Les sourires grinçants préfigurent l’horreur,
Et les mains se joignant dans un surplus d’ardeur
Indomptable, chaperonnent toujours la bière
De cette nation aux chimères délétères.
La foule révère, la foule se pâme, la foule
Sans trêve dans le dédain raffiné des idoles,
S’égare délectablement et, sur la houle
Du sol amolli, trépignent ses jambes folles.
Et personne en cet agrégat d’âmes fourmillantes
Vois poindre à l’horizon, le ciel noir écarlate,
Le ciel de la géhenne , les neufs cieux de Dante
Unis en un panache d’ éclats disparates
Autrefois. L’esprit placide telle la glace,
Morts, le jour viendra où ils s’en iront traîner
Leur jambes éreintées, leur cerveau plein de lasses
Pensées, vers le cimetières des rêves damnées.

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Débuté par zyron, oct. 11 2008 04:46
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