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belle passante


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2 réponses à ce sujet

#1 jc-blondel

jc-blondel

    jc-blondel

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 453 messages

Posté 09 juin 2007 - 03:16

BELLE PASSANTE


La chaleur d'un regard, la beauté d'un visage
Rallume mille feux dans un cœur endormi
Et ces traits colorés lui font un paysage
Qui dans le noir des nuits se perd à l'infini.

Crépuscule soudain, qui reste une illusion
Il passe sans regret au fil de l'aventure
Profitant des plaisirs, nageant vers l'horizon
Il demeure pour nous, un rêve sans mesure.

Aurore d'un matin qui flotte dévêtue
Sur l'océan d'un lit aux vagues déferlantes
Elle file tout droit, quitte notre avenue
En nous laissant bien seul, les jambes pantelantes.

Espoirs de ces moments, songes sans avenir
Sur les rives du cœur vous demeurez distante.
Vous ne serez demain qu'un vague souvenir
Que le désir m'offrit par vous belle passante.

#2 Dixit

Dixit

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 30 messages

Posté 09 juin 2007 - 09:16

Pas mal du tout ton texte et même pas un seul commentaire... c'est quoi c'forum ?


BELLE PASSANTE
La chaleur d'un regard, la beauté d'un visage
Rallume mille feux dans un cœur endormi
Et ces traits colorés lui font un paysage
Qui dans le noir des nuits se perd à l'infini.

Crépuscule soudain, qui reste une illusion
Il passe sans regret au fil de l'aventure
Profitant des plaisirs, nageant vers l'horizon
Il demeure pour nous, un rêve sans mesure.

Aurore d'un matin qui flotte dévêtue
Sur l'océan d'un lit aux vagues déferlantes
Elle file tout droit, quitte notre avenue
En nous laissant bien seul, les jambes pantelantes.

Espoirs de ces moments, songes sans avenir
Sur les rives du cœur vous demeurez distante.
Vous ne serez demain qu'un vague souvenir
Que le désir m'offrit par vous belle passante.


A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !


Charles BAUDELAIRE

#3 Invité_Malachie_*

Invité_Malachie_*
  • Invité

Posté 10 juin 2007 - 04:10

Pas mal du tout ton texte et même pas un seul commentaire... c'est quoi c'forum ?
A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Charles BAUDELAIRE


Ben oui c'est quoi ce forum*