Le fantôme d'une rose
Les vents lestes gambadent sans atours
Sur des parterres fleurits par l'été ;
Murmurant les paroles musquées
D'antiques chants de troubadour.
Rose, fière et droite, pointait du sabre
La conscience du vil palabre
Qui d'une flèche ectoplasmique,
Avait transpercé son monde féérique.
L'Archer, amusé de ce geste offenseur,
Qu'il jugeait superflu dicté par la torpeur,
Emit un sifflement, contrariant se voulant,
Et contenant plus d'un zeste de condescendant.
La belle, éprise d'un orgueil roublard
Enfonça jusqu'à la garde le sabre,
Alors que le spectre du palabre,
S'évanouissait, en souriant dans le brouillard ...
Belou'

Le fantôme d'une rose
Débuté par Belouga, oct. 11 2008 04:48
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