaLaFlorissante

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Posté 10 octobre 2008 - 01:57

eh ! minute ! petite crotte de socrate !

c'est mon topic chacune son tour on avait dit!



doucement les filles , nous sommes des muses , pas de vulgaires mortelles-à-talonettes !

Merci Kléiô pour le "petite crotte de socrate" insulte fameuse que je ne manquerais pas de réutiliser dans une de mes pièces! pourquoi pas une parodie des "nuées" que j'ai inspiré a Aristophane il y a plus de deux mille ans ?

#7 Calliopê

Calliopê

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Posté 10 octobre 2008 - 01:59

Allez vous vous taire mes soeurs?

ne troublons pas les mortels

(et arrete ton dédain Thaleia)

que je ne vous revoye plus parler à tord et a travers!

bon apres midi mes soeurs ! et n'oubliez pas d'inspirer!

#8 dragon dé-bridé

dragon dé-bridé

    Rime eMBalLAnTE

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  • Une phrase ::Je m'en allais de TLP

    Et puis un arc en ciel m'a rattrapé.

    Je poste à nouveau (mais au lieu de descendre ici mes textes, maintenant j'essaie de les élever partout... RE-BONJOUR TOUT LE MONDE !!! 😎 )

Posté 10 octobre 2008 - 02:00

:)

#9 Gardia

Gardia

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Posté 10 octobre 2008 - 02:32

Image IPB Sur l'Arbre dont le temps n'efface rien des noeuds

Ni rien des nuits où Zeus s'unit à Mnémosyne
Je crains, Muses, d'user - et d'abuser mes yeux -
A trop chercher qui grave, ou seulement dessine



#10 Invité_OsDo_*

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Posté 10 octobre 2008 - 02:52

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la guitare a Manu chao!

#11 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 10 octobre 2008 - 06:05

SUPER LE TOPIC JAI RECU UN DEBUT DE PSYCHOSE avec LES SIGNATURES CONTINUEZ

http://fr.youtube.co...feature=related

#12 dragon dé-bridé

dragon dé-bridé

    Rime eMBalLAnTE

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  • Une phrase ::Je m'en allais de TLP

    Et puis un arc en ciel m'a rattrapé.

    Je poste à nouveau (mais au lieu de descendre ici mes textes, maintenant j'essaie de les élever partout... RE-BONJOUR TOUT LE MONDE !!! 😎 )

Posté 11 octobre 2008 - 02:26

Image IPB Sur l'Arbre dont le temps n'efface rien des noeuds

Ni rien des nuits où Zeus s'unit à Mnémosyne
Je crains, Muses, d'user - et d'abuser mes yeux -
A trop chercher qui grave, ou seulement dessine


c'est superrbe mais je n'arrive pas atrouver de qui est cette citation?

Belle Histoire mais n'est-ce pas jeter des Pierres dans la marre, tout cela?

manque tout un trousseau de clé - parfois



je suis daccord avec toi ce n'est pas tres clair aux premier abord de ,même pour le poème "Je Suis Calliopê" , par contre une brève recherche sur le net permet de tout comprendre, (les nombreuses références de ce poème et de l'autre) en apprenant qui étaient ces muses,
je t'invite à faire de même,
il me semble que ces poèmes sont une invitation à la culture!
Cependant, sur ce point, je m'avance et il faudrait une confirmation des deux auteurs
elle ne viendra sans doute jamais, les muses ne parles pas aux humains, jamais directement!

#13 Gardia

Gardia

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Posté 12 octobre 2008 - 07:31

1 - c'est superrbe mais je n'arrive pas atrouver de qui est cette citation?

2 - il faudrait une confirmation des deux auteurs
elle ne viendra sans doute jamais, les muses ne parles pas aux humains, jamais directement!


1 - je cite Louis - Apollon lui a soufflé ce quatrain un jour qu'il traversait des forums poétiques, et cherchait du solide... Il m'a dit d'en faire part aux jeunes gens doués.

2 - Les Muses parlent merveilleusement aux humains dans les poèmes de La Fontaine (oubliez un instant les Fables) ! Dans Le Songe de Vaux par exemple :

Mes conducteurs se lassant de me répondre sur tout, et voyant qu'ils n'étaient pas sortis d'une question que je les faisais rentrer dans une autre, me tirèrent de ce lieu-là malgré que j'en eusse, et me firent passer dans une chambre voisine, dont les peintures et les divers ornements me parurent encore plus riches que ceux qui venaient de nous arrêter. I1 y avait un alcôve à l'opposite des fenêtres: le haut de la chambre était à l'italienne, et formait une espèce de voûte ouverte par le milieu, où l'on voyait un tableau qui représentait plusieurs figures s'élevant au ciel. Aux quatre coins de la voûte étaient comme quatre chœurs de musique, composés chacun de deux Muses si bien peintes que je crus voir ces déesses en propre personne. J'y fus moi-même trompé, moi qui ne bouge de l'Hélicon. Ce lieu où je les trouvais, bien différent de leur séjour ordinaire, fit que je ne me pus empêcher de leur dire:

