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A MERE GAIA


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3 réponses à ce sujet

#1 Auteur-Photographe02

Auteur-Photographe02

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Posté 11 octobre 2008 - 05:54

A MERE GAIA

Gaïa sens ! ...mes lèvres, sur tes monts en corymbe,
Tracent l'arabesque d'un serpent que l'on daube !
Nervure d'acier zébrant l'azur de limbe,
Mon baiser libère le râle de tes aubes !

#2 Louise Brune

Louise Brune

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Posté 11 octobre 2008 - 09:27

Le dernier vers me plait, mais j'aurais aimé un texte plus long, pour le plaisir de savourer tes mots.

#3 Auteur-Photographe02

Auteur-Photographe02

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Posté 11 octobre 2008 - 10:20

Le dernier vers me plait, mais j'aurais aimé un texte plus long, pour le plaisir de savourer tes mots.


Merci "Louise Brune".

Oui, un texte plus long aurait peut être été plus appréciable.
Mais l'inspiration n'y était plus ; alors je me suis arrêté là !
Merci d'avoir aimé, en tous cas.

Ci dessous : un autre poème + long !


Elle est...

La fièvre qui sommeille en l'oeil vil de l'avare.
Une plaie qui suinte sous les yeux du Cerbère.
Un enfant roi ingrat qui crache sur sa mère.
Un démon ennobli par la force des tares.

Une chaire éventrée par la main du Satyre.
Le soupir qui renait d'une tombe pillée.
Une hyène à l'affût d'un râle qu'on peut ouïr.
La maîtresse abusée d'un conte d'épopée.

Le reliquat d'un corps battu par la passion
De croire qu'en chaque être est l'âme d'un prophète.
Le hère dénudé qui renie le Mont Sion
En lançant blasphème, tel un air en la fête !

L'excrément qui se veut le pigment d'un symbole.
L'imposteur qui mêle, dans une lueur blonde,
Attributs d'intellect et vanités du monde !
A Jésus, son Judas ; au réel, son obole !


#4 Louise Brune

Louise Brune

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  • 894 messages

Posté 12 octobre 2008 - 09:37

Merci "Louise Brune".

Oui, un texte plus long aurait peut être été plus appréciable.
Mais l'inspiration n'y était plus ; alors je me suis arrêté là !
Merci d'avoir aimé, en tous cas.

Ci dessous : un autre poème + long !


Elle est...

La fièvre qui sommeille en l'oeil vil de l'avare.
Une plaie qui suinte sous les yeux du Cerbère.
Un enfant roi ingrat qui crache sur sa mère.
Un démon ennobli par la force des tares.

Une chaire éventrée par la main du Satyre.
Le soupir qui renait d'une tombe pillée.
Une hyène à l'affût d'un râle qu'on peut ouïr.
La maîtresse abusée d'un conte d'épopée.

Le reliquat d'un corps battu par la passion
De croire qu'en chaque être est l'âme d'un prophète.
Le hère dénudé qui renie le Mont Sion
En lançant blasphème, tel un air en la fête !

L'excrément qui se veut le pigment d'un symbole.
L'imposteur qui mêle, dans une lueur blonde,
Attributs d'intellect et vanités du monde !
A Jésus, son Judas ; au réel, son obole !


Un texte fort et ardent, de l'ardeur des flammes infernales.
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