« Quoi ? je vous trouve ici, mes divines maîtresses !
De vos monts écartés vous cessez d'être hôtesses !
Quel charme ont eu pour vous les lambris que je vois ?
Vous aimiez, disait-on, le silence des bois;
Qui vous a fait quitter cette humeur solitaire ?
D'ou vient que les palais commencent à vous plaire ?
J'avais beau vous chercher sur les bords d'un ruisseau.
Mais quelle fête cause un luxe si nouveau ?
Pourquoi vous vêtez-vous de robes éclatantes ?
Muses, qu'avez-vous fait de ces jupes volantes
Avec quoi dans les bois, sans jamais vous lasser,
Parmi la cour de Faune on vous voyait danser ?
Un si grand changement a de quoi me confondre. »
Pas une des neuf Soeurs ne daigna me répondre.
« Oronte, dit Ariste, occupe leurs esprits
Tantôt dans les forêts, tantôt sous les lambris
Elles font résonner sa gloire et son mérite.
Voyez comme pour lui Melpomène médite
Thalie en est jalouse, et ses paisibles sons
Valent bien quelquefois les tragiques chansons.
Toutes deux au héros ont consacré leurs veilles:
Elles n'ont ni beautés, ni grâces, ni merveilles,
Que pour le divertir leur art ne mette au jour;
Et chacune a pour but de lui plaire à son tour.
Melpomène pour lui peint les vertus romaines,
L'autre imite toujours les actions humaines;
Ces couronnes, ce masque expriment leurs emplois,
Présentent à ses yeux ou le peuple ou les rois.
La scène, lui montrant les héros ses semblables,
Evoque leurs esprits enterrés sous les fables,
Des climats de l'histoire en fait souvent venir,
Et se va chez les morts de spectacles fournir. »


--------------------------------------------------------------------------------

Il y a ici une lacune de quatre pages dans le manuscrit de l 'auteur.


--------------------------------------------------------------------------------

Pendant cela je considérais toute la chambre; et, entre les deux objets, celui des Muses me remplissait l'âme d'une douceur que je ne saurais exprimer.
Elle était telle que celle que j'ai quelques fois ressentie, me voyant au milieu de ces déesses, sous le plus bel ombrage de l'Hélicon, favorisé comme à l'envi de toute la troupe. J'étais ravi de les voir si fort en honneur, et tellement considérées chez Oronte qu'on les avait logées dans l'une des plus belles chambres de son palais. Ce n'est pas qu'il y eût rien en cela qui me surprît, et qu'elles ne m'eussent entretenu dès auparavant de l'estime que ce héros avait pour elles; mais elles ne m'avaient point encore dit qu'il leur en eût donné cette marque: je témoignai la joie que j'en avais à mes conducteurs. Ariste, qui croyait être obligé de faire les honneurs de la maison, me dit qu'elles méritaient bien cet appartement. « Nous ne savons pas, ajouta-t-il, si nous n'aurons point quelque jour besoin d'elles. Après tout, elles sont filles de Jupiter: nous ne voudrions, pour quoi que ce fût, qu'elles s'allassent plaindre de nous en plein consistoire des dieux. Vous n'avez jamais vu qu'on se soit repenti de l'accueil avec lequel on les a reçues. N'ont-elles pas fait de leur part tout ce qu'elles ont pu pour plaire à Oronte ?


Leur troupe, en sa faveur pleine d'un doux ennui,
Quand tout dort ici-bas, travaille encor pour lui:
Il semble que le peintre ait eu cette pensée.
Voyez l'autre plafond où la Nuit est tracée.
Cette divinité, digne de vos autels,
Et qui même en dormant fait du bien aux mortels,
Par de calmes vapeurs mollement soutenue,
La tête sur son bras, et son bras sur la nue,
Laisse tomber des fleurs, et ne les répand pas:
Fleurs que les seuls Zéphyrs font voler sur leurs pas.
Ces pavots qu'ici-bas pour leur suc on renomme,
Tout fraîchement cueillis dans les jardins du Somme,
Sont moitié dans les airs, et moitié dans sa main;
Moisson plus que toute autre utile au genre humain.
Qu'elle est belle à mes yeux, cette Nuit endormie !
Sans doute de l'Amour son âme est ennemie;
Et ce frais embonpoint sur son teint sans pareil
Marque un fard appliqué par les mains du Sommeil.
Avec tous ses appas, l'aimable enchanteresse
Laisse souvent veiller les peuples du Permesse ;
Cent doctes nourrissons surmontent son effort.
- Hélas ! dis-je, pour moi je n'ai rien fait encor;
Je ne suis qu'écoutant parmi tant de merveilles:
Me sera-t-il permis d'y joindre aussi mes veilles ?
Quand aurai-je ma part d'un si doux entretien .
Veillez, Muses, veillez: le sujet le vaut bien. »


PS - Avez-vous lu le poème sur l'Aubépine de Elyse ?

http://www.toutelapo...ine-t20284.html